Visite des délégations de Communication des présidences du Burkina Faso et du Mali à l’ORTM et à la Tour de l’Afrique

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Échange d'expériences Mali-Burkina Faso
Les deux bureaux de Communication des présidences du Burkina Faso et du Mali poursuivent leurs séances de travail à Bamako. Après la Haute autorité de la communication et quelques départements ministériels, les deux délégations se sont rendues, le 25 mai dernier, à l’Office de radio et de télévision du Mali (ORTM) et à la Tour de l’Afrique pour des échanges d’expériences, mais aussi et surtout pour attirer les attentions sur l’importance de l’unité africaine dans ce contexte de bouleversement géopolitique et géostratégique.
Après une visite guidée dans les studios de l’Office radio et télévisions du Mali ainsi que dans leurs archives, le Directeur Général de l’ORTM, Alassane DIOMBELE, a rappelé l’historique de sa structure tout en remerciant les efforts du Président de la Transition pour l’amélioration des conditions de travail de ce média d’État. Ce fut le lieu pour lui de reconnaitre l’intérêt particulier qu’accorde le Chef de l’État à ses médias publics.
M.DIOMBELE a insisté sur sa bonne collaboration avec la Cellule de communication de la Présidence de la République du Mali qui lui accorde une attention particulière et l’associe toujours aux grands évènements du Chef de l’État. Le Directeur Général de l’ORTM a saisi cette occasion pour expliquer le fonctionnement de sa structure ainsi que les futurs projets visant notamment la numérisation et la décentralisation de ce média public.
Le Coordinateur de la Cellule de la Communication et des Relations publiques de la Présidence du Mali a remercié le Directeur de l’ORTM tout en témoignant la bonne qualité de leur collaboration dans le cadre du service public.
Le Directeur de la communication du Burkina Faso, NOUFE Djourmité Nestor, a souligné qu’il est important d’avoir l’accompagnement des médias publics en vue de relever les défis auxquels les deux pays sont confrontés. « Les médias publics sont les partenaires avec lesquels nous travaillons dans le cadre de l’accompagnement de nos autorités et aussi en vue de faire véhiculer la bonne information, sensibiliser et éduquer la population », a-t-il précisé tout en expliquant que les deux pays ont un ennemi commun.
Selon ses précisions, il était donc important de venir s’enquérir des conditions de travail de l’ORTM et de sa collaboration avec la Présidence de la République du Mali. NOUFE Djourmité Nestor se dit être séduit par la qualité des hommes qui animent l’ORTM, mais aussi ses installations. Il a surtout impressionné par la numérisation des fichiers datant des années 1950. C’est une bonne école qui va certainement servir les visiteurs du jour.
Après l’Office de radio et télévision du Mali, les deux délégations se sont rendues à la Tour de l’Afrique, à l’occasion de la Journée de l’Union africaine. Elles ont eu droit à une présentation du monument avant une visite guidée tout au long des 10 étages que compte ce joyau architectural, symbole de l’unité africaine.

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Prix d'excellence robotique

Recherche scientifique : le Chef de l’État décerne des prix aux jeunes génies en robotique faisant honneur au Mali sur le plan international

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a remis, ce mardi 6 juin 2023, des prix d’excellence aux élèves ayant participé aux compétitions internationales de robotique. Cette cérémonie célèbre l’excellence en milieu universitaire. En prélude à la pose de la première pierre du Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique du Mali, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a remis des prix d’excellence aux jeunes qui font honneur au Mali sur la scène internationale, à l’exemple de la compétition de robotique à Dakar, du concours d’agrégation du CAMES à Abidjan, du Prix du Président de la République sénégalais pour la recherche et de l’hackathon UNESCO-INDIA-AFRICA. « Le premier dividende que nous tirons de ces prix obtenus, de ces médailles récoltées, de travaux scientifiques de référence dans le monde, est que notre système, malgré ses énormes défis, produit des résultats encourageants, dont nous devrons tous rester fiers », a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Amadou KEÏTA. Il précise que les élèves et étudiants maliens ont fait la « preuve que le Mali est un leader en Afrique sur les questions de robotique et de sciences techniques et technologiques ». Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est un témoignage parfait de la vision du Président de la Transition de « faire de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique un puissant levier de l’émergence du Mali ». Selon les précisions du Pr Amadou KEÏTA, « rien ne peut plus arrêter les jeunes du Mali dans leur ascension vers le toit du monde dans les domaines des technologies ». Cette reconnaissance de l’excellence par le Président de la Transition comporte un triple symbolique. D’une part, elle réaffirme son attachement aux valeurs de reconnaissance du mérite et crée une saine émulation entre les enfants du pays. D’autre part, c’est une manière de redonner à chaque Malien des raisons de croire en son pays, a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Le Prix d’Excellence du Président de la Transition que vous recevez ce jour restera certainement l’un des meilleurs souvenirs de votre vie. Mais, il n’est pas une fin en soi », a déclaré le Pr Amadou KEITA tout en précisant aux récipiendaires que par la remise de ce prix, « le Président de la Transition vous engage à encore vous surpasser pour inscrire notre pays, dans les prochaines années, sur la liste des pays ayant mis la robotique et l’intelligence artificielle au service de leur développement ». Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rappelé les différentes compétitions auxquelles le Mali a pris part ces dernières années. Au niveau mondial, le Mali a pris part à des compétitions à Washington en 2017, à Tallin (Estonie) en 2018 et au Texas en 2023. Sur le continent africain, il a pris part à des compétitions à Dakar en 2017, 2018 et en 2022 et à Accra en 2019. Au cours de ces différentes compétitions, le Mali a obtenu 13 médailles dont 6 en or, 5 d’argent et 2 médailles de bronze. Le Pr Amadou KEITA reste convaincu qu’avec les « jeunes génies de RobotsMali et nos chercheurs du futur Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique, nous saisirons les opportunités de ces domaines scientifiques pour créer de la valeur pour notre pays et le hisser au rang de ceux qui comptent ». À la suite de la remise des attestations de reconnaissance à ces jeunes qui font l’honneur du Mali à travers le monde, par le Président de la Transition, la représentante des récipiendaires, Zainabou DIAWARA, a indiqué qu’à travers cette consécration pour leur participation aux différentes compétitions de robotique, le Chef de l’État donne un message important : « la patrie n’oublie ses enfants et elle n’oublie pas de célébrer leurs exploits à travers le monde ». Elle a remercié le Président GOITA ainsi que toutes les autorités maliennes pour leur accompagnement sans faille. « Le succès qui est célébré aujourd’hui est celui de tous ces enfants qui ont sacrifié une partie de leurs week-end, pendant plusieurs mois, pour apprendre la programmation des robots, leur fonctionnement et les règles des différentes compétitions », a souligné Zainabou DIAWARA tout en rassurant que les enfants du Mali sont conscients des moments difficiles que traverse leur pays. Ce qui les motive davantage à être excellents dans tous les domaines pour relever les différents défis, a-t-elle rassuré. Des élèves de RobotsMali ont fait des démonstrations des robots devant le Chef de l’État, avant la photo de famille des récipiendaires avec le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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