Suivi de la Transition | Visite du Médiateur de la CEDEAO au Mali

Actualités

Son Excellence Monsieur Bah N'DAW, Président de la Transition, Chef de l'État a reçu en audience ce mardi 12 janvier 2021, Monsieur Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO dans la crise au Mali, accompagné d'une forte délégation.
Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience ce mardi 12 janvier 2021, Monsieur Goodluck Ebele JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO dans la crise au Mali, accompagné d’une forte délégation.
Au cours de l’audience, le Président de la Transition s’est félicité de la venue de la mission de la CEDEAO au Mali, et a saisi l’occasion pour rappeler la situation sociopolitique du Mali et les actions initiées depuis sa désignation en qualité de Chef de la Transition. Le Président de la Transition a indiqué que le Mali honorera tous ses engagements souscrits avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux avant de rendre un vibrant hommage à la CEDEAO pour les efforts soutenus de médiation dans la crise sociopolitique du Mali ainsi que sa solidarité active à l’endroit du Peuple malien.
Au sortir de cette rencontre M. Goodluck Ebele JONATHAN a révélé à la presse que sa délégation et le Président de la Transition ont échangé sur les derniers développements politiques en cours au Mali, et procédé à un examen des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de la Transition. Il a, en outre, déclaré que la mission de la CEDEAO fait suite à la visite de travail à Bamako, le 11 octobre 2020, de SEM Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Et de poursuivre : « Je suis venu avec ma délégation pour réaffirmer le soutien de la CEDEAO à la Transition concernant les priorités relatives aux reformes politiques, économiques et de développement et les défis sécuritaires, et je suis satisfait de la volonté exprimée par le Président à poursuivre le dialogue avec la CEDEAO ».
Notons que c’est conformément à son engagement en faveur de la promotion et de la défense des principes de démocratie, de bonne gouvernance, de paix et de sécurité, prévus par ses textes juridiques, que la CEDEAO accompagne les transitions politiques dans les États membres jusqu’à l’installation d’autorités constitutionnelles. C’est dans ce cadre que le Médiateur de la CEDEAO dans la crise au Mali, Goodluck Ebele JONATHAN, a entamé une mission de suivi et d’évaluation du processus de transition au Mali les 11 et 12 janvier 2021.

Autres articles qui font l'actualité

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 14 FEVRIER 2024/CM N°2024-07/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 14 février 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de texte ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la paix et de la Cohésion nationale, Chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre pour la Promotion de la Paix et de l’Unité au Mali. Les graves crises, notamment les rébellions, les violences politiques et les conflits inter ou intracommunautaires ont créé chez le citoyen en général et les victimes en particulier, un énorme besoin de justice et de réparation, de fixer ces faits dans la mémoire collective nationale et internationale et d’obtenir de l’Etat une garantie de leur non répétition. En vue de préserver la mémoire historique des périodes de violence et de répression, des initiatives éducatives indispensables ont été envisagées pour permettre d’établir une mémoire publique qui sert de bastion contre le déni et la récidive. Dans cette perspective, le Gouvernement a opté pour la justice transitionnelle pour établir la paix, construire le tissu social en vue d’un meilleur vivre ensemble et d’aboutir à la réconciliation nationale. L’architecture institutionnelle mise en place à cet effet doit être complétée pour une meilleure conservation des mémoires collectives en vue de garantir la non-répétition des évènements douloureux. Les projets de texte adoptés créent le Centre pour la Promotion de la Paix et de l’Unité au Mali, sous la forme d’un Etablissement public à caractère scientifique et technologique avec pour mission d’entreprendre des recherches relatives à la conservation de mémoire des violations graves des droits de l’Homme commises lors des crises au Mali depuis 1960. La création du Centre permettra notamment : de concevoir et de mettre en place des programmes de recherches, de formation des citoyens et autres manifestations scientifiques sur la promotion de la paix et la non répétition des conflits ; de construire le tissu social pour un vivre ensemble harmonieux ; – de contribuer à la cohésion et à la réconciliation nationale ; –      de consolider la paix durable. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de l’immeuble R+8 du siège de la Direction générale des Impôts en lot unique. Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise CHECEC pour un montant de 15 milliards 999 millions 109 mille 681 francs CFA, toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 36 mois. La réalisation de ce projet permettra d’améliorer les conditions de travail de l’Administration fiscale.      AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE DE LA REFONDATION DE L’ETAT Secrétaire Général : Monsieur Ibrahim SIMPARA, Inspecteur des Impôts. Commissaire au Développement Institutionnel : Monsieur Mamadou DEMBELE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire général. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE       –     Ambassadeur, Directeur de la Coopération Multilatérale : Monsieur Kanisson COULIBALY, Conseiller des Affaires Etrangères. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE Inspecteur à l’Inspection de l’Agriculture : Monsieur Mamadou TOGOLA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. Président Directeur Général de l’Office du Niger : Monsieur Badara Aliou TRAORE, Ingénieur en Génie civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE       –     Chargé de mission : Monsieur Drissa DIOUARA, Journaliste-Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT, DE LA CULTURE, DE L’INDUSTRIE HOTELIERE ET DU TOURISME Chargé de mission : Monsieur Alpha Atikou MAIGA, Journaliste-Réalisateur. Directeur Général du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké KOUYATE : Monsieur Oumar KAMARA dit KAMARA KA, Enseignant-chercheur. Directeur national des Bibliothèques et de la Documentation : Monsieur Amadou SIDIBE, Administrateur des Arts et de la Culture. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat ». Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, conformément à la vision du Président de la Transition, Chef de l’Etat, se propose de mieux encadrer l’usage des symboles de l’Etat, attributs majeurs de la République. De la proclamation de la République du Mali à ce jour, des lois constitutionnelles et ordinaires ont permis de définir et consacrer les différents symboles de l’Etat, dont cinq (05) fondamentaux, que sont : le Drapeau, la Devise, l’Hymne national, le Sceau et les Armoiries. Les symboles de l’Etat répondent à trois (03) principes de base : la souveraineté : caractère unique inaliénable ; l’exclusivité : droit d’usage strictement réservé, soumis à autorisation et contrôle ; – la conformité : normalisation, invariabilité, standard. Il a été donné de constater, à la pratique, des erreurs, vices et anomalies dans la configuration, l’interprétation, les modalités et les conditions d’arborer le drapeau, l’application et la reproduction desdits symboles, et leur emploi anarchique. Ces irrégularités s’imputent habituellement à une méconnaissance de l’objet, non seulement par les citoyens, mais aussi par certains agents de l’Etat, en l’absence parfois de textes juridiques de référence. En vue de trouver une solution pérenne aux difficultés soulevées, il est prévu d’organiser une « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat » pour bannir leur utilisation désordonnée et frauduleuse et mettre fin à leurs violations à la fois profane ou délictuelle. La « Semaine Nationale pour l’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat » a pour but entre autres : de sauvegarder

