COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 10 MAI 2023 CM N°2023-20/SGG

Actualités

Conseil des ministres
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 10 mai 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
1
«
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances.
Le présent projet de loi est initié en application de l’article 74 de la Constitution qui dispose que
Le gouvernement peut pour l’exécution de son programme ou dans les domaines déterminés par
la loi, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnance, pendant un délai limité ou
entre les deux sessions, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi
Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnance, une mesure dérogatoire à la loi
électorale, en vue de la réalisation du référendum constitutionnel, dont le collège électoral vient
d’être convoqué pour le 18 juin 2023.
2. Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes Politiques et Institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant dérogation à la loi électorale.
La Loi n°2022-019 du 24 juin 2022 portant loi électorale a été modifiée par la Loi n°2023-001 du 13 mars 2023 avec comme objectif principal, entre autres, de remplacer la carte d’électeur biométrique pour l’identification de l’électeur dans le bureau de vote, par la carte nationale d’identité biométrique sécurisée.
Ce processus a nécessité la modification des attributions de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections pour supprimer la mission relative à la confection, à la personnalisation, à l’impression et à la remise des cartes d’électeurs biométriques à l’occasion des opérations référendaires et des élections.
Toutefois, le processus de production et de remise de cartes nationales d’identité biométriques sécurisées enregistre quelques contraintes quant au volume de production et au rythme de remise des cartes à leurs titulaires.
L’imminence du déroulement normal du référendum constitutionnel nécessite de donner plus de moyens techniques et de contrôle à l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections pour mener à bien sa mission d’organisation et de gestion des opérations référendaires et électorales découlant de la loi électorale, d’où le rétablissement temporaire de la compétence de l’Autorité en ce qui concerne la production et la remise des cartes d’électeur biométriques.
Le projet d’ordonnance est adopté en vue de procéder à une dérogation à la loi électorale qui portera essentiellement sur les articles 4, 70, 100 et 120.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
– Ambassadeur du Mali à Libreville :
Général de Brigade Elisée Jean DAO.
».
:
2
– Ambassadeur du Mali à N’Djamena :
Général de Brigade Bougouri Diatigui DIARRA.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINSSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
– Inspecteur en Chef à l’Inspection de l’Environnement et du Développement :
Monsieur Boureïma CAMARA, Ingénieur des Eaux et Forêts ;
– Inspecteur à l’Inspection de l’Environnement et du Développement :
Monsieur Modibo CISSE, Ingénieur des Eaux et Forêts.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a informé le Conseil des Ministres des conclusions de la participation du Mali à la première conférence des Ministres des Affaires étrangères de l’Alliance politique africaine, tenue à Lomé, République togolaise, le 03 mai 2023.
L’Alliance Politique africaine est une plateforme qui offre un cadre de concertation informel, fondée sur les liens de fraternité et sur les principes d’égalité souveraine des Etats, d’indépendance, d’interdépendance et d’unité d’action.
Elle vise à fédérer les nations africaines convaincues des idéaux du panafricanisme et déterminées à œuvrer pour une Afrique politiquement forte, décomplexée, non-alignée et capable de participer en tant qu’actrice à la gouvernance mondiale.
Les ministres et chefs de délégation ont exprimé leur solidarité envers le Burkina, la Guinée et le Mali et ont appelé à la levée des sanctions contre ces pays en transition.
En outre, le Mali a été sélectionné comme l’un des membres du Comité de haut niveau mis en place pour formaliser l’Alliance.
Compte tenu des objectifs de l’Alliance politique africaine et au regard du potentiel que cette nouvelle plateforme offre au Mali pour renforcer son influence et contrer les velléités d’isolement, il est prévu de poursuivre l’engagement national au sein de ce mécanisme pour affirmer le leadership du Mali et de faire entendre sa voix sur le Continent et au-delà sur des questions majeures.
2. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres des dispositions prises pour la gestion du Baccalauréat au lendemain du référendum sur le projet de constitution et de la situation des candidats déplacés.
Le referendum constitutionnel est fixé au 18 juin 2023 et le Baccalauréat à partir du 19 juin 2023. La proximité des deux dates peut paraître porteuse de difficultés organisationnelles. Pour cette raison, le Ministère de l’Education nationale, après analyse de la situation, a dégagé des solutions permettant de tenir l’examen du Baccalauréat aux dates prévues sans risque de voir le referendum impacter son organisation.
Ainsi, il a été instruit aux Directeurs d’Académie d’Enseignement en relation avec l’Administration générale :
3
– d’épargner tous les centres d’examen du Baccalauréat et le personnel engagé dans l’organisation, des activités référendaires ;
– de retenir uniquement les écoles fondamentales pour loger les bureaux de vote ;
– de prévoir des surveillants suppléants ;
– de retenir essentiellement les enseignants du préscolaire et du fondamental dans les
activités référendaires ;
– de rendre disponibles et afficher les décisions des présidents et de surveillants de
centres d’examen, au plus tard le mercredi 14 juin 2023 ;
– d’anticiper la tenue des réunions préparatoires ;
– de communiquer largement sur la localisation des centres d’examen afin que les
candidats puissent les identifier facilement.
3. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des Ministres de l’état de la réflexion sur le processus de recrutement global dans la fonction publique, en une seule phase.
Il est envisagé, cette année, d’organiser les Concours d’entrée dans la fonction publique en une seule phase en vue de permettre l’admission des recrues au Service national des Jeunes et faciliter leur prise en main.
Une commission a été mise en place à cet effet. Elle regroupe les représentants de la Primature, des Ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Justice et des Droits de l’Homme, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
A l’issue des travaux de réflexion, un calendrier a été élaboré pour harmoniser la tenue des concours en une seule phase qui fera l’objet d’une large diffusion.
4. Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population a informé le Conseil des Ministres du rapport d’étape du recensement et de l’évaluation des bâtiments publics dans le District de Bamako.
Dans le cadre de la mise en place du sommier du patrimoine bâti de l’Etat, la Direction Générale de l’Administration des Biens de l’Etat a poursuivi le recensement et l’évaluation des bâtiments publics, y compris les logements administratifs, dans le District de Bamako.
Les travaux ont porté sur le reliquat des bâtiments non évalués en Communes 1 et 2, et une partie des bâtiments de la Commune 3 du District de Bamako. Les bâtiments des Sociétés d’Etat, des Organismes personnalisés et des collectivités n’ont pas été pris en compte du fait que ceux-ci disposent d’une autonomie de gestion.
Les fiches de recensement font ressortir, en plus de la valeur des parcelles, les évaluations des investissements en ce qui concerne les bâtiments, la clôture, les aménagements de la cour et autres ouvrages connexes.
Suite à cette opération, 69 concessions, regroupant 1000 bâtiments ont été enregistrés. Ce patrimoine a été évalué à 25 milliards 31 millions 654 mille 771 francs CFA pour le coût total des investissements et 1 147 milliards 441 millions 988 mille 500 francs CFA pour le coût des parcelles.
4
Il est prévue également l’évaluation du reste des bâtiments de la Commune 3, ainsi que ceux des Communes 4, 5 et 6 dans le District de Bamako et la poursuite de l’opération d’évaluation des bâtiments dans les Régions.
Ces opérations permettront la constitution du fichier centralisateur des biens de l’Etat et l’élaboration des fiches matricules des propriétés immobilières, conformément aux règles de la comptabilité matières.
5. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres : a. de l’élimination du Trachome en tant que problème de santé publique au Mali.
Le trachome est la principale cause de cécité d’origine infectieuse dans le monde. Il se transmet par contact direct ou indirect avec l’écoulement oculaire ou nasal des personnes infectées, en particulier les jeunes enfants qui forment le réservoir de l’infection. Il est également transmis par certaines espèces de mouches qui ont été en contact avec les yeux ou les écoulements du nez de personnes infectées.
Au Mali, la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique à travers le Programme national de Santé Oculaire, lutte contre cette maladie évitable en mettant en œuvre la stratégie « CHANCE » approuvée par l’OMS. Il s’agit d’une approche multidimensionnelle qui comprend la chirurgie, l’antibiothérapie, le nettoyage du visage et le changement de l’environnement.
Après plus de 20 ans de mise en œuvre de la stratégie « CHANCE », la prévalence du trachome actif chez les enfants de 1 à 9 ans dans les District sanitaires du Mali a atteint le seuil de l’Organisation Mondiale de la Santé, moins de 5%. Quant à la prévalence de la principale complication cécitante, « trichiasis trachomateux », elle est passée sous le seuil recommandé par l’OMS qui est de 0,2% chez les adultes de 15 ans et plus.
Le Mali devient ainsi le 7ème pays africain à avoir réalisé l’élimination du trachome en tant que problème de santé publique et le 17ème pays dans le monde.
b.de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 10 mai 2023 Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national

