Lutte contre le terrorisme : La Force Takuba aux côtés des FAMAs

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Le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW  a reçu en audience, ce jeudi 1er avril 2021 au Palais de Koulouba, Mme Florence PARLY, Ministre des Armées françaises, accompagnée de ses homologues tchèque et estonien, respectivement M. Lubomir METNAR et M. Kalle LAANET.

« Nous avons partagé avec le Président notre détermination  à continuer notre combat contre le terrorisme. Nous sommes venus ensemble pour aller à la rencontre des militaires maliens, français, tchèques, estoniens, suédois, et italiens de la Task Force Takuba, qui est une force intégrée à l’opération Barkhane et composée de forces spéciales européennes et maliennes, entièrement consacrée à l’accompagnement aux combats des unités maliennes », a déclaré Mme Florence PARLY au sortir d’audience avant de saluer les premiers succès opérationnels de la Task Force Takuba qui a été déjà déployée dans les dernières opérations majeures de Barkhane.

« Nous sommes fiers de pouvoir déclarer ensemble aujourd’hui la pleine capacité opérationnelle de la Task Force Takuba. C’est une étape importante pour les militaires maliens avec qui nos forces peuvent aujourd’hui former un partenariat de combat de plus en plus efficace. Ils font preuve de courage et de beaucoup de combativités face à l’ennemi et j’aimerais rendre hommage à leur engagement et avoir une pensée particulière aux 33 soldats maliens récemment tombés au combat », a ajouté la Ministre des Armées françaises.

 

« Aujourd’hui notre message est simple », insiste Mme PARLY, pour qui, « les européens se tiennent aux côtés des maliens ». « L’ensemble des forces, la Force Conjointe du G5 Sahel, Takuba, l’EUTM et MINUSMA ont un seul objectif, affaiblir et défaire la menace terroriste qui est portée par Daesh et Al-Qaïda contre nos sociétés. Seule notre unité nous permettra de vaincre le terrorisme et de faire prévaloir la paix et la stabilité au s
Sahel », a-t-elle assuré.

Pour son homologue tchèque, M. Lubomir METNAR, « c’est l’effort conjoint et sychronisé au plan international qui représente le moyen le plus efficace pour combattre le terrorisme ainsi que pour assurer la paix et la stabilité non seulement au Mali, mais aussi dans la région entière ».

Quant à M. Kalle LAANET, Ministre estonien de la Défense, il a indiqué que son pays est l’un des premiers à rejoindre Barkhane . «  Aujourd’hui nous contribuons à l’entrainement des troupes maliennes au sein de la Task Force Takuba et c’est un honneur de déclarer la capacité opérationnelle de la Task Force Takuba ici à Bamako ,nous sommes fiers d’aider les troupes maliennes dans la sécurité du pays », a-t-il affirmé.

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Exécution officielle de La Confédérale, hymne de l’AES

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce lundi 9 juin 2025, la cérémonie officielle d’exécution de La Confédérale, l’hymne de l’AES, au palais de Koulouba. Cette cérémonie de haute portée symbolique a enregistré la présence des Conseillers spéciaux, des Chefs de Service et de Cellule, des Conseillers techniques et des Chargés de mission de la Présidence de la République. Il faut aussi noter la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, des Chefs de service rattachés à la Présidence, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, voire des Forces armées et de sécurité. Cette cérémonie d’exécution de La Confédérale était conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle. L’hymne a été exécuté par la fanfare. À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse dans laquelle il précise la portée symbolique de cette montée des couleurs avec l’exécution de l’hymne de l’AES. « Il est tout d’abord important de rappeler que la Confédération des États du Sahel est une entité juridique de nature étatique », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’AES dispose, en plus de l’hymne, d’une devise (Un Espace — Un Peuple — Un Destin) ainsi que d’un drapeau. « Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles », a souligné le Chef du Gouvernement, tout en indiquant que l’hymne n’est pas qu’une simple composition de mélodies. Cet hymne sahélien « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ». À travers cet hymne, l’objectif recherché par les pères fondateurs de l’AES est de galvaniser de manière permanente les troupes. Grâce à cet hymne, explique le Général Abdoulaye MAÏGA, « nous avons compris que, suivant la vision des Chefs d’État, nous sommes tous des soldats, c’est-à-dire aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations et tous les civils de la Confédération AES ». Le Premier ministre a aussi saisi l’occasion pour expliquer les messages essentiels que véhicule La Confédérale. Ce qui voudrait dire que cet hymne sera intégré prochainement dans le programme éducatif. « Je pense qu’il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. Mais au-delà de la vulgarisation, comme je l’ai dit, nous avons l’obligation de nous l’approprier ». Il faut noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est faite de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel, ce lundi 9 juin 2025, tout comme ce fut le cas pour la montée du drapeau de l’AES le 3 mars 2025.

