OMVS : Des résultats positifs sous le leadership du Mali malgré la COVID-19 !

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Le point et l’état d’avancement des activités principales de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), étaient au centre des échanges entre le Président de la Transition, SEM Bah N’DAW et le Haut Commissaire de l’Organisation M. Hamed Diane SEMEGA. La rencontre a eu lieu, ce lundi 19 avril 2021, en présence M. Lamine Seydou TRAORE, Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau.

Tout d’abord, M. Hamed Diane SEMEGA a présenté au Président en exercice de l’OMVS, SEM Bah N’DAW, le Projet de Navigabilité sur le Fleuve Sénégal. Un projet majeur et structurant pour l’OMVS qui est à sa phase terminale et auquel le Chef de l’Etat est très attentif et apporte tout son soutien pour sa réalisation.

Concernant le Projet d’accroissement de l’offre électrique, M. SEMEGA a rappelé que l’OMVS produit à travers sa Société de Gestion de Manantali (SOGEM) de l’électricité qui est vendue aux États. C’est pourquoi, a-t-il souligné, « Les Chefs d’États nous ont demandé d’accroitre la capacité de production de notre système en aménageant d’autres infrastructures pour permettre d’avoir accès à l’hydro-électricité qui comme vous le savez est une électricité peu chère, une énergie propre. Mais, c’est aussi compliqué à faire à cause des montants extrêmement importants à mobiliser pour construire ces ouvrages ».

Le Projet de régulation du Fleuve Sénégal a également été au cœur des discussions entre le Président Bah N’DAW et son hôte du jour. « Aujourd’hui, le Fleuve Sénégal n’est contrôlé que sur un affluent, la Bafing, au niveau de Manantali. La Falémé est un affluent majeur dont-on perd chaque année les eaux qui s’en vont à la mer et que l’on peut stocker une bonne partie. Cela va permettre à la navigation d’être sécurisée tout le temps et d’accroitre l’offre électrique en améliorant les capacités de Manantali, mais surtout pour l’agriculture irriguée. Donc, c’est un barrage véritablement environnemental de régulation », a expliqué le Haut Commissaire de l’OMVS. Et de poursuivre : « Le Chef de l’État a bien compris cet enjeu et a décidé d’aider à ce qu’il soit réalisé dans les meilleurs délais. Le Président a été très attentif et il nous a demandé à faire davantage d’efforts pour la réalisation de ces projets ».

Par ailleurs, les deux personnalités ont échangé sur la préparation de la prochaine Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation qui devrait se tenir à Dakar. Monsieur Hamed Diane SEMEGA s’est dit réjoui de la qualité de l’écoute dont il a bénéficié de la part du Président en exercice de l’OMVS. « La Présidence en exercice assurée par le Mali, malgré les difficultés générées par la COVID-19, a été une présidence véritablement réussie », a-t-il déclaré.

Regroupant la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, l’OMVS est une Organisation intergouvernementale de développement créée le 11 mars 1972 à Nouakchott en vue de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal et dont le siège de l’OMVS se trouve à Dakar.

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Restitution du Projet de Constitution : les autorités et légitimités traditionnelles reçues au palais de Koulouba

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, ce lundi 20 mars 2023, dans la matinée, les autorités et légitimités traditionnelles. L’objectif de cette rencontre était de présenter le projet de Constitution à ces autorités et légitimités en leur expliquant surtout les grandes innovations contenues dans ce document. Cette cérémonie, qui a eu lieu dans la salle des banquets de Koulouba, a enregistré la présence du Premier ministre ainsi que des membres du Gouvernement. Boubacar SOW, membre de la Commission de finalisation du projet de Constitution, a souligné la nécessité absolue pour le Mali d’aller à une nouvelle Constitution. Les innombrables tentatives de révision en sont, selon lui, la preuve. Parcourant tout le contenu du projet de Constitution, M. SOW a donné des précisions sur les grandes innovations contenues dans ce document. Tous les points saillants du projet de Constitution ont été clairement expliqués aux autorités et légitimités traditionnelles qui seront les porte-paroles du Gouvernement auprès de leur population respective, conformément à l’appel que leur a lancé le Président de la Transition au cours de cette cérémonie. Le Chef de l’État a remercié ces hôtes de marque, qui ne manquent jamais à l’appel de la Patrie. Selon le Président de la Transition, ce projet de Constitution est la concrétisation d’une volonté pressante du peuple malien, exprimée lors des Assises nationales de la refondation (ANR). Le Chef de l’État a fait valoir le souci d’inclusivité qui a jalonné tout le processus, comme en témoigne la mise en place de la Commission de finalisation, qui était composée d’une soixantaine de personnes venues de divers horizons du pays. Le Président GOÏTA compte donc désormais sur les autorités et légitimités traditionnelles pour mieux sensibiliser leurs populations respectives autour de ce projet, qui devra poser les jalons du Mali Kura. Il est convaincu qu’une fois adopté, ce projet donnera au Mali toute sa souveraineté. « Nous avons accompli notre devoir, le reste du travail vous revient. Informer vos populations pour que le référendum soit un franc succès », a exhorté le Chef de l’État avant de rassurer que ce projet fera rayonner le Mali.

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Démarrage des travaux d’extension de l’école fondamentale de Kambila

Le jeudi 25 janvier 2024, une équipe des œuvres sociales du président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, s’est rendue à Kambila, dans le cercle de Kati, dans le cadre du lancement des travaux d’extension de l’école fondamentale qu’abrite cette circonscription. La délégation était conduite par M. Aguibou DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition.   L’événement a été honoré par la présence du ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy SAVANÉ et du Directeur administratif et Financier de la Présidence, le Colonel Cheick Mamadou Chérif TOUNKARA. Les gestes symboliques de la truelle, effectués par le ministre de l’Éducation nationale et le Conseiller spécial, marquent ainsi le début des travaux d’extension de cette école qui ne comptait que trois salles pour six classes. Dans les trois prochains mois, émergeront de cet espace deux nouveaux blocs de trois salles de classe chacun, quatre latrines et une salle des professeurs. Cette initiative, inscrite dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, prend une dimension concrète au bénéfice des citoyens, comme le souligne M. Habib DEMBÉLÉ, Conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des œuvres sociales, lors d’une interview. Avec l’achèvement de ces nouvelles infrastructures scolaires, les enfants de Kambila ne seront plus contraints à des trajets longs et épuisants à la recherche du savoir, et l’effectif pléthorique dans les classes sera considérablement allégé. Une avancée qui réjouit particulièrement les habitants de la localité, comme le souligne Jorge KONÉ, maire de la Commune rurale de Kambila. Pour le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy SAVANÉ, cette action concrétise l’intérêt manifeste des plus hautes autorités de la Transition à répondre aux besoins en infrastructures et équipements scolaires. Ces travaux d’extension viennent compléter les efforts déployés, portant à quatre le nombre d’établissements scolaires réhabilités et renforcés à l’intérieur du pays, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition. C’est donc une étape cruciale dans la consolidation du système éducatif au Mali.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 JANVIER 2024 CM N°2024-03/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 17 janvier 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté des projets de texte ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du Programme national d’Education aux Valeurs et son Plan d’actions 2024-2028. Le Conseil des Ministres, en sa session du 06 décembre 2023, a pris acte d’une communication écrite relative au Programme national d’Education aux Valeurs et son Plan d’actions 2024-2028. Ce programme est articulé autour des axes stratégiques suivants : promotion de l’éducation civique, morale et patriotique ; création d’espace d’éveil citoyen ; soutien à l’autorité parentale ; renforcement des capacités des acteurs institutionnels et socio-politiques ; – amélioration de la synergie d’actions entre les acteurs institutionnels. Le projet de décret adopté consacre l’approbation formelle dudit programme et ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées en vue de promouvoir une éducation civique morale et patriotique basée sur le respect des valeurs et la bonne gestion des affaires publiques. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché n°00557/DGMP-DSP 2018 relatif aux travaux de construction de la liaison électrique double terne 225 kilovolts Sikasso-Bougouni-Sanankoroba. Lot Global II : construction de postes. L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’entreprise TATA PROJECTS LIMITED pour un montant de 6 millions 791 mille 663,90 dollars américains, soit environ 3 milliards 823 millions 706 mille 776 Francs CFA hors taxes et un délai d’exécution de vingt-sept (27) mois et huit (08) jours. L’exécution des travaux du marché initial a rencontré des difficultés liées, notamment à la survenue de la pandémie de la COVID-19, à la non libération des emprises du projet, à la crise socio-politique et aux sanctions imposées à notre pays par la CEDEAO et l’UEMOA. Le présent avenant prend en compte entre autres : la modification de certaines caractéristiques des équipements avec des équipements de nouvelle génération pour tous les postes de transformation ; la variation de prix de certains produits, les retards des expéditions vers les sites, notamment les frais de stockage ou d’entrepôts ; la hausse des prix de certaines matières premières comme le cuivre et l’aluminium ; le retard dans la libération des emprises allouées au poste de Dialakorobougou et l’accès au poste de Kodialani. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la dissolution de l’association « Solidarité pour le Sahel », en abrégé SOLISA. L’association « Solidarité pour le Sahel » est une association, signataire d’Accord-cadre avec l’Etat. Elle intervient dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’eau, de l’énergie, de l’éducation et de la Santé dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Mopti et Tombouctou. Depuis un certain temps, il a été constaté qu’elle exerce ses activités dans le domaine humanitaire dans la Région de Kidal où elle dispose d’une antenne. Ce qui constitue un manquement aux dispositions de la loi relative aux associations, de l’Accord-cadre et aux dispositions statutaires de l’Association. Il ressort des investigations que : l’association « Solidarité pour le Sahel » est un outil de financement des activités des groupes armés signataires du CSP-PSD, agissant en violation des textes et contre les intérêts de l’Etat et des populations de la Région de Kidal ; les Groupes armés, pour mettre en œuvre leur volonté de contrôler tous les financements destinés à la Région de Kidal, ont parfois tué des prestataires humanitaires, détruit et enlevé tous les moyens des autres intervenants humanitaires afin de les obliger à mettre leurs moyens et fonds à la disposition de l’association « Solidarité pour le Sahel ». Ces agissements, de nature à contribuer au financement du terrorisme et au blanchiment de capitaux, constituent une menace pour la paix et portent atteinte à l’intégrité du territoire national. Au regard de ce qui précède et compte tenu du danger que l’association « Solidarité pour le Sahel » représente, sa dissolution et le démantèlement de ses dangereux réseaux complices s’avèrent nécessaires en vue de préserver la paix et l’unité nationale. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres du déroulement des activités commémoratives de la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée. La célébration de l’édition 2024 de la Journée du 14 janvier a été marquée par l’organisation de plusieurs activités à Bamako et dans les régions. Parmi ces activités on peut noter : la conférence de lancement à l’Université des Lettres et des Sciences humaines ; les cérémonies de montée des couleurs suivies de la leçon-modèle dans les établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national ; la tenue de conférences-débats sur les notions de patriotisme, du triptyque DéfenseDiplomatie-Développement, de restauration de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire national, les valeurs sociétales, les langues nationales, le processus de Refondation de l’Etat, ainsi que la distribution des exemplaires de la nouvelle Constitution ; les dons de sang en faveur des blessés de guerre, dans les centres de santé de référence et hôpitaux, et la remise d’ambulances. La célébration de cette journée a permis de se souvenir de cette date mémorable et historique afin qu’elle reste gravée dans la conscience collective et qu’elle puisse inspirer et guider les générations présentes et futures dans le processus d’édification du Mali nouveau souverain, sécurisé et stable. Les Hautes Autorités du pays saluent l’engagement patriotique et la résilience du Peuple malien, qui ont permis d’affirmer le pilier fondamental de la souveraineté nationale, notamment la restauration de l’outil de défense

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