Participation du Chef de l’État à la cérémonie d’investiture du Président guinéen

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Le Chef de l’Etat est arrivé à Conakry ce mardi 15 décembre 2020.
Dans la Capitale guinéenne, SEM Bah N’DAW prend part à la cérémonie d’investiture du Prof. Alpha CONDE, 1er Président de la 4ème République sœur de Guinée.
L’audience solennelle présidée par la Cour Constitutionnelle au Palais Mohamed V de Conakry a été marquée par quatre tableaux.
La lecture du Rapport de la Cour Constitutionnelle qui confirme la victoire du Prof. Alpha CONDE à l’issue du scrutin présidentiel du 18 Octobre dernier et le discours du President de cette Institution, la prestation de Serment du Président de la République, suivie de la remise du collier par le Grand Chancelier des Ordres Nationaux.
Le discours d’investiture du Prof. Alpha CONDE qui a dévoilé son Projet de société pour la période 2020-2026 dont le thème central est « Gouverner Autrement ».
Pour le dernier tableau de cette cérémonie d’investiture, le Prof. Alpha CONDE a reçu les félicitations du Président Bah N’DAW et des Chefs d’Etat africains présents.
Pour exprimer sa gratitude et son souhait de voir se renforcer davantage les relations entre la Guinée et les pays invités, le Prof. Alpha CONDE leur a offert un déjeuner solennel.

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Le Président Bah N’DAW à la rencontre de ses compatriotes établis en Algérie

A peine arrivé à Alger pour sa visite de travail ce samedi 12 mars 2021, SEM Bah N’DAW est allé à la rencontre de ses compatriotes qui vivent en Algérie. La villa N°2 qui a abrité la rencontre a accueilli non seulement une délégation de la diaspora malienne, mais aussi des représentants de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires en Algérie (AEESMA). Dans son mot de bienvenue, SEM Mahamane Amadou MAIGA, Ambassadeur de la République du Mali en Algérie a au nom de la Communauté malienne souhaité la bienvenue au président et à sa délégation. Le diplomate est revenu sur le bien-fondé de l’ouverture du Consulat général du Mali à Tamanrasset en 1982 qui dit-il vise à « gérer, encadrer et prendre en compte les préoccupations des Maliens dans ces régions Sud de l’Algérie qui regroupent la plupart des Maliens en Algérie ». Plaidant la cause des 5000 étudiants maliens présents sur le sol Algérien, l’Ambassadeur MAIGA a signalé que : « La communauté estudiantine et stagiaire constitue une frange importante de la communauté malienne en Algérie ». Et de signaler, comme pour témoigner sa gratitude aux plus hautes autorités algériennes, que :  » le Mali occupe la première place des pays auxquels l’Algérie accorde des bourses ». L’AEESMA voit en cette visite de SEM Bah N’DAW l’opportunité ou jamais d’exprimer les difficultés auxquelles ses membres sont confrontés en terres Algériennes. Son Président Abibou SISSOKO, qualifiant le Chef de l’Etat de père, grand père et père de la Nation, a soulevé un certain nombre de difficultés dont : « le retard dans la mise à disposition des bourses et des billets d’avion, le manque d’expérience professionnelle et les problèmes d’insertion après les études ». Pour lui « l’instauration d’un programme de stage d’apprentissage professionnel aiderait les diplômés de retour au Mali à se propulser ». Pour le Président du Bureau du Conseil des Maliens d’Algérie, Alhousseini CAMARA, les difficultés de la diaspora malienne en Algérie portent essentiellement sur l’obtention des documents administratifs dont la carte de séjour, la carte Nina et l’absence de sécurité sociale. En guise de réponse aux préoccupations exprimées, le Chef de l’Etat – précédant son ministre des Maliens de l’Extérieur AG ILYENE qui s’est exprimé au nom des ministres présents – a d’abord renvoyé ses hôtes aux paroles de l’hymne nationale avant de les rassurer : « Soyez patients, le gouvernement y travaille. Les choses rentreront dans l’ordre.  » Et Bah N’DAW de demander à ses compatriotes de respecter les lois du pays d’accueil. Et de reconnaître : « l’Algérie est un pays frère qui a énormément fait pour le Mali et qui continue de nous aider ». A son tour, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Alhamdou AG ILYENE s’est fait le devoir de rappeler les quatre missions dévolues à la Transition à savoir : l’instauration de la sécurité et le déploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national, la lutte contre la corruption, le parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord issu du Processus d’Alger, et l’organisation d’élections. « Malgré ces priorités, nous nous employons pour que ce qui est faisable soit fait dans les meilleurs délais« , a rassuré le Ministre Ag ILYENE. « Nous avons recensé vos doléances, certaines questions relèvent de la souveraineté de la République Algérienne, mais celles qui sont légitimes seront traitées dans le cadre des prochaines Commissions mixtes entre le Mali et l’Algérie« . Pour ce qui est de la carte Nina, la véritable panacée réside dans la future carte d’identité biométrique de la CEDEAO », a conclu le ministre des Maliens de l’Extérieur.

