Message du Président de la Transition, SEM Bah N’DAW, Chef de l’État suite au décès du Maréchal du Tchad, SEM Idriss DEBY ITNO

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Je viens d’apprendre avec une profonde tristesse le décès brutal, au combat, les armes à la main de notre frère et ami, le Maréchal du Tchad, Son Excellence Monsieur Idriss Deby ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées du Tchad.

En cette douloureuse circonstance, je m’incline devant sa mémoire. J’adresse au Peuple, aux hautes Autorités tchadiennes et à la famille de l’illustre disparu mes condoléances les plus attristées.

La disparition du Président Idriss DEBY ITNO est une lourde perte, non seulement pour son pays, le Tchad pour lequel il est allé jusqu’au sacrifice suprême, mais aussi pour la région sahélienne et l’Afrique.

Il s’est illustré dans notre histoire récente qu’il a d’ailleurs contribué à façonner par son engagement et sa vision d’une Afrique unie et forte.

En ces moments de grande tristesse, le Peuple et le Gouvernement du Mali témoignent de leur reconnaissance et de leur gratitude au Peuple et au Gouvernement du Tchad pour le soutien multiforme apporté, sous la direction du Maréchal, à la paix, à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Puisse Allah l’accueillir dans son paradis firdaws./.

Bamako, le 20 avril 2021

SEM Bah N’DAW

Président de la Transition,

Chef de l’État

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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Le Président de la Transition reçoit Samuel Eto’o fils

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Colonel Assimi GOITA, a reçu le dimanche 13 Juin 2021 dans la soirée, Monsieur Samuel Eto’o fils, ancien footballeur camerounais international qui évoluait au poste d’attaquant. C’était en présence de Monsieur Mossa AG ATTAHER Ministre de la Jeunesse et des sports du Mali. Après l’avoir félicité, l’international camerounais a souhaité au Président de la Transition une grande réussite dans sa mission de Chef de l’État, suite à sa désignation comme Président de la Transition. La star du football s’est dit heureux d’avoir été reçu par le Président de la Transition Assimi GOITA, et a réaffirmé sa volonté d’accompagner le peuple malien et sa jeunesse dans ces périodes difficiles de crise sociopolitique. « Je suis venu au Mali à l’invitation de mon grand frère Boubacar Sidiki SANGARE, Président du Mouvement éponyme et Président de l’Organisation Mondiale des Experts (OMEX), en qualité d’invité pour assister à la première édition de la finale de football entre deux jeunes équipes maliennes qui s’est jouée, le samedi 12 juin 2021 « , a-t-il déclaré. C’est en marge de cet évènement que l’ancienne « gloire » du football mondial a saisi l’occasion pour rendre une visite de courtoisie au Président de la Transition afin de le saluer et le féliciter. Le Président de la Transition à son tour, a remercié Samuel Eto’o fils pour l’intérêt qu’il porte à la jeunesse malienne tout en espérant qu’il servira d’exemple pour toute la jeunesse africaine.  

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La chambre consulaire régionale de l’UEMOA à Bamako: solidarité envers les autorités et le secteur privé malien

Le Président de la Transition ,SE le Colonel Assimi GOITA, a reçu en audience ce mardi 7 décembre 2021, la Chambre Consulaire régionale de l’UEMOA. Ladite chambre dont la 22ème assemblée générale ordinaire se tient dans notre pays, était venue signifier au Président GOITA sa solidarité avec les Maliens. « Nous sommes venus au Mali pour la 22è assemblée générale ordinaire de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA, pour nous il était impensable que nous venions au Mali sans passer saluer les premières autorités du Pays. Nous sommes venus lui dire que nous avons choisi le Mali en signe de solidarité avec nos collègues, nos homologues maliens dans la période que nous connaissons tous », a indiqué Daouda Coulibaly, Président de la Chambre Consulaire Régionale de l’UEMOA. Et le Président de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA d’ajouter qu’ « Au-delà de la pandémie il y a le péril sécuritaire >> C’est pourquoi, selon le chef de la délégation, les opérateurs économiques de l’UEMOA ont jugé nécessaire de venir assister leurs collègues du Mali qui font face à un contexte difficile s’est convaincu M. Coulibaly qui a aussi précisé que : c’est ensemble que nous ferons l’intégration et reussirons à vaincre le péril que nous connaissons aujourd’hui. Saluant l’engagement de ses hôtes le Président de la Transition a estimé que le rôle de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA est extrêmement important pour les pays de la sous-région, qu’il s’agisse entre autres de la valorisation de nos produits locaux ou de l’atténuation des effets de la cherté de la vie, le Président de la Transition a chaleureusement remercié et encouragé les représentants de la Chambre consulaire communautaire.

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