La sécurité au Mali : Une priorité dans l’agenda diplomatique du nouveau Président du Niger

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Son Excellence Monsieur Bah N’DAW a pris part, ce vendredi 2 avril 2021 à Niamey, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président élu du Niger, M. Mohamed BAZOUM, qui a prêté serment au centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey.

Arrivé très tôt ce matin dans la Capitale nigérienne, le Président de la Transition a été accueilli par le Premier Ministre nigerien M. Brigi RAFINI.

Le Chef de l’État était accompagné du Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration Africaine M. Alhamdou AG ILYÈNE, du Président de la Commission DDR, M. Zahabi Sidi OULD MOHAMED et de son Directeur de Cabinet, Dr Mahamadou Taher TOURE.

Plusieurs chefs d’État africains ont assisté à la prestation de serment parmi lesquels, le Burkinabè Roch Marc Christian KABORE, le tchadien Idriss Déby ITNO ou encore le mauritanien Mohamed Ould Cheick GHAZOUANI, le togolais Faure GNASSINGBÉ, le ghanéen Nana Dankwa AKUFO-ADDO, et le sénégalais Macky SALL.

Le Premier ministre algérien, Abdelaziz DKERAD, avait lui aussi fait le déplacement, accompagné de son Ministre des Affaires étrangères, Sabri BOUKADOUM. Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa FAKI et plusieurs hautes personnalités y ont pris part.

Le Ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves LE DRIAN, représentait le président Emmanuel MACRON lors de la cérémonie.

Agé de 61 ans, M. BAZOUM a été élu à l’issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55 % des voix face à l’ancien Président, Mahamane OUSMANE.

L’événement a été marqué par le discours d’investiture du Président BAZOUM, suivis de la prestation de serment, du discours du Président de la Cour Constitutionnelle et l’octroi des attributs et décorations. Ensuite, la Cour s’est retirée pour permettre au nouveau Président prononcer son discours de programme de société. Il a, tout d’abord, rendu un vibrant hommage à son prédécesseur Mahamadou ISSOUFOU, Lauréat du prix de la Fondation MO IBRAHIM pour son « leadership exceptionnel », avant de rappeler les priorités de son mandat.

M. BAZOUM a estimé qu’en ce qui concernait le groupe État islamique au grand Sahara (EIGS) dont les dirigeants « sont des ressortissants du Maghreb » et qui a ses bases « en territoire malien dans les régions de Ménaka et Gao, le combat sera très difficile aussi longtemps que l’État malien n’aura pas exercé la plénitude de sa souveraineté sur ces régions ».

Il a, par ailleurs, fait remarquer que la situation actuelle du Mali a un impact direct sur la sécurité intérieure de son pays. « C’est pourquoi, notre agenda diplomatique sera centré sur le Mali dans le cadre d’une coordination étroite avec les pays du G5 Sahel, l’Algérie, la France, les États-Unis et les autres membres permanents du Conseil de Sécurité notamment », a-t-il indiqué.

Après son discours d’investiture, le Président BAZOUM accompagné de son épouse a reçu les félicitations des différentes délégations.

Le Président de la Transition et sa délégation ont regagné Bamako en début de soirée.

   

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MOIS DE LA SOLIDARITE ET DE LA LUTTE CONTRE L’EXCLUSION : 200 ménages vulnérables de la Commune I bénéficient de kits alimentaires

Dans le cadre de la 30e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, a lancé les activités à Bamako, en Commune I, dans l’enceinte de la Direction du Développement social et de l’Économie solidaire. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Conseiller spécial du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBÉLÉ, chargé des œuvres sociales. Il était accompagné de deux chargés de mission du Chef de l’État et d’un agent de la Direction administrative et financière de la présidence. Étaient également présents une délégation du ministère de la Santé et du Développement social, un représentant du Gouverneur du District de Bamako, ainsi que la Directrice du Développement social de Bamako. À cette occasion, 200 ménages vulnérables de la Commune I ont reçu chacun un kit alimentaire composé de 50 kg de mil, 50 kg de riz, 20 litres d’huile et cinq kilogrammes de patte alimentaire. Cette action s’inscrit dans la dynamique des œuvres sociales entreprises depuis 2021 sous l’impulsion du Président de la Transition. Sory DIALLO, Coordinateur des Chefs de quartier de la Commune I, a pris la parole au nom des chefs de quartiers pour exprimer leur gratitude. Il a salué l’intérêt porté à la population de la Commune et formulé des prières pour la paix, la stabilité et le progrès du Mali. Timothe TAPO, 1eradjoint au maire de la Commune I, a quant à lui souligné que cette assistance aux personnes vulnérables est devenue une habitude bien accueillie. Il a exhorté le Président de la Transition à poursuivre et renforcer ces actions, notamment dans les quartiers démunis de la Commune I et à travers tout le pays. Le Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye GUINDO, a salué l’initiative du Président de la Transition, qui s’étend sur toute l’année, mais revêt un caractère particulier en octobre. Il a rappelé que la solidarité et l’entraide sont des valeurs fondamentales de la société malienne. Les œuvres sociales, selon lui, accompagnent les actions du ministère pour renforcer la lutte contre l’exclusion sociale et assurer un développement durable au Mali. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition, a souligné que le Mois de la solidarité nécessite l’implication de tous les Maliens. Il a dressé un bilan des œuvres sociales menées depuis 2021 : éclairage public, installations solaires dans les centres de santé, construction d’écoles, forages… Il a également annoncé la distribution prochaine de kits scolaires dans le cadre de la rentrée des classes. Après la remise symbolique des kits, M. Demba KOUMA, porte-parole des bénéficiaires, a pris la parole. « Nous avions faim, mais grâce à ce kit alimentaire, ce sera le bonheur dans nos familles », a-t-il déclaré, avant d’élever des prières pour la paix et le progrès du pays. S’adressant à la presse, le Conseiller spécial a rappelé que « chaque fois que l’occasion se présente, le Président de la Transition fait agir sa solidarité et son patriotisme vis-à-vis des Maliens ». Il a assuré que les œuvres sociales se poursuivront à travers tout le territoire national, au bénéfice de couches diverses de la population.

