PAIX ET RÉCONCILIATION : le Mali se dote d’une Charte nationale pour consolider l’unité et la cohésion

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Remise du projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale au président de la transition

Le mardi 22 juillet 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a officiellement reçu la Charte nationale pour la paix et la réconciliation, lors d’une cérémonie solennelle tenue au Centre international de Conférence de Bamako (CICB).

L’événement, de haute portée symbolique et institutionnelle, a réuni un parterre de personnalités, parmi lesquelles des présidents d’institutions de la République, des membres du Gouvernement, des gouverneurs de région, des représentants de la diaspora malienne, ainsi que des diplomates accrédités au Mali.

C’est des mains de M. Ousmane Issoufi MAÏGA, Président de la Commission de rédaction, que le Chef de l’État a reçu le document de référence. Élaborée dans un esprit de concertation et d’inclusivité, la Charte nationale pour la paix et la réconciliation comporte 16 titres et 106 articles, couvrant les dimensions essentielles du développement économique, social, culturel et institutionnel du pays.

Son élaboration résulte d’une initiative du Président de la Transition, annoncée dans son adresse à la Nation en décembre 2023. À l’issue d’une présentation détaillée du contenu du document, le Président GOÏTA a prononcé une allocution dans laquelle il a salué le caractère participatif du processus ayant abouti à la rédaction de cette Charte.

Dans son intervention, le Chef de l’État a souligné que ladite Charte est le fruit d’un dialogue national inclusif, souverain et exempt de toute ingérence extérieure. Elle vise à panser les blessures profondes laissées par des années de crises multiformes et à jeter les bases d’un Mali apaisé, uni et tourné vers l’avenir.

Le Président de la Transition a également mis en lumière les défis géopolitiques auxquels le Mali a été confronté, déplorant certaines ingérences extérieures ayant fragilisé l’État et exacerbé les tensions sociales. Il a, en revanche, rendu hommage à la résilience du peuple malien, à l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’à la sagesse collective qui ont permis d’amorcer un retour progressif à la paix.

Fruit des réflexions d’une commission composée de personnalités issues de l’ensemble des composantes sociopolitiques de la Nation, la Charte aborde des thématiques majeures telles que la gouvernance, la justice, la jeunesse, la lutte contre la corruption, ainsi que la cohésion sociale.

Selon le Président GOÏTA, il ne s’agit pas simplement d’un texte symbolique, mais d’une véritable feuille de route pour la refondation d’un Mali fort, uni et stable. Avant de clore ses propos, le Chef de l’État a exprimé sa reconnaissance aux membres de la Commission, et a lancé un appel solennel à tous les citoyens pour s’approprier cette Charte, la mettre en œuvre et en faire un pilier durable de la paix.

