Lettre d’orientation du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, au Premier Ministre et au Gouvernement de Transition

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Tout en vous souhaitant la bienvenue dans l’architecture institutionnelle de la Transition et anticipant une excellente collaboration entre la Présidence et la Vice-Présidence, vous me permettrez d’adresser, en votre nom et en le mien, nos vives félicitations au Premier ministre, Chef du gouvernement. Sa nomination, le 27 septembre 2020 n’est pas indifférente.
Monsieur le Vice-Président,
Tout en vous souhaitant la bienvenue dans l’architecture institutionnelle de la Transition et anticipant une excellente collaboration entre la Présidence et la Vice-Présidence, vous me permettrez d’adresser, en votre nom et en le mien, nos vives félicitations au Premier ministre, Chef du gouvernement. Sa nomination, le 27 septembre 2020 n’est pas indifférente.
Elle constitue un jalon, en ce tournant capital de notre évolution en tant qu’Etat. Nul doute qu’il est le premier à en être conscient.
Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement,
Le choix porté sur votre personne se justifie amplement. Il s’explique par votre riche carrière qui vous aura permis d’acquérir une solide connaissance de l’administration publique et des arcanes de la diplomatie. Ce sont autant d’atouts décisifs en ce temps où notre réussite collective dépend de notre aptitude à négocier, notre volonté d’aller au consensus et notre capacité à nous rassembler.
Je ne doute pas qu’en homme de missions, vous avez pris l’exacte mesure de la responsabilité qui est désormais vôtre.
Le pays demande des résultats et nous lui avons promis des résultats.
Votre gouvernement doit donc se mettre immédiatement à la tâche. Vous lui avez fixé le cap le mardi 06 octobre lors du premier conseil de cabinet que vous avez tenu avec les ministres.
Le gouvernement est sous votre autorité, votre entière autorité. Evaluez-le de manière régulière, méthodique et rigoureuse. N’ayez aucune tolérance pour l’insuffisance de résultats, le manque de solidarité gouvernementale, l’inobservance des règles de la comptabilité publique ! Là-dessus, vous aurez tout mon soutien !
Mesdames et messieurs les Ministres,
A vous toutes, à vous tous, il me plaît de réitérer mes chaleureuses félicitations. Votre choix est dû à vos compétences propres ainsi qu’à votre engagement à tirer le Mali vers le haut. Cette tâche sera ardue. Mais la mission est noble et exaltante.
La Charte Nationale et la feuille de route de la Transition issues de la grande concertation qui a rassemblé les Maliens les 11, 12 et 13 septembre dernier, balisent notre chemin. Nous avons donc des missions précises.
Notre pays doit renouer avec la pleine légalité constitutionnelle, avec un président de la République élu dans les délais prescrits, et si possible avant.
Le grand bond en avant est également indispensable dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Nous le devons à ce pays qui nous a fait confiance et nous le devons aux centaines de soldats, maliens comme des forces alliées, tombés au front ainsi qu’à la mémoire de nombreux civils disparus.
Il nous incombe dans le même temps, de promouvoir une saine gouvernance de nos ressources financières.
Le Mali doit enfin jeter les bases d’une refondation nationale devenue nécessaire sur bien des plans afin de mieux asseoir le vivre ensemble, mettre sa jeunesse au travail, revaloriser son école et sa santé.
Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Tout cela, nous devons nous y attaquer en dix-huit mois. Il y a ce que nous devons réaliser entièrement car c’est l’essence de la transition. Je veux parler des élections générales (référendaire, présidentielle et législatives).
Chaque pas que vous posez doit davantage rapprocher le Mali de l’échéance d’élections organisées dans la transparence, dans la régularité, dans le respect des textes et instruments qui régissent les élections, j’allais dire dans le respect scrupuleux des normes démocratiques afin que les vaincus félicitent les vainqueurs.
La fâcheuse tradition des crises post électorales doit désormais être un vieux souvenir pour ce grand pays qui est capable de relever chacun de ses défis.
Faites-en sorte que tous les textes qui doivent être relus le soient. Faites-en sorte que le fichier électoral ne soit plus source de controverses et de divisions, mais au contraire l’objet d’un consensus vérifié.
