COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 MARS 2025

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 mars 2025, dans sa salle de
délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA,
Président de la Transition, Chef de l’Etat.
I. A l’entame de la Session, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la
Transition, Chef de l’Etat, a prié pour le repos des âmes des disparus, présenté ses condoléances à
leurs familles et formulé des vœux de prompt rétablissement aux blessés, suite aux drames
survenus sur les sites d’orpaillage à Kokoyo, village de Danga, Cercle de Kangaba et à Bilalikoto,
Cercle de Kenieba.
Le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de renforcer les mesures pour éviter les drames humains
et environnementaux dans notre pays.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a en outre instruit :
1. l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans la survenance desdits incidents : Préfet, Sous-préfets, responsables des Forces de Sécurité (Police,
Gendarmerie, Garde), des services locaux des Eaux et Forêts, services d’Assainissement et du
Contrôle des Pollutions et des Nuisances, services subrégionaux de la Géologie et des Mines ;
2. la relecture de certains textes juridiques pour, entre autres, mettre fin à la transaction dans le
domaine environnemental, faciliter la récupération des équipements impliqués dans l’orpaillage,
et leur affectation au patrimoine de l’Etat ;
3. la suspension des permis d’exploitation des mines artisanales octroyé à des personnes de
nationalité étrangère ;
4. le lancement de la procédure de dissolution du Conseil communal de Dabia.
II. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– et entendu des communications.
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AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil
des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de la Convention d’appui
budgétaire comprenant un prêt, signé à Bamako, le 26 février 2025, entre le Gouvernement
de la République du Mali et le Fonds du Qatar pour le Développement.
Par cette convention, le Fonds du Qatar pour le Développement accorde au Gouvernement de la
République du Mali un appui budgétaire d’un montant de 50 millions de dollars américains, soit 31
milliards 447 millions 500 mille F CFA environ, composé d’un prêt de 45 millions de dollars
américains, soit 28 milliards 302 millions 750 mille F CFA environ.
Cet appui budgétaire permettra de soutenir les secteurs de l’aide humanitaire, du développement
économique et de la santé, notamment la fourniture de denrées alimentaires, la réalisation de points
d’eau, la réhabilitation et la construction d’infrastructures et le renforcement des moyens d’action de l’Administration et des Collectivités territoriales.
2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un
projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006,
modifiée, portant Code général des Impôts.
Le Gouvernement a adopté la Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République
du Mali pour tirer davantage profit de la rente minière.
Ce nouveau Code a introduit dans le dispositif minier une convention d’établissement pour la phase
de recherche et une autre pour la phase d’exploitation, réduit la période de stabilité du régime fiscal, institué la redevance de la surproduction et la taxation des superprofits, augmenté la participation de l’Etat dans le capital de la société d’exploitation minière et supprimé les exonérations douanières en
phase d’exploitation.
Il a également introduit la progressivité du taux de la taxe ad valorem et a permis la conclusion des
protocoles d’accord entre le Gouvernement de la République du Mali et des sociétés minières.
Le projet d’ordonnance, adopté, modifie les article 240 et 425 en vue d’adapter le Code général des
Impôts au nouveau Code minier.
Cette modification apporte les innovations ci-après :
– l’élargissement du champ d’application de l’Impôt Spécial sur Certains Produits aux marbres,
aux lingots d’or et aux autres produits miniers ;
– la réduction du taux minimal de l’Impôt Spécial sur Certains Produits pour les marbres, les
lingots d’or et les autres produits miniers de 5% à 3% ;
– l’extension du droit de timbre sur les intentions d’exportations à tous les produits miniers.
3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a
adopté :
a. un projet de décret fixant les délais et les modalités de conclusion des conventions entre
la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les prestataires de santé.
Le Gouvernement de la République du Mali a engagé depuis 2003 un processus visant à mettre en
place un système de protection social contre le risque maladie au profit de l’ensemble de la
population.
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Le processus a abouti, après la mise en place du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire et du
Régime d’Assistance Médicale, à l’adoption de la Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant
institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle.
La mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle nécessite un système de conventionnement qui
définit clairement les délais et les modalités de conclusion des conventions entre la Caisse nationale
d’Assurance Maladie et les prestataires de santé.
Ainsi, le Décret n°10-577/P-RM du 26 octobre 2010 fixant les délais et les modalités de conclusion
des conventions entre les prestataires de santé et la Caisse nationale d’Assurance Maladie a été adopté
pour la mise en œuvre du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire.
L’application de ce décret a révélé des insuffisances dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie
Universelle qu’il convient de corriger pour étendre, notamment la prise en charge à toutes les
catégories de travailleurs.
Le projet de décret, adopté, permettra d’organiser efficacement la prise en charge de tous les assurés
et bénéficiaires du Régime d’Assurance Maladie Universelle.
b. un projet de décret portant approbation des conventions types de délégation de gestion
dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle.
La Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant institution du Régime d’Assurance Maladie
Universelle prévoit la possibilité pour la Caisse nationale d’Assurance Maladie de déléguer, sous son
contrôle, certaines missions à des organismes gestionnaires délégués et d’impliquer des sociétés
commerciales dont l’expertise est avérée en matière de gestion du risque maladie.
Le projet de décret, adopté, permettra de mettre en place un mécanisme pour assurer le partage, selon
les besoins, des fonctions entre la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les organismes
gestionnaires délégués.
c. un projet de décret fixant les principes de la tarification préférentielle et les taux de
couverture des prestations de soins de santé dans le cadre du Régime d’Assurance
Maladie Universelle.
Le Gouvernement a institué le Régime d’Assurance Maladie Universelle en vue de favoriser la mise
en commun efficiente des ressources et l’achat stratégique en matière de soins de santé.
La fonctionnalité de l’assurance maladie universelle passe nécessairement par certains préalables
parmi lesquels la précision des dispositions relatives à l’établissement de la tarification préférentielle
des actes et des médicaments.
Le projet de décret, adopté, précise les principes de tarification et de remboursement des prestations
offertes à tous les bénéficiaires du Régime d’Assurance Maladie Universelle.
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AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil
des Ministres de la participation du Mali au « Segment de Haut Niveau » sur la
situation des Droits de l’Homme, tenu du 24 au 26 février 2025, à Genève, en Suisse.
Le « Segment de Haut Niveau » sur la situation des Droits de l’Homme est un cadre permettant
aux Chefs d’Etat ou de Gouvernement ou d’autres hauts dignitaires de faire l’état des lieux de la
promotion et de la protection des Droits de l’Homme dans leurs pays respectifs.
Le Mali, à travers le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, s’est
adressé au Conseil des Droits de l’Homme pour porter des messages forts, notamment :
– la réaffirmation de la détermination du Gouvernement du Mali à mettre en œuvre l’ensemble
des recommandations acceptées lors de l’Examen Périodique Universel et des engagements
pris lors de l’Evènement de haut niveau « Droits de l’Homme 75 » ;
– l’amélioration remarquable de la situation sécuritaire globale grâce aux efforts des Forces
Armées et de Sécurité et leurs partenaires stratégiques ;
– la mutualisation des moyens de défense par les Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel,
en vue de lutter efficacement contre le terrorisme ;
– l’appropriation de la résolution endogène des crises multidimensionnelles par l’élaboration en
cours de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale ;
– la détermination du Gouvernement à lutter contre l’impunité sous toutes ses formes ;
– la réitération de l’appel adressé à la Communauté internationale en vue d’éviter la politisation
et l’instrumentalisation des Droits de l’Homme ;
– la réaffirmation de la volonté du Gouvernement du Mali à poursuivre, dans le strict respect de
sa souveraineté et des intérêts vitaux du Peuple malien, sa coopération avec tous les
mécanismes de promotion et de protection des Droits de l’Homme.
En marge des travaux du « Segment de Haut Niveau », le ministre a eu une audience avec le Haut-
Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, sur les efforts et les progrès en matière
de Droits de l’Homme au Mali, la reprise et le renforcement des relations de coopération entre le
Mali et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
2. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le
Conseil des Ministres des conclusions de sa mission à Tombouctou du 25 au 27 février
2025.
Les objectifs de cette mission étaient, entre autres :
– de s’enquérir de l’état d’avancement de l’opérationnalisation de l’Université de Tombouctou
aux fins d’identifier les actions et mesures à entreprendre ;
– d’échanger avec les autorités administratives, coutumières et de l’éducation à l’effet
d’apporter des pistes de solution appropriées aux défis liés à l’opérationnalisation de
l’Université de Tombouctou ;
– de visiter le site prévu pour la construction des infrastructures de l’Université.
Dans le cadre du démarrage effectif de l’Université de Tombouctou, le département a procédé à
la nomination du Coordinateur chargé des activités d’opérationnalisation de l’université, à la
rénovation de certains locaux administratifs et pédagogiques et à la tenue de la première session
du Conseil d’Administration de l’Institut des Hautes Etudes et de Recherche Islamique Ahmed
Baba de Tombouctou, une composante de ladite université.
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A travers les différentes rencontres, la mission a pu constater avec intérêt et satisfaction,
l’évolution du processus d’opérationnalisation de l’université ainsi que l’effort d’implication des
acteurs concernés.
3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la
Construction citoyenne a informé Conseil des Ministres des rencontres destinées aux
étudiants dénommées « Masterclass citoyenne ».
La « Masterclass citoyenne », organisée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de
l’Instruction civique et de la Construction citoyenne en collaboration avec le Ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est une mission d’éducation civique,
citoyenne, de développement personnel et d’engagement patriotique pour faire des étudiants des « citoyens modèles et responsables ».