Autres articles qui font l'actualité

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 25 OCTOBRE 2023 CM N°2023-44/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 25 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant classement du « Sigi », rite soixantenaire Dogon, dans le patrimoine culturel national. Le « Sigi » est l’un des rites traditionnels le plus ancien chez les dogons. Son origine remonte à la découverte de l’étoile Sirius par les dogons, il y a des centaines d’années. Il est célébré chaque soixante ans pour commémorer la révélation de la parole à l’homme par Dieu, ainsi que la mort du premier ancêtre. Cette célébration donne lieu à des manifestations artistiques, culturelles et cultuelles grandioses à travers toute la contrée des falaises de Bandiagara. La dernière édition du « Sigi » a eu lieu en 1967 et la prochaine édition est prévue en 2027. La célébration du « Sigi » est une occasion de communion du peuple dogon autour de l’héritage ancestral. C’est un évènement majeur qui marque une étape importante dans la vie de la société et de celle de l’individu, car il n’est pas donné à tout le monde d’être témoin de deux éditions. En raison de ses valeurs historiques et socioculturelles, le « Sigi » a été inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel national. Le projet de décret adopté consacre le classement du « Sigi » dans le Patrimoine culturel national en vue de préserver les valeurs ayant justifié son inscription à l’inventaire et de renforcer sa protection juridique. Ce classement permettra, entre autres : – de sauvegarder le « Sigi » contre l’aliénation, la transformation, la disparition ; – d’éduquer les jeunes afin de favoriser la transmission des connaissances liées aux cérémonies commémoratives du « Sigi » ; – de recoudre le tissus social, renforcer le dialogue, la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble ; – de favoriser la recherche scientifique, l’inventaire, la documentation et la formation pratique universitaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de l’organisation d’un concours de recrutement de cent (100) auditeurs de justice et de cent vingt (120) greffiers en chef. La loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice prévoit un accroissement continu des moyens mis à la disposition de la justice en vue de la mise en œuvre de la carte judiciaire qui permettra entre autres : – de transformer les justices de paix à compétence étendue en tribunaux d’instance dans lesquels les fonctions de poursuites, d’instruction et de jugement sont séparées ; – de mettre fin au système de juge unique dans les tribunaux de grande instance en mettant en œuvre la collégialité ; – de respecter le principe du double degré de juridictions en matière administrative en opérationnalisant les cours administratives d’appel ; – de rendre opérationnelles d’autres cours d’appel pour permettre le désengorgement des cours existantes. Afin de faire face à ces défis, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme prévoit le recrutement de 100 auditeurs de justice dont 80 de l’ordre judiciaire et 20 de l’ordre administratif et de 120 greffiers en chef. Ces recrutements permettront de combler en partie, le déficit de magistrats et de greffier en chef et d’améliorer l’accessibilité de la justice pour tous. 2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources humaines de l’Etat et des Collectivités territoriales. Suite au lancement officiel en mai 2022, du Projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités Territoriales par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, la première phase, qui a consisté au recensement des agents des Fonctions publiques de l’Etat et des collectivités territoriales, est achevée. Il s’agira de poursuivre avec le démarrage de la deuxième phase du projet consacrée à l’identification des agents de l’Etat et des Collectivités territoriales, dont la cérémonie de lancement est prévue le jeudi 26 octobre 2023 à Ségou, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Comme pour la phase initiale de recensement, tous les agents de l’Etat et des Collectivités territoriales sont concernés par cette opération, exceptés ceux des Forces de Défense et de Sécurité. L’opération d’identification se déroulera du 1er novembre au 31 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les Ambassades et Consulats. Pour ce faire, des équipes pluridisciplinaires ont été responsabilisées pour effectuer les missions sur le terrain et procéder à l’identification des agents relevant de leurs secteurs respectifs, aux niveaux national et local, sous la coordination et le suivi du Comité Technique d’Exécution du projet de Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines. Compte tenu de l’importance de ce projet dont la finalité est la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, il est requis de tous les acteurs leur accompagnement et leur implication effective pour le bon déroulement de cette opération d’identification. 3. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé le Conseil des Ministres de la situation sécuritaire du pays. Depuis un certain temps, les groupes terroristes recrutent de plus en plus des enfants, âgés de 12 à 15 ans, pour les enrôler comme combattants dans les différents réseaux terroristes. Cette pratique, de plus en plus fréquente, est une violation de la loi, un danger pour nos populations et pour l’avenir de notre pays. Le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance

Lire »

Vulgarisation du PNEV : le personnel de la Présidence participe à une session d’appropriation

Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence, Dr AlFousseyni DIAWARA, a présidé le jeudi 18 juillet 2024 la session d’appropriation du Programme national d’Éducation aux Valeurs (PNEV), organisée à l’intention du personnel de la Présidence, à Koulouba. Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a instruit le Gouvernement d’engager le processus de réappropriation des valeurs sociales, culturelles et républicaines à l’intention de l’ensemble des couches de la communauté nationale à commencer par les institutions de la République afin de promouvoir une éducation civique, morale et patriotique basée sur le respect des valeurs et la bonne gestion des affaires publiques. C’est dans ce cadre que le département de la refondation a élaboré un chronogramme de tenu d’une série de sessions d’appropriation destinée aux membres des institutions de la République qui se tiendront du 18 au 26 juillet 2024. Cet important chantier par lequel le Chef de l’État entend restaurer nos valeurs, notre modèle de vie humaniste, notre culture restée trop longtemps relayée au second plan par ceux qui nous avaient dominés jusqu’à un temps assez récent, est historique et salutaire. Le Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Dr Ibrahim Ikassa MAÏGA, est optimiste quant aux objectifs de ce programme. « Avec le leadership et l’engagement de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, la présente série de sessions de présentation de nos valeurs honorera ses promesses pour un développement véritable de notre nation et surtout du maliden Kura que nous exhortons de tous nos vœux afin qu’il soit avec le Mali Kura tel que prévu dans le cadre stratégique de la refondation de l’État », a-t-il affirmé. Le professeur Ibrahima NDIAYE, porte-parole des experts, a rappelé que malgré les vicissitudes du passé, la nation malienne a su maintenir les liens de fraternité et de convivialité entre les communautés. « Le Mali a érigé des ensembles politiques assez stables dans la durée sur un socle de valeurs en partage, diversité ethnique, religieuse et linguistique », a-t-il expliqué, indiquant que la République du Mali tient sur ses soixante-quatre années de souveraineté nationale grâce à cet héritage riche et exceptionnel.

Lire »

KOULOUBA: Mise en route de trois nouveaux Ambassadeurs

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a reçu successivement en audience, ce mardi 21 mars 2023, les nouveaux Ambassadeurs de la République du Mali, accrédités auprès de la République du Ghana, de la Tunisie et de la Confédération Suisse. À leur sortie d’audience, les nouveaux diplomates ont indiqué être venus remercier le Président de la Transition pour cette marque de confiance à l’endroit de leur modeste personne. Aussi cette visite avait pour objectif de conforter une pratique institutionnelle, d’une part, et d’autre part recueillir les orientations du Président de la Transition. Ces nouveaux diplomates ont reçu de Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, des directives claires et précises pour le meilleur accomplissement de leur mission. Le Chef de l’Etat leur a instruit la prise en charge des préoccupations de nos concitoyens dans les pays hôtes, le renforcement de la coopération bilatérale et surtout la promotion des intérêts du peuple malien afin que le Mali puisse tirer le meilleur bénéfice de sa relation avec les pays hôtes, ont déclaré les Ambassadeurs Abdoulaye TOUNKARA, Moussa SY et Oumar KONATE.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :