COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 13 MARS 2024

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 mars 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil
des Ministres a adopté un projet de décret fixant la composition du costume des Notaires.
Le notaire est un officier public et ministériel institué à vie pour assurer le service public de la preuve.
En raison de leur fonction, pour les distinguer des citoyens ordinaires et manifester l’autorité de leur
charge, l’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant Statut des Notaires dispose
que « les notaires doivent revêtir, dans les cérémonies officielles, un costume dont la composition est
fixée par décret pris en Conseil des Ministres ».
C’est en application de cette disposition que le projet de décret est adopté.
2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du
Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant
et déclarant d’utilité publique les travaux d’aménagement en 2×2 voies de la section RR9,
de la bretelle d’accès au Point G, de 07 km de voirie à Kati et de la section Rond-point GMS-
Samé-Kati.
Ce projet d’aménagement rentre dans le cadre de la politique de décongestionnement de la route
Bamako-Koulouba-Kati qui vise l’amélioration de la mobilité et des conditions de vie des
populations.
Les travaux projetés empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause
d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière.
Le projet de décret est adopté dans ce cadre.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
– Inspecteur à l’Inspection des Services judiciaires :
Général Diakariaou DOUMBIA, Inspecteur général des Services pénitentiaires et de
l’Education surveillée.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
– Ambassadeur du Mali à Libreville (République Gabonaise) :
Madame Nina WALET INTALLOU, Juriste.
AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU
DIALOGUE SOCIAL
– Chargé de mission :
Monsieur Badra Aliou SANGARE, Juriste.
– Directeur du Centre national des Concours de la Fonction publique :
Docteur Issaka COULIBALY, Enseignant-chercheur.
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AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le
Conseil des Ministres :
a. de la dissolution de l’association dénommée « Association des Elèves et Etudiants du
Mali (AEEM) ».
La dissolution des associations par le Conseil des Ministres est prévue et réglée par les dispositions
de la Loi n°04-038 du 5 août 2004 relative aux associations.
L’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est une association de droit malien créée
suivant le récépissé de déclaration d’association n°10281/MAT-DNAT du 20 avril 1991.
Depuis plusieurs années, force est de constater que l’AEEM ne défend plus les nobles causes des
élèves et étudiants conformément à ses objectifs. Elle a été plusieurs fois accusée d’être responsable
de violences et affrontements dans le milieu scolaire et universitaire, caractérisés par de nombreux
accrochages à main armée entre les différents clans de ladite association.
Le dernier affrontement remonte à la date du 28 février 2024, ayant causé la mort d’un jeune étudiant
de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et plusieurs blessés graves. Ces agissements,
d’une extrême gravité, sont survenus dans la perspective du renouvellement des instances du bureau
de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali et ont provoqué la suspension
immédiate de ses activités dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
Des pratiques similaires ont eu lieu en décembre 2017 entre des factions rivales du comité AEEM de la
Faculté des Sciences et des Techniques et provoqué un mort. En octobre 2018, des affrontements à coup
d’armes à feu et de machettes, opposant des clans rivaux du comité AEEM de la Faculté de droit privé,
ont fait neuf (9) blessés dont deux (2) graves.
A chacun de ces événements malheureux, les forces de sécurité ont fait des descentes inopinées au
niveau du siège de l’association, qui se sont soldées par des arrestations de certains membres ayant
en leur possession des armes létales, des stupéfiants et de grosses sommes d’argent non justifiées.
Les agissements en cause sèment des troubles au sein de l’espace scolaire et universitaire et
provoquent des perturbations des cours, des assassinats, des meurtres et des destructions de biens
publics et privés par des manifestations violentes de rue et des ports illégaux d’armes.
Au regard de ces constats, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est dissoute.
Cette dissolution contribue à la réalisation de l’une des recommandations des Assises Nationales de
la Refondation : « Pacifier l’espace scolaire et universitaire pour en faire un lieu d’acquisition de
savoirs et de connaissances et non de vandalisme et d’agressions permanentes ».
b. de l’abrogation des décrets de nomination des Conseillers spéciaux auprès des
Représentants de l’Etat et du décret n°2017-0616/P-RM du 28 juillet 2017 fixant la
rémunération des Conseillers spéciaux des Gouverneurs de Région.
