Obsèques du Maréchal du Tchad : Le Président Bah N’DAW y sera pour le dernier hommage de la Nation malienne !

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Le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW se rendra à N’Djamena au Tchad, ce jeudi 22 avril 2021, pour prendre part à la cérémonie funéraire du défunt Maréchal du Tchad, feu Président Idriss DEBY ITNO, succombé mardi 20 avril 2021, des suites de blessures reçues sur le théâtre des opérations, au cours de l’offensive menée par des forces rebelles.

Dès l’annonce de la perte cruelle du Président DEBY ITNO, SEM Bah N’DAW, Chef de l’État a, par voie de presse, adressé au Peuple frère et ami du Tchad, ses condoléances attristées ainsi que celles du Peuple Malien tout entier avant de décréter trois jours de deuil national et la mise en berne du drapeau national.

Partenaire privilégié du Mali et des alliés dans la lutte contre le terrorisme transfrontalier, le Maréchal Président qui venait de prendre le relais de la présidence en exercice du G5 Sahel, en février dernier, a signifié à l’occasion des travaux de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, sa volonté de soutenir et appuyer les forces étrangères, Barkhane et MINUSMA à travers un déploiement de 1 200 soldats tchadiens dans la zone des trois frontières.

A l’ouverture du Conseil des Ministres de ce mercredi 21 avril 2021, le Président Bah N’DAW a fait observer une minute de silence à la mémoire du défunt Président tchadien, le Maréchal Idriss Deby ITNO.

Outre l’amertume, la tristesse et la désolation en partage avec le vaillant Peuple tchadien, la présence de SEM Bah N’DAW aux obsèques du défunt Président Maréchal, marque la profonde reconnaissance de la constante solidarité avec notre pays, d’une part et d’autre part, témoigne la forte volonté des plus hautes autorités du Mali de voir le Tchad renouer avec sa stabilité d’antan, et celle de tout le Sahel.

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Mission d’évaluation et de Suivi de la CEDEAO au Mali : Les attentes pressantes du peuple malien au cœur des débats

Le Président de la Transition, Son Excellence Assimi GOITA, Chef de l’Etat a accordé une audience, ce mardi 07 Septembre 2021 à Son Excellence Goodluck JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO, accompagné par une importante délégation, composée d’une dizaine de personnalité de l’Organisation Sous-régionale. Nous sommes effectivement là pour une mission suite à la crise politique multidimensionnelle que connait le Mali et nous venons très souvent au Mali, afin de trouver une solution à cette crise, a indiqué Son Excellence Goodluck JONATHAN, le Médiateur de la CEDEAO. « Nous avons eu des discussions franches avec le Premier ministre et une partie de la classe politique, la société civile….etc.», a dit, le Médiateur de la CEDEAO, à sa sortie d’audience. La question fondamentale aujourd’hui, a-t-il poursuivi, c’est de pouvoir mettre en place une situation ou nous pouvons aller aux élections, car c’est cela, la préoccupation principale des acteurs que nous avons pu rencontrer. « il s’agit de faire en sorte, de pouvoir bien organiser, bien préparer les élections pour que nous puissions à la fin de la Transition, avoir un nouveau Président démocratiquement élu et un gouvernement en place pour diriger les affaires au Mali »,a conclu Son Excellence Goodluck JONATHAN, le Médiateur de la CEDEAO en fin de mission au Mali. Il faut signaler par ailleurs que cette rencontre se tient à un moment où des voix s’élèvent de plus en plus, partout dans le pays à l’intérieur comme à l’extérieur, pour réclamer la prolongation de la Transition eu égard à la persistance de certains défis majeurs, entre autres, la lutte contre l’insécurité, l’impunité et la corruption. Ces deux derniers volets connaissent déjà des résultats encourageants et le Président de la Transition a insisté sur la prise en compte par la CEDEAO des aspirations du peuple malien et a mis un accent particulier sur les reformes Institutionnelles sans lesquelles les idéaux de la refondation seraient de vains mots. La question fondamentale aura été de mettre en harmonie les aspirations du peuple malien et les principes de l’Organisation, ce qui est d’autant plus indispensable que la CEDEAO se doit de prendre en compte ce facteur prépondérant dans la résolution de la crise malienne. En ce qui concerne la situation qui prévaut en République de Guinée Conakry, ce qui est important de savoir c’est de ne pas nous précipiter pour faire des observations de déclarations, aussi, le Président en exercice de la CEDEAO, le Président de la République du Ghana a effectivement convoqué un sommet des Chefs d’Etat demain et qu’il faudrait attendre la tenue du Sommet en question, a indiqué le Médiateur de la CEDEAO. C’était en présence de S.E.M Shirley AYORKOR BOTCHWEY, ministre des Affaires Etrangères du Ghana, Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO et de S.E.M Jean Claude KASSI BROU, Président de la Commission de CEDEAO, tous membres de la délégation.