Faites-en sorte que le coût des élections soit conforme aux maigres moyens d’un pays en guerre contre le terrorisme, la maladie, la faim, la pauvreté !
Faites-en sorte enfin que la Transition soit le plus neutre possible entre les candidats et veillez à l’application correcte du code électoral !
Mais même tenir ces élections, il est des missions qu’il nous incombe de continuer, voire de renforcer.
La sécurisation et la stabilisation du territoire national est de celles-ci. Il vous faudra, prêter une attention particulière à cette question.
Depuis huit ans, nous sommes en guerre. C’est une guerre que nous n’avons pas voulue. Mais il n’y a pas d’autre choix que de la faire, de la faire sans faiblir, de la faire quoiqu’il nous en coûte.
Les moyens de nos forces de défense et de sécurité méritent d’être renforcés.
En même temps, les faiblesses au niveau de la stratégie doivent être corrigées et les failles humaines combattues. L’ennemi est connu et le vaincre est possible. A défaut de gagner tout de suite, cette guerre que je sais de longue haleine, nous devons remporter des victoires rassurantes.
Dans le temps qui nous est imparti, nous devons extirper de nos rangs les soldats qui ne font pas honneur à la tenue. Les exactions contre les civils, je reviens là-dessus, ne peuvent être que combattues. Leurs auteurs doivent être recherchés et jugés. L’armée doit assurer et rassurer le peuple. Elle n’a pas d’autre vocation.
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames et messieurs les ministres,
La dimension politique de la grave crise que traverse notre pays ne peut être passée sous silence. A cet effet, la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation doit être redynamisée sans tarder autant que doivent être encouragées les initiatives concourant au retour de la paix et du vivre ensemble au Centre du Mali. La paix est le but, tout le reste doit concourir à l’atteindre et à la préserver.
Notre crise multiforme appelle, tout le monde en convient, une refondation de l’Etat.
La transition sera trop courte pour voir aboutir les réformes que cette refondation implique. Mais l’Etat est continuité et une grande part du travail est faite, comme les travaux du Dialogue National Inclusif le démontrent.
J’ai promis l’opérationnalisation des mécanismes de suivi de la mise en œuvre des recommandations de cet important Forum qui a été salué comme un grand moment de notre Histoire.
Je vous saurai gré de la diligence avec laquelle, cette promesse sera réalisée.
Monsieur le Premier ministre,
Le Vice-Président et moi-même attachons le plus grand prix à l’exécution diligente des missions de la Transition.
Efficacité sans aucun doute, mais probité également. La probité n’est pas négociable et elle s’impose à nous tous pour relever le défi du Mali nouveau que les Maliens attendent.
Notre honneur est dans notre intégrité. L’avenir de la jeunesse malienne est dans notre intégrité. Le destin du pays est dans notre intégrité. Il n’y aucune possibilité pour moi de transiger sur cet impératif.
Aucun d’entre nous ne sera au-dessus de la loi. Notre seule raison d’être est de travailler à satisfaire notre peuple.
C’est le serment que j’ai prêté. Je n’y dérogerai pas.
Chaque centime de ce peuple doit être judicieusement utilisé et je veillerai à ce qu’il le soit. Utiliser rigoureusement les deniers publics, c’est aussi réajuster le train de vie de l’Etat.
Le combat contre le fléau de la corruption sera concession aucune. Elle doit se faire d’abord par notre propre irréprochabilité en tant que dirigeants. Mais elle doit se faire également à travers les réformes systémiques. Il est de ce fait nécessaire que le gouvernement puisse avancer sur certains chantiers évoqués dans les journées de concertation nationale plus récemment et au cours de forums antérieurs.
L’imprescriptiblité du crime d’atteinte aux deniers publics est un de ces chantiers, de même que la lutte acharnée contre l’impunité et la suppression du privilège de l’immunité lorsque les deniers publics sont en cause. C’est à ce prix que la morale publique sera restaurée et que l’avenir de la nation majeure que nous sommes sera sauvé.