Il convient de noter qu’à l’issue de cette cérémonie, le document sera soumis à l’examen et à l’adoption du Conseil National de Transition (CNT), avant sa promulgation officielle par le Président de la Transition.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 AVRIL 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 avril 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Elevage et de la Pêche, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Projet de Développement et de Valorisation de la Production laitière du Mali. L’Elevage est un secteur clé de l’économie nationale. Il est pratiqué par une grande partie de la population rurale et contribue pour près de 15% au Produit Intérieur Brut. Au regard de la diversité des races et de l’effectif du cheptel, le secteur de l’élevage recèle d’énormes potentialités en plus de la production laitière. Cette production de lait évaluée à plus de 966 750 tonnes par an est assurée à 98% par les élevages de type traditionnel et à 2% par les élevages périurbains à caractère semi intensif. Cependant, elle n’est pas suffisamment exploitée et valorisée du fait, entre autres, de l’éloignement des zones de production des centres urbains, de l’insuffisance d’infrastructures de collecte, de transformation et de commercialisation. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a adopté la Stratégie de Développement et de Valorisation de la Production laitière dont la mise en œuvre a conduit à la création du Projet de Valorisation de la Production laitière au Mali (PRODEVALAIT). En dépit de la mise en œuvre de cette stratégie et de ce projet, le secteur demeure confronté à des contraintes structurelles liées, notamment aux changements climatiques, à l’émergence de maladies transfrontalières, au faible niveau de financement, de production, de transformation et de conservation des produits animaux et à la pression sur les ressources naturelles. Pour surmonter ces contraintes, les projets de texte adoptés créent sous forme de service rattaché, pour une durée de cinq ans, le Projet de Développement et de Valorisation de la Production Laitière au Mali avec pour mission de contribuer à l’autosuffisance en lait et produits laitiers. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME – Chef de la Brigade du Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité transnationale organisée : Magistrat Colonel Mamadou Daba COULIBALY. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES – Inspecteur à l’Inspection de l’Equipement et des Transports : Monsieur Oumar DIABATE, Ingénieur des Constructions civiles. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Conseiller technique : Madame Bodo SOUMARE, Professeur de l’Enseignement secondaire. 3 – Inspecteur général en Chef à l’Inspection générale de l’Education nationale : Monsieur Diakalia KONE, Professeur de l’Enseignement supérieur. – Directeur national de la Pédagogie : Monsieur Mahamadou NIARE, Professeur principal de l’Enseignement secondaire. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE – Conseillers techniques : Monsieur Baba Mahmoud ARBY, Administrateur de l’Action Sociale ; Monsieur Djibril DRAME, Professeur principal de l’Enseignement secondaire ; Madame Momo DIAKITE, Inspecteur des Finances. – Chargés de mission : Monsieur Sékou Oumar COULIBALY, Spécialiste en Décentralisation et en Développement communautaire ; Madame Fatoumata KONATE, Spécialiste en Marketing et communication. – Directeur Général de la Construction citoyenne : Monsieur Seydou DIABATE, Professeur de l’Enseignement supérieur. – Directeur Général du Centre National de Promotion du Volontariat : Monsieur Hamed Salif CAMARA, Ingénieur informaticien. – Directrice Générale du Centre de Médecine du Sport : Docteur Lalla Mint Mohamed LAMHAR, Médecin. – Directeur National des Sports et de l’Education Physique : Monsieur Alou dit Boubou DIALLO, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU – Conseiller technique : Madame Aminata FOFANA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. – Coordinateur Technique de la Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi du Développement du Bassin du Fleuve Sénégal : Monsieur Moussa CISSE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres : a. du déroulement des épreuves des concours directs de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat, exercice 2023. La cinquième et la sixième journée des concours directs de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat sont prévues pour les 27 et 28 avril 2024. 4 Les corps et spécialités concernés sont : Contrôleurs des Finances B2, Techniciens des Travaux de planification B2, Contrôleurs du Trésor B2, Contrôleurs des Services économiques B2, Administrateurs de l’Action sociale, Journalistes-réalisateurs, Traducteurs-interprètes et Administrateurs du Tourisme. b. de la tenue de la 112ème Session de la Conférence internationale du Travail, du 03 au 14 juin 2024, à Genève en Suisse. La Conférence internationale du Travail est un forum où sont débattus librement les problèmes du monde du travail. Chaque Etat Membre y est représenté par une délégation tripartite composée de délégués gouvernementaux, de ceux des employeurs et des travailleurs ainsi que leurs conseillers respectifs. L’ordre du jour de cette 112ème session comporte deux séries de question : les questions inscrites d’office et les questions inscrites par la Conférence ou le Conseil d’Administration du Bureau International du Travail. 2. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de l’organisation de la 10ème édition du Tour Cycliste international du Mali dénommé « Tour de l’intégration » prévue du 21 au 26 mai 2024. Depuis 2009, la Fédération Malienne de Cyclisme, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports organise le Tour Cycliste international du Mali qui, au fil des ans, a gagné

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Commémoration du 26 mars 1991 : le Président de la Transition à la place des Martyrs

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a honoré une tradition consacrée en République du Mali depuis des décennies. En présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du Ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, des membres du Gouvernement ainsi que des Corps constitués. Le Président de la Transition a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument des Martyrs de la révolution de 1991. Ces 32 ans de démocratie ont été marqués par d’énormes difficultés. C’est pourquoi le peuple malien a souhaité des réformes politiques et institutionnelles, lors des Assises nationales de la refondation. Aujourd’hui, le Mali est en chantier. « Ce 32e anniversaire intervient dans un contexte marqué par la refondation de notre État, notamment le vote de la nouvelle loi électorale, l’organisation du territoire, la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), la présentation du nouveau projet de constitution aux autorités et légitimités traditionnelles et aussi aux forces vives de la Nation », a confié à la presse le Chef de l’État, après le dépôt de la gerbe de fleurs. Désormais, souligne le Président de la transition, « il appartient au peuple souverain du Mali de donner une nouvelle orientation qualitative à notre démocratie à travers le référendum qui sera très bientôt organisé », lequel posera les jalons du Mali Kura. Le Président GOÏTA a saisi l’occasion pour saluer la résilience du peuple malien. Un sacrifice qui a non seulement permis la montée en puissance des FAMA mais aussi la réalisation de certaines réformes. Aussi, le Chef de l’État s’est-il incliné devant la mémoire des victimes du terrorisme. En ce mois béni de ramadan, SE le Colonel Assimi GOÏTA a invité les Maliens à plus de cohésion et de solidarité. Il a terminé son allocution en formulant des vœux pour le bon déroulement du mois de ramadan.

