Rencontre ministérielle à Bamako : le Président de la Transition donne des orientations aux ministres des Affaires étrangères

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Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a accordé une audience le vendredi 1er décembre 2023 aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Alliance des États du Sahel. L’objectif de cette rencontre était de présenter les résultats des travaux de la rencontre de Bamako et de solliciter les conseils et orientations du Président de la Transition.

À l’issue de l’audience, deux ministres ont partagé leurs impressions avec la presse : le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et celui du Niger.

Dans son intervention, Olivia Ragnaghnewende ROUAMBA, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a souligné que lors de cette première réunion ministérielle de l’Alliance des États du Sahel à Bamako, la délégation ministérielle avait élaboré des documents. En raison de leur importance, ces documents ont été présentés au Président malien de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA.

La délégation a profité de l’occasion pour solliciter des conseils et des orientations afin de finaliser lesdits documents. Au cours des discussions, l’accent a été mis sur les trois axes principaux que le Président malien de la Transition désigne comme les trois D : la Diplomatie, la Défense et le Développement. Ces éléments fondamentaux doivent caractériser l’Alliance des États du Sahel. Olivia Ragnaghnewende ROUAMBA a expliqué : « Nous avons formulé d’autres aspirations sous forme de recommandations en faveur de la mise en place d’une confédération prenant en compte les intérêts majeurs de nos populations respectives qui réclament des actions concrètes impactant leur quotidien. »

Bakary Yaou SANGARE, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a, pour sa part, indiqué que les actions à venir après la rencontre de Bamako consisteront à valider les recommandations issues de celle-ci. La réunion des experts a examiné l’avant-projet soumis aux ministres des Affaires étrangères, qui ont apporté des amendements pour parvenir à un document consolidé, le projet qui sera soumis aux Chefs d’État. Le ministre SANGARE a expliqué que ce projet est principalement structuré sur l’architecture, l’organigramme et l’organisation de l’Alliance.

« Sur la base des recommandations de nos Chefs d’État, nous avons privilégié une architecture légère, innovatrice, fonctionnelle qui nous permettra d’agir avec souplesse et efficacité. », a confié le ministre SANGARE tout en indiquant que la question de l’intégration monétaire est également en discussion dans le cadre du volet développement.

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Fin de mission pour la commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières du Mali

La commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières a présenté, ce lundi 1er décembre 2025, au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, son rapport de fin des travaux. Étaient présents à la cérémonie de présentation plusieurs membres du Gouvernement, dont celui en charge des Mines et son collègue de l’Economie et des Finances. Mamou TOURE, expert et membre de la commission de négociation et de renégociation, a eu l’insigne honneur de présenter les résultats des travaux devant le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Il a cité le recouvrement de 761 milliards FCFA sur un objectif de 400 milliards FCFA, et l’assujettissement de toutes les sociétés minières au Code minier de 2023, augmentant ainsi les recettes publiques de 585,7 milliards FCFA par an pour les sociétés auditées. Dans son intervention, M. TOUREa aussi rappelé que le montant total des frais engagés pour la mission pendant ces trois ans s’élève à deux milliards huit cent soixante-dix millions FCFA. Pour rappel, l’audit des mines d’or en exploitation est une recommandation forte des Assises nationales de la refondation. Après avoir reçu le rapport, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a exprimé sa profonde gratitude aux membres de la commission de négociation et de renégociation pour la qualité du travail accompli.

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Rencontre avec les Forces vives de la Nation : Le Colonel Assimi GOÏTA sollicite l’accompagnement des Femmes et des Jeunes

Aussitôt revenu du Ghana, où il a pris part au Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali, le Président de la Transition, Colonel Assimi GOITA, a repris ce mardi 1er juin, les rencontres d’information avec les Forces vives de la nation au sujet des évènements du 24 mai dernier. Le Chef de l’Etat a ainsi rencontré en début de matinée mardi 1er juin 2021 la crème des organisations féminines ainsi que les représentants des organisations de la jeunesse. A la suite du Ministre Directeur de Cabinet, le Capitaine Demba N’DAW qui a campé le décor en expliquant les énormes blocages constatés dans le déroulement normal de la Transition, le Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOÏTA a indiqué que cette Transition ne saurait réussir sans les femmes et les jeunes. « Ce pays a besoin des femmes et des jeunes pour sa stabilité. Nous nous battrons afin que leurs droits et prérogatives soient préservés ». Ainsi, aux femmes tout comme aux jeunes, le Colonel GOÏTA a prôné l’esprit de rassemblement et d’inclusivité pour mener à bien la Transition. Il les a invités à plus d’engagement afin de jouer un rôle de veille et de sentinelle pour le Mali avant de préciser que toute manifestation sociale, mouvement de rue ou grève auront de sérieuses répercussions sur le plan sécuritaire. « Nous n’avons plus besoin de tension de même vous ne devez plus vous laisser vous de manipuler… car si j’échoue c’est toute la jeunesse malienne qui aura échoué », a estimé le Président de la Transition.  

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Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a  présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes. Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision. Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin. Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.

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