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Tournée sous-régionale de SEM Bah N’DAW : étape de la Guinée Bissau !

A sa descente d’avion SEM Bah N’DAW, Président de la Transition a été accueilli par son homologue Bissau guinéen SEM Umaro Sissoco EMBALO, avec tous les honneurs. Les deux personnalités ont passé en revue les troupes et salué les corps constitués et les maliens de Guinée Bissau, fortement mobilisés pour la circonstance. Dans le salon d’honneur de l’Aéroport International Osvaldo Vieira, les deux Chefs d’État ont eu un tête-à-tête et co-animé un point de presse. Le Président EMBALO a rappelé les relations séculaires que nos deux pays ont en partage, d’une part, et l’amitié qui le lie particulièrement au Président N’DAW, d’autre part. Ce qui justifie, pour lui, d’ailleurs le déplacement qu’il a effectué pour assister à la cérémonie d’investiture officielle du Président N’DAW. A son tour, le Chef de l’État s’est rejoui de l’invitation et a apprecié l’accueil chaleureux et fraternel qui lui a été réservé. Le Président Bah N’DAW s’est ensuite rendu au Palais présidentiel pour des entretiens bilatéraux et un dîner officiel à son honneur. Il a également pris part à l’Acte solennel de la Journée des Forces Armées Bissau guinéennes, célébrée chaque 16 novembre, avant de rencontrer ses compatriotes vivant dans ce pays.

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Coopération tripartite : Signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel

Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, et ses homologues du Burkina Faso et du Niger ont signé, le 16 septembre 2023 au palais de Koulouba, la Charte du Liptako-Gourma, qui institue l’Alliance des États du Sahel (AES). La coopération entre ces trois pays vient de se renforcer davantage avec la naissance de l’Alliance pour le Sahel, à travers la signataire de la Charte du Liptako-Gourma. Cette Convention qui s’appuie largement sur le volet diplomatique dans son fonctionnement a été signée par le Chef suprême de la diplomatie malienne en présence de l’Ambassadrice du Burkina Faso auprès de la République du Mali ; du ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture du Niger, représentant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. Selon les parties contractantes de cette Charte, la naissance de l’Alliance des États du Sahel est un signal fort pour la préservation de la souveraineté des trois États. Elle entre surtout dans le cadre de la perspective panafricaniste de ces États. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont trois pays confrontés aux mêmes réalités politiques, économiques et sécuritaires. Ils sont animés également par les mêmes aspirations, à savoir la souveraineté et l’assistance à leurs populations. C’est ce qui motive la mise en place de cette Alliance qui vise à avoir une solution commune aux maux dont souffrent ces États. Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a donc laissé entendre : « Nous ne pouvons plus faire semblant étant donné que nos pays sont confrontés aux mêmes réalités. Nous n’avons plus d’autre choix que de résister ». Après les discussions ayant conduit à la mise en place de cette Alliance, ouverte à tout État désireux de devenir membre du regroupement, les trois États disposent désormais d’un acte juridique encadrant leur coopération. Il s’agit alors maintenant de passer aux actes concrets sur le terrain. Mais avant, il convient d’intensifier la « communication afin de bénéficier de l’adhésion de nos populations ». La crédibilité de cette Alliance sera à l’aune du degré d’engagement de tous les États signataires.

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