Mali-Guinée Bissau : Vers une consolidation des liens et un renforcement de la coopération

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Le Président de la Transition, S.E le Colonel Assimi GOITA et son hôte, S.E le Général Umaro Sissoco EMBALO se sont recueillis, ce samedi 26 juin 2021, en mémoire des martyrs et victimes du terrorisme.

Les deux Chefs d’État ont déposé, chacun, une gerbe de fleurs à la Place des Martyrs et Victimes du Terrorisme, première activité de la deuxième journée de visite de ce grand ami du Peuple malien. Sur place, ils ont eu droit à une visite guidée du Musée national du Bamako avant de prendre la direction du Palais de Koulouba, pour un tête-à-tête et une séance de travail élargie aux délégations malienne et bissau-guinéenne.

Les deux Chefs d’État ont parlé, lors de cette séance, de la feuille de route de la Transition, de la sécurité et de coopération bilatérale. « Il y a un accord qui a été signé avec la Guinée Bissau depuis 1983. C’est le moment de revoir tous ces accords et organiser une Commission mixte afin de renforcer de la coopération bilatérale entre nos deux pays », a souhaité le Président bissau-guinéen lors du point de presse.

Pour sa part, le Chef de l’État, S.E le Colonel Assimi GOITA a remercié le Président EMBALO pour sa 2ème visite en moins d’un an au Mali et en dépit de la situation particulière du pays. « Nous avons évoqué différents points, notamment la Transition, la situation sécuritaire au Mali et au Sahel, mais également, les engagements tenus lors du dernier Sommet de la CEDEA à Accra à savoir la mise en place », a-t-il indiqué.

Enfin, S.E le Colonel Assimi GOITA a remercié, une fois de plus, le Président Umaro Sissoco EMBALO pour son leadership et son engagement pour le Peuple malien ».

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Présidence en exercice de l’OHADA : Le Président Bah N’DAW aux commandes !

Le Président Bah N’DAW est depuis le 11 février 2021 le Président de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) pour l’année 2021. Les attributs de la présidence de l’OHADA lui ont été remis ce jeudi 18 février 2021 lors de l’audience que le Chef de l’Etat a accordée au Ministre de la Justice des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux M. Mohamed Sidda DICKO accompagné du Secrétaire permanent de l’OHADA au Mali Pr. Emmanuel Sibidi DARANKOUM et son staff. Au cours de l’audience le Ministre en charge de la Justice, non moins Président entrant du Conseil des Ministres de l’OHADA, a remis au Président N’DAW lesdits attributs composés du drapeau OHADA, du drapelet, du maillet et son accessoire. Le Secrétaire Permanent de l’OHADA Pr. Emmanuel Sibidi DARANKOUM a félicité le Président de la Transition et placé la présidence du Mali sous le signe de la Renaissance. Il s’agira pour le Mali d’oeuvrer à relever les defis de l’heure, notamment  l’harmonisation des efforts pour bâtir le futur aussi bien au Mali, dans l’espace G5 Sahel que dans celui de l’OHADA et du continent africain. Le Président N’DAW s’est dit honoré par la marque de confiance et a réitéré sa disponibilité à accompagner toutes les activités de l’OHADA. La vision étant de dynamiser davantage les organes de l’Organisation,  à travers de nouvelles réformes ambitieuses et une feuille de route. Rappelons que le Mali succède à la Guinée Equatoriale par ordre alphabétique. La cérémonie de passation de la Présidence de l’Organisation a eu lieu à Bamako au CICB le 11 février dernier. L’OHADA compte 17 pays membres et a pour objectif principal de sécuriser les investissements en Afrique en proposant un cadre juridique commun dans le domaine économique et du droit des affaires.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

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