A vous toutes, à vous tous, bonne mission et que Dieu veille sur le Mali !
                                                            Bamako, le 9 octobre 2020
                                                                 SEM BAH N’DAW
                                                                        Président de la Transition, Chef de l’Etat

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63e anniversaire d’indépendance : une célébration sous le signe du sursaut national et de la défense de la patrie

Le vendredi 22 septembre 2023, le Mali a commémoré, dans la plus grande sobriété, le 63e anniversaire de son accession à l’indépendance. Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a procédé, tôt le matin, au traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au Monument de l’Indépendance. Il a ensuite présidé la cérémonie de prise d’armes au Génie militaire de Bamako après le dépôt de la gerbe de fleurs sur la stèle du mémorial militaire. Ce 63e anniversaire est placé sous le signe du sursaut national pour la défense de la patrie. Ces cérémonies ont enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, des Chefs d’États-majors Général des Armées, ainsi que des partenaires et amis du Mali, mais aussi des corps constitués. Après le défilé militaire, le Président de la Transition a accordé une interview au cours de laquelle il a rendu un hommage mérité au feu Président Modibo KEITA et à ses fidèles compagnons pour avoir permis au Mali d’accéder à son indépendance par leur lutte. Le Chef suprême des Armées a ensuite expliqué les raisons de la décision de sursoir aux activités festives de ce 63e anniversaire. « Il était important pour nous de manifester notre compassion vis-à-vis des familles endeuillées ». L’objectif est de réorienter les fonds à l’assistance des familles endeuillées, des rescapés de l’attaque barbare et lâche contre le bateau « Le Tombouctou », mais également de soutenir les sinistrés dans les différentes régions du Mali. Cela est d’autant plus important que le Mali est un pays de solidarité légendaire, a expliqué le Président de la Transition. Le Chef de l’État a profité des activités de ce 63e anniversaire pour donner des explications sur la détérioration soudaine de la situation sécuritaire du pays, mais aussi sur le départ de la MINUSMA. Outre cela, le Président GOITA a réitéré l’engagement des autorités de la Transition à lutter avec détermination et de façon efficace contre la corruption et la délinquance financière. Ces fléaux sont, selon ses explications, facteurs de stabilité. Un autre point évoqué par le Chef de l’Etat dans son allocution, a été la mise en place de l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16 septembre dernier. Une Alliance composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Trois pays, selon le Président de la Transition, qui partagent les mêmes défis en termes de lutte contre le terrorisme, mais aussi de développement. Des pays qui partagent également les mêmes frontières. « Cette Alliance est une bonne initiative qu’il faudra consolider dans les jours à venir pour le grand bonheur de nos peuples », exhorte le Président GOITA. Le Chef de l’État a, de nouveau, salué la résilience du peuple malien. Une résilience qui a permis aujourd’hui aux autorités de la Transition de se focaliser sur l’essentiel. Il exhorte donc le peuple à la cohésion sociale en vue de faire face à la menace commune qu’est le terrorisme. S’adressant aux hommes de médias, le Chef suprême des Armées a demandé plus de patriotisme aux journalistes. Ces professionnels de l’information doivent veiller à ne pas se prêter aux jeux des ennemis de la nation, qui mènent une véritable campagne de propagande. Le Chef de l’État exhorte donc les hommes de médias d’éviter d’inonder les réseaux sociaux de propos de nature à démoraliser les troupes engagées sur le terrain. « On est journaliste parce qu’on est en vie. À l’instant où on n’est plus en vie, on ne sera plus en mesure d’informer ou de communiquer », a-t-il expliqué. Toutefois, il a félicité et encouragé tous les journalistes, qui motivent à leur manière, les Forces de défense et de sécurité en les encourageant à la défense de la patrie. Il a réitéré son appel à l’Union sacrée autour des FAMA, dont il salue la détermination et le dévouement. Le Président de la Transition rassure tous les Maliens que la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire finale, à savoir pacification totale du Mali, le retour des services sociaux de base au bénéfice des populations. Il a enfin souhaité bonne fête d’indépendance à tous les partenaires sincères du Mali ainsi qu’au peuple malien.