Rencontre avec les forces vives de la Nation : Le Vice-président appelle à l’union sacrée pour une transition réussie !

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Le Vice-président de la Transition, Colonel Assimi GOITA a eu, ce vendredi 28 mai dans l’après-midi, une rencontre d’information avec la classe politique, le Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (RECOTRADE) et la Société civile, en présence des membres de son Cabinet. Pour la circonstance, plus d’une centaine de Présidents de partis, de regroupements politiques ou leurs représentants ont effectué le déplacement à Koulouba.

La rencontre a permis au Ministre Directeur de Cabinet du Vice-président le Capitaine Demba N’DAW d’égrener les violations de la Charte de la Transition qui ont conduit aux événements du 24 mai dernier. « Chers pères  cet acte que nous ne voulions pas était destiné à préserver la cohésion au sein de  l’outil de défense, et non une histoire de poste. Nous avons tout fait pour ne pas en arriver là en partageant  nos inquiétudes avec d’autres bonnes volontés, y compris des Chefs d’Etat… », a expliqué le Capitaine Demba N’DAW aux interlocuteurs du jour.

La rencontre avait aussi pour objectif d’informer les acteurs politiques sur la situation sociopolitique du pays. Le Ministre Directeur de Cabinet du Vice-président, Capitaine Demba N’DAW est revenu sur les différentes raisons qui ont conduit aux derniers événements survenus en début de semaine.

Selon lui, il s’agit notamment du manque de consultation et la rétention d’informations sur certains grands dossiers, la grogne sociale, le blocage dans le travail gouvernemental, la perte de confiance entre le Gouvernement et l’opinion publique, la dissolution du Gouvernement et la reconduction unilatérale du Premier ministre, l’absence de consultation dans la formation du nouveau Gouvernement et le souci de sauvegarder la cohésion au sein des Forces Armées maliennes.

Dans son intervention, le Vice-président de la Transition, Colonel Assimi GOITA a invité les forces vives de la Nation à plus de mobilisation et de compréhension, mais aussi et surtout, à l’union sacrée pour relever ensemble les défis de l’heure. Il a également insisté sur la nécessité d’unir les Maliens et d’un large consensus des forces vives de la Nation pour la réussite de la Transition.

Tout en assurant que les élections se tiendront courant 2022, conformément au chronogramme initial, le Colonel GOITA a annoncé que le Poste de Premier ministre va revenir au Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) et qu’un nouveau Gouvernement sera bientôt formé à travers de larges consultations et d’inclusivité.

 

Le Vice-président de la Transition a ensuite salué l’engagement patriotique de les forces vives en vue de la cohésion et de la stabilité. « Nous oeuvrons à sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation. Dans la gestion de l’Etat, il n’y a pas de sentiments. Nous aurons toujours besoin de votre accompagnement ».

Remerciant ses hôtes d’avoir répondu à son invitation, le Colonel Assimi GOÏTA a levé toute équivoque : « Nous n’avons pas d’agenda caché. Notre seul agenda c’est un Mali apaisé et prospère. Il fallait tout faire pour maintenir la cohésion dans au sein des FAMAs. Nous avons agi pour le seul intérêt du Mali, toutes dissensions intestines au sein des troupes auraient conduit à la catastrophe » maintient le Colonel GOÏTA, qui estime que les maliens ont le droit savoir ce qu’il s’est passé : « Vous pourriez ainsi jouer un rôle crucial pour l’apaisement et la cohésion au Mali », a-t-il conclu.

 

Le RECOTRADE a, à travers son Président Moctar KONÉ, invité les FAMAs à l’union et à l’entente. « C’est vous notre espoir, nous vous faisons confiance ». Les forces vives de la nation ont hautement apprécié l’initiative du Vice-président qui apparait clairement comme une marque de considération en vue d’un sursaut national.

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Visite du Président de la Transition à Sikasso : pose de la première pierre d’une université polyvalente

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA est arrivé à Sikasso, ce samedi 22 juin 2024 pour inaugurer plusieurs infrastructures et lancer le Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. À son arrivée dans la région, il a reçu à sa descente de l’hélicoptère les honneurs militaires et l’accueil chaleureux de la population de la Commune rurale de Gongasso. Pour la région, cette visite marque un tournant d’un siècle. En effet, le Président a posé officiellement la première pierre de l’Université de Sikasso. Cela permettra de changer l’avenir de l’enseignement supérieur du pays. Les cérémonies solennelles se sont déroulées en présence des autorités locales et éducatives, des membres du Gouvernement et de plusieurs Présidents d’institutions du pays. Par cet acte, le Président GOÏTA marque son attachement à l’éducation, à l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Cette grande université sera construite sur une superficie de 400 hectares. Elle sera équipée des meilleures installations pour répondre aux besoins des étudiants. On y trouvera de la technologie de pointe en matière de laboratoires scientifiques, des bibliothèques bien fournies et des restaurants pour assurer à ses pensionnaires un confort sain. L’université proposera plusieurs cours académiques pour combler les besoins du marché du travail dans le pays et favorisera la recherche et l’innovation. Ce grand projet s’inscrit dans un programme de renforcement pour permettre aux étudiants maliens d’accéder à de bons enseignements. Outre les retombées académiques, la ville de Sikasso et ses alentours où est construite l’université bénéficient également des avantages économiques. La région est connue pour sa culture et son agriculture. La construction de cette université permettra de procurer du travail aux ouvriers locaux, tandis que l’université elle-même soutiendra l’immobilier, l’hébergement, la restauration et divers autres secteurs apparentés.

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Forum de Bamako : Des résolutions et recommandations pour une transition réussie

Le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW a reçu en audience, ce samedi 22 mai 2021, une importante délégation de participants au Forum de Bamako, conduite par Monsieur Abdoullah COULIBALY, Président de la Fondation du Forum Bamako. Le Forum de Bamako qui est à sa 21ème édition est un cadre de réflexions et d’échanges autour des questions clés qui se posent en Afrique. La présente édition dont les travaux ont pris fin ce samedi 22 mai 2021 a enregistré la participation de diverses personnalités venues d’une vingtaine de pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Elle aura été un véritable espace d’échanges et de partages sur les questions du capital humain comme vecteur principal de progrès des collectivités humaines. L’ancien Premier Ministre Guinéen, Monsieur Kabiné KOMARA, membre influent du comité d’organisation du Forum a indiqué à leur sortie d’audience, qu’il était important, après leurs travaux, de venir témoigner leur gratitude au Chef de l’État, qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de l’événement, à travers son soutien et son accompagnement. « La 21ème édition dont nous venons de clore les travaux a porté sur le capital humain et sa valeur dans le cadre de la Transition Malienne. Ce qui nous a impressionné c’est la façon dont le Président a pris l’ensemble de nos résolutions et recommandations, et surtout son engagement à suivre leurs applications et aussi nous encourager à approfondir les réflexions », a-t-il conclu. Entre autres sujets ayant fait objet de panels du registre thématique de cette 21 édition du Forum de Bamako, il faut signaler la Gouvernance, la Sécurité, la Politique, l’Éducation, la Santé, la Formation professionnelle, le secteur de la Diaspora et en particulier, le bilan et les priorités opérationnelles pour la Transition, un sujet notamment contextuel, dont le Président de la Transition s’est fortement réjoui au regard des défis.  

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Conseil national de sécurité

Politique de sécurité nationale : fin de l’atelier de clarification des concepts

Les rideaux de l’atelier de clarification des concepts de la Politique nationale de sécurité du Mali sont tombés le vendredi 19 mai 2023, à Koulouba. Ce cadre d’échange et de réflexion avait commencé le 17 mai dernier. En vue de sortir du cycle infernal de crise et de planification d’urgence, il convient d’assurer la veille et l’anticipation. « L’objectif ultime est d’assurer la prospective en matière de sécurité, je veux parler de la sécurité humaine », a expliqué le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali, le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son discours de clôture. Il a saisi cette occasion pour indiquer la pertinence de prendre « conscience du bien-fondé et de la pertinence pour un pays, d’avoir une politique de sécurité nationale pour rester maitre de son destin ». Le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali a expliqué dans son allocution que chaque pays met dans les concepts l’acception qui sied à sa vision. « Dans cette logique chaque pays fait le choix de l’approche qui lui convient pour assurer la cohérence d’ensemble de la défense de son territoire », a-t-il précisé tout en soulignant que certains pays « préfèrent parler de politique de défense et de sécurité. Le Mali a fait le choix d’écrire une PSN ». Le Général de division Yamoussa CAMARA s’est réjoui de voir qu’au terme de ce deuxième atelier de clarification, les experts ont « eu connaissance du schéma d’élaboration de la politique, un processus consensuel qui part toujours d’une vision avec pour fondement les valeurs cardinales et les intérêts nationaux du pays ». Selon ses précisions, il faut également identifier et intégrer les défis. Le Conseiller à la sécurité nationale estime qu’une étape importante vient d’être franchie dans le processus d’élaboration de la Politique de sécurité nationale du Mali. Une politique qui se déclinera par la suite en stratégie nationale, sorte de plan d’action. « C’est la voie royale que nous choisissons et qui nous permettra de prendre notre destin en main, en anticipant les risques et les menaces, les crises et les catastrophes susceptibles d’affecter la vie de nos populations », a-t-il expliqué. Il s’agit maintenant de cheminer ensemble dans le processus d’élaboration d’une Politique de sécurité, prenant en compte la sécurité dans ses différentes dimensions. « Nous pourrons aussi, avec une même volonté, la soutenir, la défendre et la diffuser », a-t-il soutenu.

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