RÉFORMES INSTITUTIONNELLES : Pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes

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Le Président de la Transition, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a procédé, ce jeudi 19 décembre 2024, à la pose de la première pierre du futur siège de la Cour des comptes. Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités notamment le Premier ministre, le Président de la Cour Suprême, les Présidents des Institutions de la République, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, ainsi que de nombreux membres du Gouvernement.

En promulguant la nouvelle Constitution issue du référendum du 18 juin 2023, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a annoncé un nouveau départ pour le pays, marqué par des changements de fond dans le texte. Parmi les réformes majeures de la Constitution du 22 juillet 2023 figure la création de la Cour des comptes comme 6 ᵉ Institution de la République. Moins d’un an plus tard, pour opérationnaliser cette nouvelle institution, le Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, a lancé la construction du siège de la Cour des comptes.

Implanté sur un terrain d’une superficie d’un hectare, le futur siège de la Cour des comptes prévoit des infrastructures modernes et adaptées aux besoins de ses utilisateurs. Le bâtiment comprendra 187 bureaux, dont 171 équipés de toilettes privatives, un atrium central, 11 salles d’archives, deux salles d’audience pouvant accueillir respectivement 350 et 40 personnes, ainsi que deux salles de délibération. Il inclura également un restaurant, une bibliothèque, et 45 places de parking couvert, dont 27 en sous-sol et 18 au rez-de-chaussée. Cette conception vise à offrir un cadre de travail optimal pour les magistrats et le personnel de la Cour, tout en reflétant la vocation de transparence et de modernité de l’institution.

 

Dans une interview accordée à la presse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé les missions essentielles de la Cour des comptes, à savoir, la sauvegarde du patrimoine public, le contrôle de la fiabilité et de la sincérité des finances publiques, ainsi que l’amélioration des méthodes de gestion administrative. Il a invité les futurs occupants de ces locaux à en prendre le plus grand soin afin de préserver cet investissement pour les générations futures.

Le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, a salué cette initiative comme une preuve de l’engagement du Chef de l’État envers la bonne gouvernance et la reddition des comptes. « La réalisation de ce projet, malgré les contraintes budgétaires et les priorités de l’État, démontre la volonté politique constante de doter notre pays d’institutions fortes, crédibles et fiables, à la hauteur des attentes des citoyens », a-t-il déclaré.

Le siège de la Cour des comptes se veut être un symbole fort de la lutte pour la transparence et la discipline dans la gestion budgétaire. Selon Dr Fatoma THÉRA, cet édifice offrira un cadre propice à un examen rigoureux et impartial des comptes publics, permettant de détecter toute irrégularité et de garantir une utilisation optimale des ressources de l’État.

 

Institution supérieure de contrôle, la Cour des comptes est dotée de compétences variées. Elle assure le contrôle de l’emploi des fonds publics selon trois axes : la régularité, la qualité des comptes et la performance. En outre, elle exerce des attributions juridictionnelles spécialisées, notamment en matière de discipline financière et budgétaire, ainsi que dans la sanction des infractions financières. Ces missions s’accompagnent d’un rôle d’assistance auprès de l’Assemblée nationale et du Gouvernement, dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances consacrées par la Constitution du 22 juillet 2023.

Ce projet marque un jalon important dans la réforme des institutions dans notre pays, en vue de construire une gouvernance plus efficace et plus proche des attentes de la population.

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Diplomatie : le Président de la Transition a reçu l’ambassadeur de sa majesté Mohammed VI, roi du Maroc en fin de mission

Le Président de la Transition, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé, ce mardi 28 décembre 2021, une audience à l’Ambassadeur de sa majesté le roi Mohammed VI du Maroc, Hassan NACIRI, en fin de mission au Mali. Une occasion pour le diplomate de rappeler les liens historiques entre le Mali et son pays. Après des années de mission diplomatique, pour le renforcement de la coopération Mali-Maroc, Hassan NACIRI quitte le Mali avec de très bons souvenirs de ce pays qui l’a « adopté, accueilli et accompagné » dans sa mission. A sa sortie d’audience, ce mardi matin, il a confié à la presse ses reconnaissances et l’émotion qui l’anime au moment de quitter le Mali. « Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a bien voulu me recevoir. C’était l’occasion de le saluer, le remercier et à travers lui, remercier tout le peuple malien, à tous les niveaux, à tous les échelons, les officiels, les citoyens ordinaires, qui ont bien voulu m’aider à accomplir ma mission durant ces années », a indiqué le diplomate marocain en fin de mission. M. NACIRI a indiqué avoir remercié le Président malien de la Transition pour « l’impulsion concrète qu’il a bien voulu donner aux relations bilatérales Maroc-Mali. Des relations très anciennes, séculaires et multiformes ». Cette audience a été une occasion pour le Président GOÏTA de charger le diplomate marocain à transmettre ses remerciements à sa majesté Mohammed VI pour l’ensemble des sollicitudes. SE Hassan NACIRI part du Mali optimiste : « Je laisse le Mali en plein chantier de réformes politiques, de refondation. Je suis tout à fait optimiste que ces projets aboutiront et permettront au Mali de consolider ses acquis démocratiques, de mettre en place de nouveaux paradigmes de gouvernance et de bonne gestion des affaires ».