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Le Président Bah N’DAW à la rencontre de ses compatriotes établis en Algérie

A peine arrivé à Alger pour sa visite de travail ce samedi 12 mars 2021, SEM Bah N’DAW est allé à la rencontre de ses compatriotes qui vivent en Algérie. La villa N°2 qui a abrité la rencontre a accueilli non seulement une délégation de la diaspora malienne, mais aussi des représentants de l’Association des élèves, étudiants et stagiaires en Algérie (AEESMA). Dans son mot de bienvenue, SEM Mahamane Amadou MAIGA, Ambassadeur de la République du Mali en Algérie a au nom de la Communauté malienne souhaité la bienvenue au président et à sa délégation. Le diplomate est revenu sur le bien-fondé de l’ouverture du Consulat général du Mali à Tamanrasset en 1982 qui dit-il vise à « gérer, encadrer et prendre en compte les préoccupations des Maliens dans ces régions Sud de l’Algérie qui regroupent la plupart des Maliens en Algérie ». Plaidant la cause des 5000 étudiants maliens présents sur le sol Algérien, l’Ambassadeur MAIGA a signalé que : « La communauté estudiantine et stagiaire constitue une frange importante de la communauté malienne en Algérie ». Et de signaler, comme pour témoigner sa gratitude aux plus hautes autorités algériennes, que :  » le Mali occupe la première place des pays auxquels l’Algérie accorde des bourses ». L’AEESMA voit en cette visite de SEM Bah N’DAW l’opportunité ou jamais d’exprimer les difficultés auxquelles ses membres sont confrontés en terres Algériennes. Son Président Abibou SISSOKO, qualifiant le Chef de l’Etat de père, grand père et père de la Nation, a soulevé un certain nombre de difficultés dont : « le retard dans la mise à disposition des bourses et des billets d’avion, le manque d’expérience professionnelle et les problèmes d’insertion après les études ». Pour lui « l’instauration d’un programme de stage d’apprentissage professionnel aiderait les diplômés de retour au Mali à se propulser ». Pour le Président du Bureau du Conseil des Maliens d’Algérie, Alhousseini CAMARA, les difficultés de la diaspora malienne en Algérie portent essentiellement sur l’obtention des documents administratifs dont la carte de séjour, la carte Nina et l’absence de sécurité sociale. En guise de réponse aux préoccupations exprimées, le Chef de l’Etat – précédant son ministre des Maliens de l’Extérieur AG ILYENE qui s’est exprimé au nom des ministres présents – a d’abord renvoyé ses hôtes aux paroles de l’hymne nationale avant de les rassurer : « Soyez patients, le gouvernement y travaille. Les choses rentreront dans l’ordre.  » Et Bah N’DAW de demander à ses compatriotes de respecter les lois du pays d’accueil. Et de reconnaître : « l’Algérie est un pays frère qui a énormément fait pour le Mali et qui continue de nous aider ». A son tour, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Alhamdou AG ILYENE s’est fait le devoir de rappeler les quatre missions dévolues à la Transition à savoir : l’instauration de la sécurité et le déploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national, la lutte contre la corruption, le parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord issu du Processus d’Alger, et l’organisation d’élections. « Malgré ces priorités, nous nous employons pour que ce qui est faisable soit fait dans les meilleurs délais« , a rassuré le Ministre Ag ILYENE. « Nous avons recensé vos doléances, certaines questions relèvent de la souveraineté de la République Algérienne, mais celles qui sont légitimes seront traitées dans le cadre des prochaines Commissions mixtes entre le Mali et l’Algérie« . Pour ce qui est de la carte Nina, la véritable panacée réside dans la future carte d’identité biométrique de la CEDEAO », a conclu le ministre des Maliens de l’Extérieur.

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