Le Gouvernement de la Transition, dans son Communiqué n°65 du 25 janvier 2024, a constaté
l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus
d’Alger et par conséquent, a annoncé sa fin, avec effet immédiat.
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Cette décision entraine la mise en œuvre de certaines réformes, notamment :
– le remplacement des Autorités intérimaires par des Délégations spéciales ;
– l’abrogation des nominations des Conseillers spéciaux des Gouverneurs des Régions du Nord
et subséquemment l’abrogation du décret fixant leur rémunération.
c. de l’abrogation des décrets de nomination des membres des Autorités intérimaires et des
Collèges transitoires de Région.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du
processus d’Alger, des Autorités intérimaires et des Collèges transitoires ont été mis en place en 2016
dans les Collectivités territoriales de Régions, de Cercles et de Communes des Régions de Tombouctou,
Gao, Kidal, Taoudenni et Ménaka.
Les membres des Autorités intérimaires et des Collèges transitoires des Régions de Tombouctou, Gao,
Kidal, Taoudenni et Ménaka ont été nommés en 2016.
Quant aux membres des Autorités intérimaires de Communes des Régions de Taoudenni et
Ménaka, ils ont été nommés par des arrêtés et concernent trente (30) Communes de la Région de
Taoudenni et vingt et un (21) Communes de la Région de Ménaka.
Les membres des Autorités Intérimaires et des Collèges transitoires sont constitués de
représentants du Gouvernement, des groupes signataires de l’Accord (Plateforme, CMA) et de
l’Inclusivité.
Il s’agissait de mesures de renforcement de la confiance qui devraient contribuer au retour de
l’Administration et à la fourniture des services sociaux de base aux populations.
Malgré ces efforts, neuf (09) ans après, des manquements ont été constatés dans la mise en œuvre de
l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, notamment le
changement de posture de certains membres des Mouvements signataires, devenus des acteurs
terroristes et poursuivis par la Justice malienne, après avoir commis et revendiqué des actes terroristes.
Dans ces circonstances, certains Présidents et membres des Autorités intérimaires et des Collèges
transitoires ont abandonné leurs fonctions pour rejoindre des Mouvements et groupes terroristes.
Par conséquent, les décrets de nomination des membres des Autorités intérimaires et des Collèges
transitoires sont abrogés.
2. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des
Ministres :
a. des travaux préparatoires de la 4ème Commission mixte de commerce et de coopération
économique Türkiye-Mali.
La tenue de la 4ème session de la Commission mixte de commerce et de coopération économique
Türkiye-Mali constitue une opportunité pour renouveler le dialogue politique, revisiter les offres de
coopération économique, commerciale et technique au regard des centres d’intérêt commun.
Cette session a pour objectif de hisser le partenariat à la hauteur des relations stratégiques
qu’entretiennent nos deux pays. Il s’agira de dynamiser, renforcer et diversifier notre coopération et
d’identifier les nouveaux axes de coopération.
5
En rapport avec les départements sectoriels concernés, les dispositions seront prises pour assurer une
participation active de tous les acteurs aux travaux de la Commission mixte.
b. de la tenue de la première session de la Grande Commission Mixte de coopération
Rwanda-Mali, courant mai 2024 à Kigali.
Cette première session offre l’opportunité de renforcer le cadre juridique, de passer en revue les
différents secteurs d’intérêt commun et de mettre en place des programmes de coopération en vue de
consolider le partenariat stratégique entre les deux pays.
La tenue de cette première session entre dans le cadre de la concrétisation de la volonté politique des
plus Hautes Autorités des deux pays de renforcer davantage la coopération bilatérale.
3. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des
Ministres du traitement des bourses d’études offertes à la République du Mali par la
Fédération de Russie au titre de l’année universitaire 2024-2025.
Le Gouvernement de la Fédération de Russie a accordé au Gouvernement de la République du Mali
deux-cent quatre-vingt-dix (290) bourses pour les études de Licence-Master-Doctorat, au titre de
l’année 2024-2025.
A la date de clôture de la réception le 31 janvier 2024, huit cent quatre-vingt-dix-neuf (899) dossiers
de candidature ont été reçus à la Direction Générale de l’Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique et mille cent quatre-vingt-deux (1182) candidats se sont inscrits en ligne.