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Œuvres sociales du Président de la Transition : inauguration du 400e forage à N’Tanfara

La population du village de N’Tanfara, dans la Commune rurale du Mandé, Arrondissement de Kalanbacoro, a bénéficié d’un nouveau château d’eau inauguré ce jeudi 25 juillet 2024 par le Conseiller spécial du Président de la Transition, Monsieur Aguibou DEMBÉLÉ. Il était accompagné d’une forte délégation comprenant le Colonel Cheick Mamadou Chérif TOUNKARA, Directeur administratif et financier de la Présidence, et deux chargés de mission du Chef de l’État. La cérémonie d’inauguration, présidée par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, a vu la participation du préfet adjoint du Cercle de Kati, Allassane PLÉA, du maire de la Commune rurale du Mandé, Ousmane KOUYATÉ, ainsi que des autorités traditionnelles et coutumières du village. Le maire a souligné, dans son discours, l’importance de cette réalisation : « Le Président a alloué deux tiers de son fonds de souveraineté au bien-être des populations, surtout des plus vulnérables, pour renforcer la justice sociale au Mali. Aujourd’hui, selon nos observations, nous pouvons dire que le Président alloue tous ses fonds à ces œuvres sociales, car il y a des forages implantés partout sur le territoire grâce à ces œuvres sociales ». Les bénéficiaires, particulièrement les femmes et les jeunes du village, ont exprimé leur profonde gratitude. Mme Fanta DIAKITÉ, porte-parole des femmes, a remercié le Président de la Transition pour son geste. « Nous sommes profondément reconnaissantes pour cet acte qui soulage notre quotidien et nous prions pour la stabilité et la paix durable dans notre pays. Grâce à ce forage, nos enfants n’ont plus à parcourir plusieurs kilomètres pour chercher de l’eau potable ». Ce 400e forage, a rappelé Monsieur Aguibou DEMBÉLÉ, est un signal fort. Il témoigne de l’engagement et de la volonté du Président de la Transition de mettre tout en œuvre pour soulager les populations, surtout les plus démunies. En effet, explique M. DEMBÉLÉ, depuis 2021, des forages ont été inaugurés à travers tout le pays. Aucune région n’a été omise. « Les œuvres sociales du Président de la Transition vont au-delà des dons de forages. En décembre 2023, 800 cartons de craies fabriqués par l’Union malienne des jeunes aveugles (UMAV) ont été distribués aux académies d’enseignement de Bamako, Koulikoro et Kati. Des équipements informatiques et des dictionnaires ont aussi été remis à plusieurs établissements, en plus de la rénovation de nombreuses écoles et de la construction de nouvelles salles de classe. Chaque rentrée scolaire voit la distribution de milliers de fournitures aux élèves issus de familles vulnérables », a-t-il rappelé. Il a ajouté qu’il y a eu la pose de la première pierre de la Maison des Pupilles, l’élaboration de cartes bancaires pour ces orphelins, la construction de trois centres de dialyse dans les Communes IV, V et au Centre médico-chirurgical des Armées ainsi que leur dotation en intrants. Il y a aussi la rénovation du centre de dialyse de Kayes ainsi que la remise de 25 groupes électrogènes à l’EDM-SA en vue d’atténuer les délestages qui touchent les familles les plus vulnérables. Après avoir invité les Maliens à plus de solidarité et d’entraide, le Conseiller spécial a insisté sur l’importance de l’entretien de ces installations. Il a encouragé le chef de village de N’Tanfara, les responsables des femmes et des jeunes à prendre soin du forage pour garantir sa durabilité et inspirer d’autres initiatives similaires.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 AVRIL 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations. Les partis politiques et les associations sont régis respectivement par la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques et la Loi n°04-038 du 05 août 2004 relative aux associations. Au sens de ces lois, les partis politiques sont des organisations de citoyens unis par un idéal, prenant la forme d’un projet de société, pour la réalisation duquel ils participent à la vie politique par des voies démocratiques. Quant à l’association, elle est la convention par laquelle plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager des bénéfices. La loi relative aux associations