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Gouvernance : Remise du rapport annuel du Médiateur de la République

Le Médiateur de la République, Mme SANOGO Aminata MALLE a remis, ce lundi 14 aout 2023, son rapport annuel au Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Un rapport qui montre une nette augmentation du nombre d’usagers de cette Autorité indépendante. Créé selon la loi N°97-022 du 14 mars 1997, modifiée par la loi N°2012-010 du 8 février 2012, le Médiateur de la République, en tant qu’Autorité indépendante, a pour obligation de présenter chaque année au Président de la République son rapport annuel. Ce lundi 14 aout 2023, Mme SANOGO Aminata MALLE a honoré à cette tradition désormais ancrée dans la démocratie malienne. « Ce rapport expose singulièrement le nombre, la nature, et la diversité des réclamations dont le Médiateur de la République a été saisi par les usagers des services publics de notre pays », a expliqué Mme le Médiateur de la République. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, les services du Médiateur de la République ont enregistré 268 dossiers de réclamation. Dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique (E.I.D), 334 dossiers ont été réceptionnés à la date du 30 septembre 2022, a indiqué Mme le Médiateur. Ce rapport contient également les interpellations adressées au gouvernement dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique qui se tient chaque année, le 10 décembre, en commémoration à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un espace qui imprime à « notre Peuple, une culture démocratique nationale et impulse de façon significative, la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens », a expliqué le Président GOITA. Le rapport 2022 du Médiateur de la République s’articule autour de quatre parties essentielles : la gestion des réclamations et des demandes d’interpellations, les autres activités du Médiateur de la République, le rôle de la médiation internationale et le renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur. Enfin, les commentaires et les recommandations du Médiateur de la République. Le Médiateur de la République formule non seulement des commentaires sur certains dysfonctionnements, mais aussi fait des propositions et des suggestions. Au cours de l’année écoulée, le Médiateur a formulé des commentaires sur trois problématiques majeures : l’inexécution des décisions de justice, la problématique du paiement des salaires et des cotisations sociales, la moralisation des procédures de passation et d’exécution des marchés publics. Durant la période en revue, le Médiateur a émis 4 recommandations : la gestion de la carrière des agents des collectivités territoriales et la gouvernance locale, la bonne distribution de la justice et la bonne gouvernance, les difficultés liées à l’exécution des contrats et marchés publics, la protection sociale. Le Président de la Transition a souligné l’importance de cette cérémonie dans le cadre de la refondation de l’État. « Les analyses du présent Rapport révèlent les dysfonctionnements de notre Administration dans la gestion quotidienne et sonnent l’alerte, afin d’en corriger les insuffisances et les dérives », a expliqué le Chef de l’État. Le Président de la Transition a rassuré que les observations et les recommandations pertinentes énoncées « dans le présent Rapport seront prises en charge, notamment dans le maillage de l’action gouvernementale et en donnant une grande importance au contrôle plus accru tant au niveau des structures que des personnes ». Selon ses précisions, les réformes politiques et institutionnelles envisagées dans la Constitution, promulguée le 22 juillet 2023, permettront « d’améliorer la gouvernance dans le service public pour répondre au Mali Kura de nos vœux ». En tant que protecteur et défenseur du citoyen, le Médiateur de la République est un maillon essentiel de la « consolidation de l’État de droit et de la promotion de la bonne gouvernance, indispensables à la préservation de la paix sociale

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