La Présélection a été faite par ordre de mérite selon la clé de répartition affectée à chaque niveau
d’études :
– pour les études de licence, toutes les séries-du-baccalauréat ont été fusionnées puis les 180
premiers ont été présélectionnés ;
– pour les études de Master, les 80 premiers ont été présélectionnés ;
– pour les études de Doctorat les 30 premiers candidats ont été présélectionnés.
4. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres :
a. de la Participation à la 11ème Conférence africaine sur les droits de la santé sexuelle et
reproductive au Maroc.
Le Ministre de la Santé et du Développement Social a participé à la 11ème conférence africaine sur les
droits de la santé sexuelle et reproductive du 28 février au 04 mars 2024.
L’objectif de cette conférence était d’interroger et d’étendre les progrès sur le statut de la santé et des
droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes en Afrique.
En marge de cette rencontre, le ministre a effectué une visite de travail auprès des organismes
marocains de protection sociale afin de s’inspirer de leur expérience en matière de gestion du
dispositif de protection sociale.
b. de la Participation à la Conférence ministérielle sur le paludisme et la signature de
l’Engagement pour la réduction accélérée de la mortalité due au paludisme au Mali
intitulé « personne ne doit mourir du paludisme ».
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Le ministre de la Santé et du Développement social a participé à la conférence des Ministres de la
Santé des pays d’une « charge élevée à un fort impact » de paludisme à Yaoundé au Cameroun du
05 au 07 mars 2024, pour échanger et prendre des engagements pour une réduction accélérée de la
mortalité due au paludisme en Afrique.
Les objectifs de cette rencontre étaient :
– d’examiner les progrès accomplis et les défis à relever pour atteindre les cibles relatives au
paludisme figurant dans la stratégie technique mondiale ;
– de passer en revue les stratégies d’atténuation et le financement pour la lutte contre le
paludisme ;
– de convenir de stratégies et de ripostes efficaces ou d’une réduction accélérée de la mortalité
palustre en Afrique ;
– d’établir une feuille de route en vue d’un engagement politique et social accru dans la lutte
contre le paludisme, ainsi qu’un mécanisme de responsabilisation clairement défini.
A la suite de cette réunion, les ministres présents ont signé la déclaration de Yaoundé relative à la
lutte contre le paludisme.
5. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des
Ministres du processus d’organisation des concours directs de recrutement dans la Fonction
publique de l’Etat, exercice 2023.
Les concours directs de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat au titre de l’exercice
budgétaire 2023 ont été annulés suite à la découverte d’un vaste réseau de fraude.
Le nouveau processus de recrutement sera lancé par un communiqué du ministre du Travail, de la
Fonction publique et du Dialogue social le vendredi 15 mars 2024.
6. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction
citoyenne a informé le Conseil des Ministres :
a. des conclusions et recommandations du Symposium national sur le football.
Le Symposium national sur le football malien s’est tenu du 05 au 07 mars 2024 au Stade du 26 mars
de Bamako.
La rencontre a regroupé les représentants des Institutions de la République, les services techniques
du département et les acteurs du football malien, notamment la Fédération malienne de football,
les journalistes sportifs, les anciens joueurs, les anciens ministres des sports, des experts
nationaux et internationaux.
Au terme des échanges, les participants ont formulé des recommandations dont :
– l’opérationnalisation de la Direction technique nationale de la FEMAFOOT ;
– le renforcement du Staff technique par des techniciens locaux, un spécialiste de l’arbitrage et
des médecins ;
– la poursuite de l’équipement du Centre de Médecine du Sport ;
– l’encadrement et la réglementation des Académies et Centres de football ;
– la poursuite de la construction des infrastructures sportives sur l’ensemble du territoire
national ;
– l’instauration des championnats nationaux U17 et U20 féminins ;
– la promotion des compétitions nationales ;
– l’encadrement des associations des supporteurs.
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b. de l’organisation d’une Journée d’appropriation des grandes réformes de l’Etat par la
Jeunesse.
La Journée d’appropriation des grandes réformes de l’Etat par la Jeunesse a pour objectif de créer
un espace de dialogue et de partage qui permettra aux participants d’échanger et de s’approprier les
réformes majeures en cours dans le cadre de la refondation.
Elle se déroulera le Samedi 16 mars 2024, selon une approche participative et interactive, structurée
autour de sept (07) thématiques.
7. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres des résultats de la phase pilote
du Recensement Général Agricole.
La phase pilote du Recensement Général Agricole, qui s’est déroulée du 17 au 28 février 2024, a
couvert sept (07) Régions à travers huit (08) Cercles et dix-huit (18) Communes.
Elle a mobilisé 126 agents et touché 13 408 personnes de 815 exploitations Agricoles familiales. Au
total 6 809 ha de parcelles agricoles ont été mesurées et géolocalisées. S’agissant du cheptel, le test
de comptage a porté sur 27 405 bovins ; 11 380 ovins ; 8 439 caprins ; 6 736 poulets de race locale.
Cette phase pilote avait pour objet de tester les outils et la méthodologie de collecte des données ;
d’estimer le temps de collecte des données ; d’évaluer la charge de travail des agents recenseurs.
8. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé
le Conseil des Ministres :
a. du processus d’élaboration de la Stratégie nationale de l’Entreprenariat.
Le Ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle est engagé
depuis le mois de novembre 2023 dans un processus d’élaboration d’une Stratégie nationale de
l’Entreprenariat.
Le processus d’élaboration a été très inclusif et a impliqué de nombreux acteurs, tels que les pouvoirs
publics, le secteur privé, la société civile, les partenaires techniques et financiers.
Le projet de stratégie est articulé autour de six (06) axes stratégiques qui se déclinent en vingt et un
(21) objectifs spécifiques.
b. de l’organisation d’une campagne d’information et de sensibilisation sur
l’entreprenariat jeune en milieux scolaire et universitaire.
Le lancement de la campagne s’est déroulé le 26 février 2024 à la Faculté des Sciences Economiques
et de Gestion. Elle s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme Emploi Jeune.
Cette année, la campagne touchera plus de 3 000 jeunes élèves et étudiants à travers 20 sessions qui
se dérouleront dans des établissements scolaires et universitaires.
L’objectif visé est de sensibiliser et d’informer les étudiants sur les dispositifs mis en place par
l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes pour le financement des projets des jeunes.
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9. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres des Principales
conclusions de la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce.
La treizième conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce s’est déroulée du 26
février au 1er Mars 2024 à Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis.
Cette Conférence a abordé les thématiques relatives aux subventions aux Pêcheries, à l’agriculture, au
Règlement des Différends, au Commerce électronique, à la Facilité des Investissements pour le
Développement et au Commerce, Inclusion et Développement durable.
La Conférence ministérielle a été sanctionnée par la Déclaration d’Abu Dhabi et l’adoption des
décisions ministérielles :
– sur la réforme du Règlement des Différend ;
– sur la mise en œuvre précise, efficace et opérationnelle des dispositions spéciales et
différenciées de l’Accord sur l’application des mesures Sanitaires et Phytosanitaires et
l’Accord sur les Obstacles Techniques au Commerce ;
– sur les mesures d’appui à la transition en douceur en faveur des pays sortis de la catégorie des
Pays les Moins Avancés ;
– sur le Programme de travail des petites économies ;
– sur le Programme de travail du commerce électronique ;
– sur la non-violation de l’Accord sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui
touchent au Commerce.
Dans le cadre des négociations sur l’Agriculture et le Coton, le Mali prend la présidence du C-4 et la
Côte d’Ivoire pour une période de deux ans.
10. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et
institutionnelles a informé le Conseil des Ministres des conclusions de l’atelier de haut niveau
sur le thème « Le Pouvoir Exécutif dans la Constitution : Interactions avec les autres
Pouvoirs, Valeurs et Principes ».
Le Samedi 09 mars 2024, un atelier de haut niveau sur le thème : « Le Pouvoir exécutif dans la
Constitution : Interactions avec les autres Pouvoirs, valeurs et principes » s’est tenu à Kabala au
Centre d’Entrainement pour Sportifs d’Elite Ousmane TRAORE.
Ont pris part à cet atelier les Ministres, le cabinet du Premier ministre, les Secrétaires généraux, les
Chefs de Cabinet des Départements ministériels et du Secrétariat général du Gouvernement, les
représentants des Institutions, les Présidents et représentants des Autorités administratives
indépendantes ainsi que des Autorités administratives et politiques de Koulikoro et Bamako.