Lire »

Lutte contre la corruption : remise du rapport annuel 2023 de l’OCLEI au Président de la Transition

Ce vendredi 29 novembre 2024, la cérémonie de remise du rapport annuel 2023 de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, s’est tenue au Palais de Koulouba. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, de plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que du personnel de l’OCLEI.   Lors de cette cérémonie de remise du rapport annuel 2023 de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), le Général d’armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a réaffirmé son « engagement ferme à lutter résolument contre l’enrichissement illicite et toutes les formes de délinquance économique et financière. » Cette priorité, inscrite au cœur du Programme d’Action du Gouvernement, vise à combattre la corruption, les détournements de biens publics et l’impunité. Le Général GOÏTA a surtout insisté sur la modernisation de l’administration à travers la digitalisation des services publics, une démarche qui « témoigne de notre engagement à endiguer le phénomène de corruption. » Il a mis en avant des avancées significatives telles que l’adoption de la nouvelle Constitution et la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption. Ces réformes s’accompagnent de la création d’outils spécifiques comme le Pôle national économique et financier et l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués. Par ailleurs, le Président de la Transition a pris bonne note des préoccupations soulevées par le Président de l’OCLEI, Dr. Moumouni GUINDO, notamment sur la baisse des déclarations de biens. « La qualité de notre développement dépend de notre capacité commune à lutter efficacement contre les infractions économiques, » a souligné le Général GOÏTA, tout en soutenant les efforts de l’OCLEI pour instaurer un processus plus efficace de relance des assujettis. Dans son discours, Dr. GUINDO a présenté les actions clés menées par l’OCLEI, notamment les activités de sensibilisation ayant touché près de 1 000 personnes à travers des partenariats dynamiques avec les confessions religieuses. En répression, l’OCLEI a transmis six dossiers importants à la justice, mettant en lumière des écarts significatifs entre les revenus légitimes et les patrimoines déclarés des agents concernés. Le Président de l’OCLEI a également sollicité la construction d’un siège pour sa structure afin d’améliorer les conditions de travail de ses agents. Le Général GOÏTA a salué cette requête, qu’il juge en adéquation avec la politique du Gouvernement visant à renforcer les capacités des institutions publiques. Le Président de la Transition a appelé à une mobilisation collective pour un « Mali pacifié et prospère. » Il a encouragé les agents de l’OCLEI à « redoubler d’efforts face aux défis à venir » et réaffirmé que cette lutte, menée ensemble, constituera la pierre angulaire du « Mali Kura. »

Lire »

Montée des couleurs

Sous la présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs a eu lieu, ce lundi 1er novembre 2021, dans la cour du Palais présidentiel de Koulouba. C’était en présence de l’ensemble de ses collaborateurs.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :