Après Samé Ouolof, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition s’est rendue à l’école Kamankolé, dans la Commune de Liberté Dembaya, région de Kayes, pour l’inauguration du 387e forage, ce mercredi 3 juillet 2024. Cette cérémonie a enregistré la présence de la délégation venue de Bamako, des autorités régionales et élus locaux, mais aussi des responsables scolaires et légitimités traditionnelles.
Après l’hymne national et une minute de silence en la mémoire des victimes civiles et militaires du terrorisme, Amara DIALLO, Chef de village de Kamankolé, a adressé ses remerciements au Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, pour toutes ses initiatives salutaires à l’endroit du Mali et des Maliens. M. DIALLO a expliqué en détail l’importance de l’eau potable dans la vie des êtres de façon générale. « Sans eau, pas de vie », a-t-il rappelé.
La Commune de Liberté Dembaya accorde une grande importance à l’éducation, selon les précisions du représentant du maire de la commune. C’est la raison pour laquelle cette initiative du Chef de l’État est reçue telle une manne généreuse.
Le Président du Comité de gestion scolaire (CGS) de Kamankolé 1er cycle, M. Toumani SIDIBÉ, ne cache point son optimisme sur la trajectoire empruntée par le Mali. « Le Mali Koura est en train de devenir une réalité aujourd’hui », a-t-il déclaré tout en exprimant son enthousiasme face à cette œuvre de considération du Président de la Transition vis-à-vis de leur école. « Nos enfants transportaient de l’eau de la maison pour l’école en vue d’arroser le bosquet qu’entretient l’établissement en son sein. Certains élèves tombaient en cours de route sous le poids de la charge qu’ils transportent », affirme-t-il, tout en assurant que ce périple est désormais un mauvais souvenir pour les élèves de Kamankolé.
Selon le Directeur de l’Académie d’enseignement de Kayes, M. Mahamadou KÉÏTA, « l’accès à l’eau potable fait partie des aspects de la performance scolaire ». Il a aussi rappelé que « l’un des critères de création et d’ouverture d’un établissement scolaire demeure l’accès à l’eau potable ». Cette initiative du Président de la Transition consistant à implanter des forages au sein des établissements scolaires est donc salutaire, a-t-il indiqué.
« Les élèves qui étudient dans ces écoles sont l’avenir du Mali », a prévenu le Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE, tout en dressant un bilan sommaire des œuvres sociales depuis le début de cette initiative en 2021 jusqu’à nos jours. Il a expliqué que la plupart des forages sont installés dans les écoles, en vue de la restauration de la sécurité dans ces lieux d’apprentissage, dans les centres de santé, mais aussi dans les mosquées.

Le Président Bah N’DAW à la rencontre de ses compatriotes établis en Algérie
A peine arrivé à Alger pour sa visite de travail ce samedi 12 mars 2021, SEM Bah N’DAW est allé à la rencontre de ses compatriotes qui vivent en Algérie. La villa N°2 qui a abrité la rencontre a accueilli non seulement une délégation de la diaspora malienne, mais aussi des représentants de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires en Algérie (AEESMA). Dans son mot de bienvenue, SEM Mahamane Amadou MAIGA, Ambassadeur de la République du Mali en Algérie a au nom de la Communauté malienne souhaité la bienvenue au président et à sa délégation. Le diplomate est revenu sur le bien-fondé de l’ouverture du Consulat général du Mali à Tamanrasset en 1982 qui dit-il vise à « gérer, encadrer et prendre en compte les préoccupations des Maliens dans ces régions Sud de l’Algérie qui regroupent la plupart des Maliens en Algérie ». Plaidant la cause des 5000 étudiants maliens présents sur le sol Algérien, l’Ambassadeur MAIGA a signalé que : « La communauté estudiantine et stagiaire constitue une frange importante de la communauté malienne en Algérie ». Et de signaler, comme pour témoigner sa gratitude aux plus hautes autorités algériennes, que : » le Mali occupe la première place des pays auxquels l’Algérie accorde des bourses ». L’AEESMA voit en cette visite de SEM Bah N’DAW l’opportunité ou jamais d’exprimer les difficultés auxquelles ses membres sont confrontés en terres Algériennes. Son Président Abibou SISSOKO, qualifiant le Chef de l’Etat de père, grand père et père de la Nation, a soulevé un certain nombre de difficultés dont : « le retard dans la mise à disposition des bourses et des billets d’avion, le manque d’expérience professionnelle et les problèmes d’insertion après les études ». Pour lui « l’instauration d’un programme de stage d’apprentissage professionnel aiderait les diplômés de retour au Mali à se propulser ». Pour le Président du Bureau du Conseil des Maliens d’Algérie, Alhousseini CAMARA, les difficultés de la diaspora malienne en Algérie portent essentiellement sur l’obtention des documents administratifs dont la carte de séjour, la carte Nina et l’absence de sécurité sociale. En guise de réponse aux préoccupations exprimées, le Chef de l’Etat – précédant son ministre des Maliens de l’Extérieur AG ILYENE qui s’est exprimé au nom des ministres présents – a d’abord renvoyé ses hôtes aux paroles de l’hymne nationale avant de les rassurer : « Soyez patients, le gouvernement y travaille. Les choses rentreront dans l’ordre. » Et Bah N’DAW de demander à ses compatriotes de respecter les lois du pays d’accueil. Et de reconnaître : « l’Algérie est un pays frère qui a énormément fait pour le Mali et qui continue de nous aider ». A son tour, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Alhamdou AG ILYENE s’est fait le devoir de rappeler les quatre missions dévolues à la Transition à savoir : l’instauration de la sécurité et le déploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national, la lutte contre la corruption, le parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord issu du Processus d’Alger, et l’organisation d’élections. « Malgré ces priorités, nous nous employons pour que ce qui est faisable soit fait dans les meilleurs délais« , a rassuré le Ministre Ag ILYENE. « Nous avons recensé vos doléances, certaines questions relèvent de la souveraineté de la République Algérienne, mais celles qui sont légitimes seront traitées dans le cadre des prochaines Commissions mixtes entre le Mali et l’Algérie« . Pour ce qui est de la carte Nina, la véritable panacée réside dans la future carte d’identité biométrique de la CEDEAO », a conclu le ministre des Maliens de l’Extérieur.