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 18 OCTOBRE 2023 CM N°2023-43/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 18 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, Chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°2023-0242/PT-RM du 14 avril 2023 portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion au Mali. Dans le cadre de la résolution de la crise que notre pays connait depuis 2012 et en vue d’asseoir une paix durable, le Gouvernement a signé avec les Mouvements armés, l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger. Cet Accord prévoit dans ses mécanismes, la mise en place des structures chargées exclusivement du processus de désarmement-démobilisation-réinsertion et d’intégration de l’ensemble des combattants des Mouvements armés signataires. La Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion a été créée dans ce cadre. Des insuffisances sont apparues dans l’application du décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de ladite Commission. Le présent projet de décret est adopté pour corriger ces insuffisances. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au contrôle et à la surveillance des travaux d’aménagement du tronçon urbain de la route nationale n°27 (Bamako- Koulikoro), à Bamako en République du Mali. Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement de Bureaux d’Etudes GTAH/LOBOU CONSEILS/ECI pour un montant d’un milliard 198 millions 260 mille francs CFA hors taxes et hors droits de douanes et un délai d’exécution de 38 mois. Le projet de décret adopté permettra un meilleur suivi et une exécution correcte des travaux. 3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret déclarant Pupilles de l’Etat en République du Mali ; b. un projet de décret déclarant Pupilles de la Nation en République du Mali. La Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 institue les pupilles de la Nation et les Pupilles de l’Etat en République du Mali et fixe les conditions à remplir par l’enfant mineur pour bénéficier du statut de pupille. En application des dispositions de cette loi, les projets de décret adoptés accordent le statut de Pupilles de l’Etat à 41 enfants et celui de Pupilles de la Nation à 225 enfants qui bénéficieront entre autres : – de la prise en charge des frais de soins médicaux ou du ticket modérateur ; – de la prise en charge des frais de scolarité au niveau de l’enseignement fondamental et secondaire ; – de la prise en charge des frais d’apprentissage et de formation professionnelle ; – de l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur ; – du placement ou de l’adoption en institution spécialisée. 4. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°5598 de la Commune IV du District de Bamako. La parcelle de terrain d’une superficie d’un hectare 25 ares et 48 centiares est affectée pour satisfaire les besoins de construction des bureaux de la Direction nationale de l’Aménagement du Territoire et de la Direction nationale de la Population. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION – Gouverneur de la Région de Ménaka : Colonel-major Amadou CAMARA. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Inspecteurs à l’Inspection Générale des Armées et Services : Colonel-major Jean Claude COULIBALY ; Colonel Moussa MALLE. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU DIALOGUE SOCIAL – Secrétaire Général : Monsieur Mamadou KONTA, Administrateur Civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE – Chargé de mission : Monsieur Mahamadou CISSE, Gestionnaire AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE – Chargé de mission : Monsieur Hadi Niani TRAORE, Criminologue/Analyste ; Madame TRAORE Oumou NANGO, Inspecteur des Finances Locales ; Madame Bintou Youssouf KEBE, Auditeur-comptable. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION – Directeur National du Cadastre : Monsieur Youssouf COULIBALY, Ingénieur des Constructions Civiles. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a informé le Conseil des Ministres de la suspension des primes et indemnités des membres du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité, à l’exception des représentants du Gouvernement et de ceux des Mouvements de l’Inclusivité. Le Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité, mis en place par le Décret n°2016- 0401/P-RM du 09 juin 2016, a pour mission la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité. Le Décret n°2017-0544/P-RM du 22 juin 2017 fixe les avantages accordés à ses membres. La mesure de suspension des primes et indemnités à l’encontre des représentants de la Coordination et de ceux de la Plateforme se justifie, notamment, par : – la suspension unilatérale de leur participation aux activités des structures de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger ; – la déclaration officielle de guerre à l’Etat du Mali ainsi que les

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Soutien à la Transition au Mali, au Burkina Faso et au Niger : un marcheur remet les trois drapeaux au Secrétaire Général de la Présidence

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