Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accordé ce lundi 17 février 2025 une audience à une délégation du Haut Conseil Berabich (Taoudénit) au Palais de Koulouba. Cette rencontre s’est tenue en présence du Ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël WAGUÉ, ainsi que du Gouverneur de la région de Taoudénit, le Général Abderrahmane Ould Meydou.
L’objectif de cette rencontre était de réaffirmer l’engagement de la communauté Berabich en faveur de la promotion de la paix et de l’unité nationale, tout en réaffirmant son soutien indéfectible à la Transition en cours et aux efforts de stabilisation du pays.
« Nous sommes venus rassurer Son Excellence, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, de notre engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale.
La communauté Berabich a toujours œuvré pour l’unité nationale et demeure pleinement mobilisée pour renforcer la réconciliation, aussi bien dans la région de Taoudénit qu’à l’échelle nationale », a déclaré Sidy Mohamed Ould Mohamed, porte-parole de la délégation.
Il a rappelé que la communauté Berabich, aux côtés du Ministère de la Réconciliation, continue de jouer sa partition dans la consolidation du vivre-ensemble et le retour de la stabilité au Mali. Cette audience s’inscrit dans une dynamique de dialogue inclusif et de rapprochement entre les différentes communautés du pays, en vue de bâtir un Mali uni et pacifié.

Niveau national des ANR : les travaux ont démarré sous la présidence du Chef de l’État
Le Centre international de Conférence de Bamako (CICB) a servi de cadre, ce lundi 27 décembre 2021, à l’ouverture des travaux de la phase nationale des Assises de la Refondation. Cette cérémonie a été placée sous la haute Présidence du Chef de l’État, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition. Après la phase décentralisée, qui s’est tenue du 11 au 23 décembre 2021, la phase nationale des Assises de la refondation a ouvert ses portes, lundi matin au CICB. Cette levée de rideau a eu lieu en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement de la Transition, du Président et des membres du CNT, des légitimités traditionnelles et religieuses, des diplomates et partenaires du Mali. Ce rendez-vous pour un Mali Nouveau est un « événement exceptionnel », auquel prennent part toutes les forces vives de la nation, a indiqué SE Zéni Moulaye tout en espérant qu’au cours de ces travaux, les participants, venus de différentes régions du Mali, feront un diagnostic sans complaisance de la crise malienne pour des solutions consensuelles et durables. Le Président du Panel des hautes personnalités des ANR, tout en félicitant le peuple malien pour sa participation massive aux phases décentralisées de ce processus de reconstruction du pays, a souligné que les attentes, quant au taux de participation, ont été largement dépassées. Pour montrer la nécessité de ce processus, SE Zéni Moulaye a expliqué que la refondation tant demandée ne sera un acquis que lorsque de nouveaux citoyens verront le jour. « Pour changer la situation de notre pays, il faut que nous changions nous-mêmes », a-t-il déclaré. La naissance de ce Malien nouveau passera par des réformes au niveau de l’éducation, a-t-il souligné avant d’inviter à un sursaut national, à l’union sacrée autour des valeurs maliennes. « Une telle initiative est si vitale, qu’elle découle de nos traditions dont l’une des exigences est la participation de tous les citoyens à l’orientation et à la prise des décisions importantes qui engagent la vie de la communauté voire du pays tout entier », a déclaré le Président de la Transition dans son allocution d’ouverture. Pour cette phase finale des ANR, le Chef de l’État espère sur des « échanges fructueux ». Les mêmes qui ont caractérisé les phases intermédiaires. Avant de clore son allocution, le Président GOÏTA a remercié le peuple malien de sa mobilisation générale, à tous les niveaux, tout au long des processus de cette « marche historique de notre pays ». Il a donc invité les participants à cette phase finale à faire des propositions concrètes de sortie de crise. Certes ces assises nationales marquent le début de la refondation au Mali, mais elles ne constituent pas une fin en soi. Après tous ces travaux, un Comité de suivi sera mis en place pour veiller sur la mise en œuvre des conclusions.