Rencontre avec le Gouverneur de la BCEAO : un éclairage optimiste pour le Mali

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AUDIENCE BCEAO-21 - Grande
Dans un dialogue fructueux avec le Président de la Transition Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, le Gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Jean-Claude Kassi BROU, a partagé des perspectives encourageantes pour le Mali. Cette séance, tenue à Koulouba, le 13 décembre 2023, en présence du ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, ainsi que des membres du cabinet présidentiel, a souligné la pertinence du Mali en tant que partenaire stratégique pour la BCEAO.
Dans un esprit de respect et d’admiration pour le leadership du Colonel Assimi GOÏTA, M. Jean Claude Kassi BROU a exprimé, suite à sa récente nomination à la tête de l’institution financière, ses salutations au Président de la Transition. Cette visite a également été l’occasion pour le Gouverneur de solliciter les conseils éclairés du Chef de l’État, avec qui il a approfondi l’analyse de l’actualité économique, de la situation financière, et monétaire régionale.
Au terme de ces échanges constructifs, le Gouverneur de la BCEAO a partagé avec le Président de la Transition les évolutions positives de la situation économique, la maîtrise de l’inflation, et les perspectives de croissance dynamique dans la région. Les discussions ont également abordé des enjeux cruciaux liés au financement des économies au sein de la communauté régionale, mettant particulièrement l’accent sur les secteurs agricole, minier et des services, soulignant ainsi leur importance stratégique. M. Jean Claude Kassi BROU a souligné que cette rencontre a été l’opportunité d’entendre les conseils éclairés du Président de la Transition sur ces aspects cruciaux.
Dans le contexte de la coopération bilatérale, le Gouverneur a souligné le rôle crucial du Mali en tant que partenaire privilégié pour la BCEAO. Il a abordé les défis communs aux pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), tels que les répercussions de la Covid-19, les difficultés liées à la hausse des prix pétroliers et alimentaires, ainsi que l’inflation des taux d’intérêt internationaux. M. Jean Claude Kassi BROU a insisté sur l’engagement de la BCEAO à collaborer avec le Mali et les autres nations impactées pour surmonter ces défis, veillant ainsi à ce que la croissance économique et le développement ne soient pas entravés.
Le Gouverneur de la BCEAO a tenu à rassurer sur les perspectives positives pour le Mali. Il a souligné une croissance très encourageante, avec des indicateurs favorables pour une campagne cotonnière performante. Il a également salué l’expansion de la production aurifère au Mali, soulignant son rôle clé dans l’économie nationale et régionale.
En outre, le Gouverneur de la BCEAO a informé le Président GOÏTA de l’achèvement imminent de la construction de la troisième Agence auxiliaire de la BCEAO au Mali. Cette agence, prévue pour ouvrir ses portes à Kayes en 2024, « vient renforcer le maillage des agences de la Banque centrale sur l’ensemble du territoire malien », a-t-il expliqué.
Le Gouverneur a souligné l’importance de cette expansion, notamment à Kayes, un secteur en plein essor économique avec de nombreux établissements de crédit. Il a souligné la nécessité pour la BCEAO de se rapprocher des centres économiques majeurs pour accompagner et soutenir le financement des activités dans ces régions en développement, soulignant ainsi l’engagement de la BCEAO aux côtés du Mali.

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ASSISES NATIONALES : L’ADEMA-PASJ APPORTE SON SOUTIEN AU PROCESSUS

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, le mardi 16 novembre 2021, une délégation de l’ADEMA-PASJ, conduite par Marimantia DIARRA, Président du parti. L’ordre du jour de cette visite était la tenue des Assises nationales de la Refondation. En plus du Cabinet du Président de la Transition, le ministre de la Refondation de l’État, Chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa MAÏGA, était présent à cette rencontre. « Nous avons pensé que nous avions un mot à dire sur les Assises nationales de la Refondation et que les Termes de références ne devaient pas être considérés comme bouclés, mais toujours susceptibles de recevoir une participation des autres forces politiques pour la réussite complète de ce processus », a confié Marimantia DIARRA, à sa sortie d’audience. Le Président de l’ADEMA-PASJ a souligné la position de son parti qui vise à prendre part à ces Assises nationales, qui se tiendront en décembre prochain. Cette décision du parti de l’ « Abeille », est consécutive au « congrès qui a mis en place une nouvelle direction et qui a donné des instructions d’aller dans le sens des Assises nationales pour la Refondation ». Le souci majeur de ce parti politique, était surtout l’inclusivité de ce processus essentiel pour la Réforme de l’État au Mali. Mais à travers cette rencontre avec le Président GOÏTA, les hôtes du jour se sont rendus compte, après avoir donné les orientations de leur position, qu’ils poussaient « une porte déjà ouverte ». Le Président de la Transition les a rassurés que la réussite des Assises reste possible à condition que tous les Maliens veuillent s’inscrire dans la même dynamique d’échange sur la situation du pays pour une issue favorable. « Il est indispensable que l’essentiel des forces politiques maliennes participe à ces Assises pour que tous les Maliens parlent de la même voix afin de résoudre les problèmes qui assaillent le pays », a souligné M. DIARRA tout en marquant sa grande satisfaction d’avoir été reçu en compagnie de ses collaborateurs, par le Président de la Transition.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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Coopération bilatérale : 10e Session de la Grande Commission mixte de Coopération entre le Mali et le Burkina Faso

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience, le lundi 7 aout 2023, une importante délégation de la République du Burkina Faso. Une délégation conduite par Son Excellence Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur. À cette audience, il convient de signaler la présence de S.E Abdoulaye DIOP, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et Son Excellence Madame DEMBELE Julienne SANON, Ambassadrice agréée du Burkina Faso auprès de la République du Mali, qui, faut-il le rappeler, a présenté ses Lettres de créance le même jour à Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Les échanges au cours de cette rencontre ont surtout porté sur la 10e Session de la Grande Commission mixte de Coopération Mali-Burkina. Son Excellence Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA a informé à sa sortie d’audience, être venue transmettre les salutations fraternelles de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ à son frère, le Président de la Transition du Mali. À cette occasion, dit-elle, avec son homologue du Mali, ils ont informé le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, des travaux de la Grande Commission mixte entre la République du Mali et le Burkina Faso. Cette Commission mixte de Coopération qui est en sa 10e Session, ne s’est pas tenue depuis 13 ans, a fait remarquer Son Excellence, Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur. Une occasion pour les deux parties de passer en revue tous les aspects de la Coopération entre les Républiques sœurs. « Nous avons aussi relevé des aspects importants, liés au domaine de la Défense et de la Sécurité, à la libre circulation des biens et des personnes et dans le domaine de la Diplomatie », a précisé la Diplomate. L’aspect intégration. Elle a indiqué qu’à l’occasion, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État, leur a prodigué des conseils, les encouragés, les félicités et les a exhorté à demeurer solidaires durant cette phase de l’histoire de nos deux pays. Une phase qui nécessite la solidarité et la fraternité. Au regard du terrorisme et de son corolaire de crise humanitaire auquel les deux pays font face et considérant la question de défense et de Sécurité qui devient une exigence du moment. Les deux parties ont terminé les discussions en exprimant leur volonté de poser des actions concrètes, a précisé Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA. Le droit de poursuite a été bien balisé au niveau bilatéral, pour permettre des actions phares, non seulement sécuritaire, mais aussi humanitaire, qui aura d’ailleurs été un point très important, car la solidarité entre les deux pays se veut plus manifeste et plus concrète, a conclu Son Excellence Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

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