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Rentrée judiciaire 2024-2025 : une justice pour la paix et la cohésion sociale

Ce jeudi 26 décembre 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, a présidé l’audience solennelle de la rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême de Bamako. Sous le thème « Le rôle de la justice dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale : le cas des élections », cette cérémonie a été l’occasion d’affirmer la justice comme pilier de la refondation nationale. Le choix de ce thème pour la Rentrée judiciaire met en lumière la responsabilité de la justice dans un Mali en pleine transition. Dans son allocution, le Président de la Transition a insisté sur le rôle déterminant de la justice en période électorale. « La justice est appelée à dire le droit en toute circonstance, en mesure de contribuer à la paix sociale », a-t-il affirmé, soulignant son caractère régulateur dans les débats politiques contemporains. Il a exhorté les magistrats à la vigilance et à la responsabilité : « Une mauvaise gestion du contentieux électoral serait préjudiciable à la stabilité de l’État. » Le Président de la Transition a également rappelé les réformes majeures entreprises sous la Transition, notamment l’élaboration d’une nouvelle Constitution et l’adoption d’une loi électorale. Il a salué la création de l’AIGE et l’équilibrage de ses prérogatives avec celles de la Cour constitutionnelle, soulignant que cela permettrait une meilleure gestion des scrutins à venir. « Dans les jours à venir, les lois organiques portant sur les modalités d’organisation, de fonctionnement et de procédure suivie devant la Cour suprême, la Cour constitutionnelle et la nouvelle Cour des comptes seront effectives », a-t-il annoncé. Le Chef de l’État a également mis l’accent sur le renouvellement de l’arsenal juridique pénal pour mieux encadrer le processus électoral et réprimer les infractions. Il a félicité les membres du Conseil National de Transition, du Gouvernement et de la famille judiciaire pour leur contribution à ces avancées, les qualifiant de « textes majeurs, inclusifs et consensuels » pour le Mali. Le Président du Conseil supérieur de la Magistrature a conclu son discours en réitérant son soutien aux acteurs de la justice, particulièrement dans leur lutte contre le terrorisme, la corruption et la délinquance économique. « J’engage le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour mobiliser les moyens matériels, financiers et humains nécessaires pour la bonne organisation des futurs scrutins, seul gage d’un retour apaisé et sécurisé à l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré. Dans une atmosphère solennelle, il a officiellement ouvert l’année judiciaire 2024-2025, exhortant la famille judiciaire à poursuivre son travail avec dévouement et intégrité. À travers ce discours, le Président de la Transition a réaffirmé sa vision d’une justice forte et indépendante, pilier essentiel pour un Mali stable et souverain.

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Tiani et Goïta

Visite du Général TIANI à Bamako: lueur d’espoir dans les relations nigero-maliennes et un pas de géant pour la consolidation de l’AES

Le Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Chef de l’État de la République du Niger, a conclu avec succès une visite d’amitié et de travail à Bamako. Au cours de ce séjour, le Président de la Transition du Niger a engagé des échanges avec son homologue malien, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, portant notamment sur le renforcement des liens de coopération bilatérale entre le Mali et le Niger, ainsi que sur les enjeux cruciaux liés à l’Alliance des États du Sahel. À l’issue de rencontres fructueuses en tête-à-tête et en entretien élargis aux deux délégations, Son Excellence le Général TIANI s’est adressé à la presse au palais de Koulouba. Il a, dans son intervention, exposé les motivations profondes de sa visite au Mali, mettant particulièrement l’accent sur la reconnaissance des autorités nigériennes envers le Président de la Transition et le peuple malien pour leur soutien inconditionnel au Niger face aux sanctions « injustes, illégales, illégitimes et inhumaines » de la CEDEAO. Le Président TIANI a rappelé la déclaration du Mali le 31 juillet 2023, exprimant son désaccord face à toute agression contre la République du Niger. Le Chef d’État nigérien a également souligné l’engagement indéfectible des trois États membres de l’Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina et Niger) en faveur du bien-être de leurs peuples, confiants en leurs dirigeants respectifs. Évoquant la création de cette Alliance, le 16 septembre 2023, le Général TIANI a affirmé que les peuples du Sahel, unis par cette initiative, aspirent à faire de cette région une terre de prospérité. Il a assuré que cet objectif commun sera atteint grâce à la collaboration des peuples du Sahel et à la direction éclairée de dirigeants tels que le Président Assimi GOÏTA. Concluant son point de presse, le Président TIANI a fortement exprimé la détermination des dirigeants de l’AES à préserver l’importance historique de l’acte fondateur de l’Alliance des États du Sahel, soulignant que, soutenus par les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ils ne failliront pas dans la réalisation du rêve partagé par leurs concitoyens. En témoignage de reconnaissance, le Chef d’État nigérien a félicité les autorités maliennes pour avoir concrétisé la devise nationale du Mali- Un Peuple- Un But- Une Foi- en impulssant un véritable élan d’unité nationale autour de la Transition. À l’issue de ce point de presse, le Président de la Transition du Niger a été raccompagné, dans l’après-midi, par son homologue malien à l’aéroport international Bamako-Senou pour son retour dans son pays avec une escale prévue au Burkina Faso. Toute chose qui laisse présager d’un avenir radieux pour l’AES et les populations du Sahel.

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