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Mali-Burkina Faso

Coopération bilatérale : échange d’expériences entre les bureaux de communication des Présidences du Mali et du Burkina Faso

Une délégation de la Direction de la Communication et des Relations publiques de la Présidence du Burkina Faso est arrivée au Mali, le 22 mai 2023, dans le cadre d’une mission de partage d’expériences avec la Cellule de communication et des Relations publiques de la Présidence de la République du Mali. À leur descente d’avion à l’aéroport international Président Modibo KEITA de Bamako Sénou, la délégation conduite par NOUFE Djourmité Nestor, Directeur de la Communication et des Relations publiques de la Présidence de la République du Burkina Faso a été accueilli par le Coordinateur de la Cellule de la Communication et des Relations publiques de la Présidence du Mali, le Lieutenant-colonel Baba CISSE. Ce mercredi, les deux délégations ont eu, en début de matinée, une séance de travail au cours de laquelle elles ont partagé leurs outils et canaux de communication ainsi que leur stratégie. Après la présentation de l’équipe des deux bureaux de communication, le Lieutenant-colonel Baba CISSE a exposé la stratégie de communication de sa cellule, les dates charnières de la Transition ainsi que le rôle de sa cellule. Il a rappelé l’environnement particulier dans lequel les deux transitions évoluent. Un environnement marqué par la désinformation et la manipulation. Le Lieutenant-colonel Baba CISSE a indiqué que cette visite traduit le renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Mali. Il a rappelé à l’occasion les tensions géopolitiques et géostratégiques qui imposent la tracée par les deux pays en Transition de leurs propres voies afin de se libérer de la tyrannie informationnelle, a-t-il souligné. « Travailler à avoir des États souverains s’assume entièrement », a souligné NOUFE Djourmité Nestor, Directeur de la Communication et des Relations publiques de la Présidence du Burkina Faso. Il a ensuite présenté le palais de Kossiam, leurs stratégies, les activités de communication ainsi que leurs missions. Il a également présenté leurs outils et leurs canaux de communication. Les deux bureaux de communication se sont réjouis de ces échanges fructueux qui vont leur permettre d’être plus performants dans leur traitement de l’information. Le Coordinateur de la Cellule de la Communication et des Relations publiques de la Présidence du Mali a transmis les salutations du Colonel GOITA à son homologue du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Le Directeur de la Communication et des Relations publiques du Burkina Faso a également transmis les salutations du Président TRAORE à son homologue malien. Les deux bureaux de communication ont ensuite été reçus par la Haute autorité de la Communication, en début d’après-midi, le ministre de la Communication ainsi que le Premier ministre de la Transition, en fin d’après-midi. Partout où ils se sont rendus, des conseils leur ont été formulés pour le perfectionnement de leur travail de Communication. Au cours de ces séances de partage d’expériences, le Chef du Gouvernement a rappelé aux deux bureaux que ce chantier de rapprochement des deux pays a déjà été balisé par le Colonel Assimi GOITA et le Capitaine Ibrahim TRAORE.

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JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.

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