L’objectif général de l’atelier était de contribuer à la promotion de la réforme constitutionnelle et
au renforcement de la gouvernance politique et institutionnelle de l’Etat à travers la prise en
compte de la vision de refondation de l’Etat.
11. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la
situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par
rapport à la semaine précédente.
b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la
semaine écoulée.Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.
Bamako, le 13 mars 2024
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 NOVEMBRE 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 novembre 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant loi électorale. Le mécanisme actuel de gestion des élections impliquant plusieurs structures de l’Etat a révélé des insuffisances qui se sont traduites par de multiples crises post électorales. Le plan d’action du Gouvernement, adopté au mois d’août 2021, prévoit la création d’un organe unique de gestion des élections, conformément aux recommandations des différents forums organisés et des réflexions menées, notamment le Dialogue national inclusif et le Symposium sur le processus électoral. Le présent projet de loi est le résultat d’une démarche consensuelle et inclusive à travers une série de concertations avec les acteurs des partis et regroupements de partis politiques et de la société civile. En plus de consacrer la création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections, chargée de l’organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales et référendaires, il apporte des innovations relatives entre autres : – à la fixation des circonscriptions électorales pour les élections législatives, à savoir la Région et le District de Bamako pour le territoire national et les zones géographiques pour la diaspora ; – au scrutin de liste à la représentation proportionnelle sans panache ni vote préférentiel comme mode de désignation des députés à l’Assemblée nationale ; – à l’introduction du parrainage citoyen à côté du parrainage des élus ; – à l’introduction du bulletin de vote unique ; – à l’affirmation du principe du vote électronique, sous réserve de l’adoption d’une loi spécifique ; – au plafonnement et au contrôle des dépenses de campagne électorale ; – à la publication des résultats par bureau de vote et à la transmission électronique des procès-verbaux de dépouillement ; – à l’encadrement et au renforcement de l’observation électorale. Son adoption permettra de réduire le nombre de structures intervenant dans l’organisation des élections, de garantir l’efficience, la performance et la crédibilité dans la gestion des élections. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché relatif aux travaux de construction de la Maison de la Radio et Télévision du Mali à Kati Sananfara, lot n°1. L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’entreprise COMATEXIBAT-SA pour un montant, toutes taxes comprises, de 1 milliard 44 millions 935 mille 548 francs CFA et un délai d’exécution de 4 mois. Il vise à modifier le projet initial de construction de la tour « nouvelle maison de la radio TV » pour abriter l’ensemble des systèmes d’archivage de la radio et de la télévision. Le financement du marché est assuré par le budget national et les fonds propres de l’ORTM. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination suivante : AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE – Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali : Monsieur Massoudou CISSE, Ingénieur Environnementaliste. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de l’industrie et du Commerce, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Développement des Exportations du Mali et son Plan d’actions 2022-2025. Le Gouvernement a adopté en 2019, la Politique nationale de Développement du Commerce pour tirer profit de l’appartenance du Mali à plusieurs unions économiques et douanières et des préférences commerciales mises en place par certains partenaires. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette politique, il est prévu l’élaboration d’une Stratégie nationale de Développement des Exportations afin de surmonter les difficultés qui affectent la compétitivité de nos produits à l’exportation et d’offrir des opportunités nouvelles pour le développement des filières à fort potentiel d’exportation. L’objectif global de la Stratégie est de réduire le déficit de la balance commerciale par une augmentation de 25% des recettes d’exportation à l’horizon 2025. De façon spécifique, la Stratégie nationale de Développement des Exportations vise : – à renforcer la compétitivité et la diversification des exportations ; – à promouvoir le commerce des services et l’intégration des entreprises maliennes aux chaines de valeurs à l’export. Elle est articulée autour de six (6) axes stratégiques et mise en œuvre à travers des plans d’action dont le premier couvre la période 2022-2025 financé par l’Etat, les Partenaires techniques et financiers et le Secteur privé. La mise en œuvre des actions préconisées permettra, entre autres : – d’accroître le volume des exportations et de réduire le déficit de la balance commerciale ; – de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs à l’export ; – de réduire les coûts de transport ; – d’améliorer les conditions de stockage des produits ; – d’améliorer la compétitivité des produits sur les marchés d’exportation. 2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie. Bamako, le 24 novembre 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Mahamadou DAGNO Officier de l’Ordre National

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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