n’autorise pas les partis politiques à former des regroupements sous la forme associative. Ces regroupements sont constitués sous la forme d’associations non déclarées qui n’ont plus d’existence légale depuis l’adoption de l’Ordonnance n°2024-008/PT-RM du 28 mars 2024 portant modification de la loi relative aux associations. Face aux multiples défis auxquels le pays est confronté, les Autorités de la Transition ont engagé des actions holistiques prenant en compte aussi bien les questions sécuritaires que celles de développement pour assurer le bien-être des populations. Malgré la volonté et la disponibilité des Autorités à agir avec le consensus du peuple et la clarté des dispositions législatives et règlementaires qui encadrent les actions des partis politiques et des autres formes d’organisations à caractère politique, les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés ne font que se multiplier. Au regard de ces constats, pour raison d’ordre public, le projet de décret adopté suspend les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue du territoire national. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et la poudrière principale, sis à Kati. Le projet d’extension du périmètre de sécurité autour de l’aérodrome militaire et de la poudrière principale des Forces armées, sis à Kati rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de sauvegarde et de sécurisation du patrimoine foncier affecté à l’Armée. Les travaux, qui consistent en la construction d’un mur de clôture autour des installations sensibles et la prolongation de la piste d’atterrissage de l’aérodrome militaire, empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. La réalisation de ces travaux permettra l’amélioration des conditions de travail des Forces Armées à travers entre autres : – le respect des normes de sécurité exigées pour les poudrières ; – l’agrandissement de l’espace de manœuvre pour les vecteurs aériens ; 3 – la minimisation des dommages sur les populations civiles en cas d’incidents ou d’accidents sur les installations. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Monsieur Yacouba DIALLO, Criminologue ; Monsieur Amadou Mahamane SANGHO, Journaliste-Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Chargés de mission : Monsieur Abdoulaye SYLLA, Gestionnaire des Ressources Humaines ; Monsieur Baye COULIBALY, Sociologue. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL, DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE – Conseiller technique : Monsieur Amadou BAMBA, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. Le Dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme au Mali s’est tenu le 28 mars 2024 à Genève en Suisse. Cet événement a été le cadre des échanges sur le rapport de l’Expert indépendant sur la situation des Droits de l’Homme au Mali pour la période du 04 avril au 30 novembre 2023. En réaction au contenu du rapport de l’Expert indépendant qui décrit une situation préoccupante, leMinistre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a fustigé l’impertinence dudit rapport qui est essentiellement à charges et basé sur des informations non recoupées. Il a rappelé les efforts et progrès réalisés dans le domaine des Droits de l’Homme, notamment : – les avancées réalisées en matière de lutte contre l’impunité ; – l’accélération de la lutte contre la corruption ; – l’intensification de la lutte contre l’esclavage par ascendance, les violences sexuelles liées aux conflits et les violences basées sur le genre ; – la réalisation de nombreuses réformes politiques et institutionnelles, dont l’adoption et la promulgation d’une nouvelle Constitution ; – le renforcement du processus de paix et de réconciliation nationale à travers un Dialogue direct inter-maliens ; – la préservation de l’espace civique à travers le libre exercice de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion qui constituent des droits constitutionnels garantis ; – le retour progressif de l’Etat et le redéploiement des services sociaux de base dans plusieurs zones. 4 Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, tout en s’opposant à la politisation et à l’instrumentalisation des Droits de l’Homme, a réaffirmé la ferme volonté du Gouvernement du

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