Tournée sous-régionale de SEM Bah N’DAW : Acte solennel de la Journée des Forces Armées bissau-guinéennes

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Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW et son homologue bissau-guinéen, SEM Umaro Sissoco EMBALO ont vécu ensemble une journée historique, symbolique et solennelle, ce lundi 16 novembre 2020. Ils ont pris part à l’Acte solennel de la Journée des Forces Armées bissau-guinéennes, célébrée chaque 16 novembre.
Les festivités de cet Acte solennel se sont déroulées au Camp « Amura » de l’État Major Général des Forces Armées Bissau-Guinéennes (CEMGFA). La cérémonie a été marquée par des interventions, l’exécution de l’hymne national, la revue des troupes, la décoration d’officiers et le défilé militaire.
Cette journée est d’autant plus historique que c’est celle choisie par SEM Umaro Sissoco EMBALO pour déplacer la sépulture de l’ancien Président assassiné en 2009, Général João Bernardo VIEIRA dit Nino VIEIRA pour la placée dans le mausolée de l’État bissau-guinéen, avec l’accord de la famille.
Au cours de la cérémonie, les Présidents N’DAW et EMBALO ont successivement déposé des gerbes de fleurs sur le cercueil de l’ancien Président Nino VIEIRA et lui ont rendu hommage. C’était en présence de la première Dame, Mme Denisia REIS EMBALO, de la veuve du défunt et de plusieurs membres de sa famille dans une ambiance symbolique et pleine d’émotion.
Après la cérémonie, les deux Chefs d’État se sont rendus au Palais présidentiel pour un entretien, élargie aux deux délégations à l’issue duquel ils se sont adressés à la presse.
Une occasion pour SEM Umaro Sissoco EMBALO de remercier son hôte du jour pour la visite, surtout en cette journée historique pour son pays.
Le Chef de l’Etat a lui aussi manifesté toute sa reconnaissance à son homologue pour l’accueil chaleureux. Il a ainsi rappelé que le Président EMBALO a été le seul à se rendre à son investiture, le 25 septembre dernier: « J’en ai saisi la portée. Son engagement à mes côtés dès le départ m’a été d’une grande aide. Il était de mon devoir de venir le remercier ».
Auparavant, le Chef de l’Etat s’était rendu au monument d’Amilcar CABRAL où il a déposé une gerbe de fleurs. C’était en compagnie du Premier ministre bissau-guinéen, M. Nuno Gomes NABIAN et des Ministres maliens en charge des Affaires étrangères et des Maliens de l’Extérieur, SEM Zeïni MOULAYE et M. Alhamdou AG ILYENE.

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Audience du Président de la Transition avec le Chef de la MINUSMA : retour sur une décennie de partenariat fructueux

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience le vendredi 22 décembre 2023 au Chef de la MINUSMA, El Ghassim WANE, en fin de mission au Mali. Cette rencontre revêtait une importance particulière alors que « nous sommes actuellement engagés dans la phase de retrait […], conformément à la résolution 2690 ». Un processus qui arrive presque à terme, puisqu’il ne reste que quelques unités à retirer d’ici au 30 décembre, a précisé le Chef de la MINUSMA. En tant que chef de la MINUSMA, M. El Ghassim WANE a tenu à exprimer ses adieux au Président de la Transition, geste qu’il a également accompli auprès d’autres autorités maliennes. Cette audience lui a offert l’occasion de, non seulement saluer le succès du processus de retrait, mais également de réfléchir brièvement sur la décennie de coopération entre la MINUSMA et le Mali. Au cours de ces dix années, « la MINUSMA a joué un rôle actif et déterminant en appui au processus de paix, ainsi qu’à la transition en cours au Mali, visant à rétablir le pays dans l’ordre constitutionnel. La MINUSMA a participé activement, aux côtés de la CEDEAO et de l’Union africaine, aux dialogues cruciaux qui ont déterminé la durée et les modalités de la transition », a précisé le Chef de la mission onusienne, tout en évoquant le bilan de la coopération entre le Mali et la MINUSMA, qu’il estime « positif ». Selon M. WANE, de nombreux projets, coordonnés avec les autorités maliennes, ont été mis en œuvre au bénéfice des millions populations. Poursuivant ses propos, il a indiqué que la protection des populations a été une priorité, malgré les défis inhérents aux opérations de maintien de la paix, confrontées à une menace terroriste persistante. Bien que toutes les missions n’aient pas été parfaitement accomplies, la MINUSMA reconnaît que des leçons peuvent être tirées pour améliorer les approches futures. À cet égard, le président de la Transition a exprimé sa gratitude envers M. El Ghassim WANE et toute l’équipe de la MINUSMA pour leur engagement et leurs efforts déployés au cours de cette période cruciale. Il a également partagé l’espoir commun d’un Mali durablement pacifié et sécurisé. Rappelons que le retrait de la MINUSMA avait été adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies suivant la résolution 2690, le 30 juin 2023,  suite à de nombreuses plaintes au sujet de l’inadéquation de la MINUSMA face à la nature de la menace à  laquelle elle était censée appuyer le Mali de manière efficiente. A ce jour, les Forces Armées Maliennes se sont souverainement  redéployées sur les anciens sites occupés par la MINUSMA.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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Présentation de lettres de créances à son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat a reçu cinq nouveaux Ambassadeurs accrédités dans notre pays, ce jeudi 16 mars 2023, dans la salle des banquets de Koulouba qui aura servi de cadre pour le ballet diplomatique. . Il s’agit respectivement de leurs Excellences : -Madame Rachna KORHONEN, Ambassadeur agréé des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République du Mali; -Madame Katharine Marjorie RANSOME, Ambassadeur agréé du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès du Mali ; -Docteur Benson Alfred BANA, Ambassadeur agréé de la République de Tanzanie auprès de la République du Mali, avec résidence à Abuja ; -Monsieur Luiz Manuel de MAGALHAES De Albuquerque VELOSO, Ambassadeur agrée de la République Portugaise, avec résidence à Alger ; -Madame Berenice Abigail OWEN-JONES, Ambassadeur agréé de l’Australie auprès de la République du Mali, avec résidence à Accra. Cette cérémonie de présentation de lettres de créances a été pour chacun des nouveaux diplomates désormais accréditées dans notre pays, l’occasion de transmettre à Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État, les chaleureuses salutations de leurs Chefs d’État respectifs, mais aussi et surtout l’opportunité de signifier leur constante disponibilité à œuvrer pour le renforcement des liens de coopération avec notre pays.

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