Elle consiste pour le ministre chargé de la Construction citoyenne d’animer des modules sur la
citoyenneté dans les universités publiques ou privées au cours de l’année universitaire 2025, en
vue de renforcer le rôle des étudiants dans la refondation du Mali.
4. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres des conclusions de sa
participation à la 19ème édition de la Bourse nationale aux Céréales.
Du 19 au 21 février 2025, le ministre de l’Agriculture à la tête d’une forte délégation a procédé
au lancement officiel de la 19ème édition de la Bourse nationale aux Céréales.
A l’instar des éditions antérieures, l’objectif de cette 19ème édition était de contribuer à la
promotion et à la valorisation des céréales produites localement.
En termes de bilan, l’édition de 2025 de la Bourse nationale aux Céréales a enregistré la signature
de 61 contrats, pour un montant global de 1 milliard 184 millions 410 mille F CFA, contre 261
contrats d’un montant de 1 milliard 70 millions 988 mille 394 F CFA pour l’édition de 2024.
Au terme de cette édition, des recommandations ont été formulées à l’endroit du Ministère de
l’Agriculture, du Commissariat à la Sécurité alimentaire et de l’Assemblée permanente des
Chambres d’Agriculture du Mali.
5. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a
informé le Conseil des Ministres :
a. du lancement du processus de recrutement des jeunes diplômés sans emploi au titre
du 14ème contingent du programme de stage de formation professionnelle de l’Agence
pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes.
Le stage de formation professionnelle est un axe opérationnel de la composante I du Programme
Emploi Jeunes exécuté par l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes.
Le lancement de l’opération de recrutement de 2 500 nouveaux stagiaires au titre du 14ème
contingent du Programme de stage de formation professionnelle a débuté par le processus d’appel
à candidature le 13 février 2025, suivi de l’ouverture du dépôt des candidatures le 17 février 2025.
A la date limite du dépôt des candidatures, le 22 février 2025, 15 021 dossiers ont été enregistrés sur
l’ensemble du territoire national, répartis comme suit :
– 6 791 candidatures masculines, soit 45,22% ;
– 8 230 candidatures féminines, soit 54,78 %.
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Après la proclamation des résultats, les nouveaux stagiaires seront affectés aux Institutions de la
République, aux départements ministériels, aux Collectivités territoriales, aux organisations
consulaires et faîtières ainsi qu’aux Organisations non gouvernementales.
b. de sa mission de terrain effectuée à Gao.
Une forte délégation conduite par le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la
Formation professionnelle a effectué, du 27 février au 1er mars 2025, une mission de terrain dans la
Région de Gao en vue de transmettre aux populations locales le message de réconfort, d’assurance et
de solidarité des Autorités de la Transition et de recueillir leurs besoins prioritaires en matière de
développement des compétences et d’insertion socioprofessionnelle, notamment des jeunes et des
femmes.
Au cours de cette mission, plusieurs activités ont été menées, notamment :
– l’inauguration d’un nouveau bâtiment pour la Direction régionale de l’Emploi et de la
Formation professionnelle ;
– l’ouverture de trois Espaces d’Orientation Jeunesse ;
– le lancement de l’opération « permis de conduire » ;
– la remise de kits d’insertion aux bénéficiaires de formation dans les domaines de
l’agroalimentaire, de l’électricité photovoltaïque, de la coupe-couture, de la maintenance des
engins lourds.
La mission a également recueilli les attentes des acteurs locaux qui concernent, entre autres : la
poursuite des initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, l’adaptation de l’offre de formation aux
besoins du marché du travail, l’accompagnement spécifique des jeunes et des femmes et la mise en
place de mesures concrètes pour réduire le chômage.
6. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le Conseil des Ministres de la tenue au
Mali de la 1ère édition du Forum de l’Investissement en Afrique de l’Organisation de la
Coopération islamique.
Lors de sa 47ème Session tenue les 27 et 28 novembre 2020 au Niger, le Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération islamique a décidé d’organiser pour la
première fois un forum de l’Investissement en Afrique. Le Mali a été retenu pour accueillir cet
événement en 2025, à l’issue d’un processus de sélection lors de la 50ème Session tenue en août 2024 à Yaoundé au Cameroun.
Ce forum dont le thème est : « Libérer le potentiel d’investissement en Afrique » a pour objectif de
renforcer la coopération économique au sein de l’Organisation de la Coopération islamique et d’attirer
des investisseurs en Afrique.
Plusieurs thèmes tels que le financement des investissements, les assurances et les questions de genre seront abordés lors du forum.
Le forum offre à notre pays une opportunité de promouvoir son attractivité économique et de
mobiliser des investissements publics et privés.
7. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la
situation épidémiologique du pays marquée par une augmentation du nombre de cas
confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.
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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de
prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 05 mars 2025
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Birama COULIBALY
Chevalier de l’Ordre national

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Koulikoro : sortie de la 45e promotion des Officiers de l’ÉMIA

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé, le vendredi 1er septembre 2023, la cérémonie de sortie de la 45e promotion de l’École militaire Interarmes de Koulikoro. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre d’État, du Président du Conseil national de Transition, des membres du Gouvernement ainsi que des chefs militaires et des partenaires du Mali, mais aussi d’une délégation venue du Burkina Faso, s’est déroulée au camp Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Dès son arrivée au camp militaire, le Président GOÏTA a respecté une tradition consacrée en République du Mali en rendant à la Nation tous ses honneurs avant de procéder à la revue des troupes. Après son installation, le Chef de l’État a pu assister au défilé des officiers de la 45e promotion de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, qui ont pris position à l’endroit où ils recevront leur baptême. Cette promotion a été dénommée feu le Général d’Armée Moussa TRAORE, ancien Chef d’État du Mali, a annoncé Oumar GALOGA, Commandant du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. « La reconnaissance du mérite est l’une des valeurs cardinales au sein des Forces armées de Défense et de Sécurité », a indiqué le Chef Suprême des Armées avant de souligner que c’est la raison pour laquelle la Nation malienne a jugé opportun d’honorer le Général d’armée feu Moussa TRAORE. Selon les précisions du Chef de l’État, feu Moussa TRAORE était un Général très valeureux, intègre, patriote et qui a consacré son temps au renforcement de l’outil de Défense de son pays. Le Sous-lieutenant Mama SANOGO, du Mali, est sorti major de cette 45e promotion avec une moyenne de 16,354/20. Selon le Commandant du Centre, il s’est fait distinguer parmi tous ses autres collègues de la sous-région, par son assiduité, sa détermination et son amour pour le métier des armes.Les jeunes Officiers ont alors reçu sous les regards du Président de la Transition des épaulettes. Un appel pressant au devoir. Après la lecture de la biographie du parrain de la promotion par le Colonel Siaka KOUYATE, Commandant de l’école militaire Interarmes de Koulikoro, la nouvelle promotion a prêté serment sur le respect des lois de la République et à l’accomplissement de leurs devoirs militaires. Pour sa part, le Chef d’État-Major général des armées, le Général de division Oumar DIARRA a invité les récipiendaires au respect rigoureux des valeurs de l’armée et à mettre au-dessus de tout l’intérêt supérieur de la Nation. Aussi, ils doivent contribuer à la lutte implacable que leur pays mène contre les obscurantistes. Cela dans le respect du droit des conflits armés et du droit international humanitaire, a-t-il précisé. Les jeunes Officiers devront donc rejoindre dans les prochains jours l’école d’application des Officiers pour une formation qui devra durer 6 mois en vue d’améliorer les connaissances acquises. Selon le Chef d’État-Major général des armées, cette autre étape est nécessaire pour que la promotion feu le Général d’Armée Moussa TRAORE travaille plus efficacement à la reconstruction de l’armée en cours. . Cette cérémonie de baptême a pris fin par le chant de la promotion par les récipiendaires et ensuite un défilé militaire. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a félicité les Officiers de cette nouvelle promotion tout en leur souhaitant la bienvenue dans la grande famille des Officiers. Il les a surtout exhortés à plus d’engagements, de détermination, d’abnégation et aussi de don de soi afin de mériter la confiance du peuple malien. Ils doivent servir aussi de modèle pour leurs subordonnés.

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Visite du Président Bah N’DAW en Algérie : Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue

Mali – Algérie : Une coopération exemplaire ! La République du Mali et la République Algérienne Démocratique et Populaire entretiennent de très longues années d’amitié liée à l’histoire et à la géographie. Les deux pays se partagent 1 329 km de ligne frontalière entièrement bornée depuis 1985 et entretiennent des relations privilégiées de coopération étoffées sur les liens de fraternité et de bon voisinage. Sur le plan sécuritaire, avec son corollaire de porosité des frontières et d’assaut terroristes multiformes, l’Algérie a toujours joué un rôle d’interface et stratégique pour le Mali. C’est elle qui a coordonné avec tact les négociations ayant abouti à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. C’est également elle qui dirige le Comité de suivi dudit Accord. Les grands efforts menés par l’Algérie pour assurer le retour et le maintien de la stabilité au Mali ne sont plus à démontrer. Le Comité de Suivi de l’Accord (CSA), placé sous l’égide de l’Algérie comme Chef de File de la Médiation internationale, n’a ménagé aucun effort pour maintenir l’équilibre de ce processus. Sous le leadership de l’Algérie, les partenaires de l’Accord issu du processus d’Alger se sont réunis pour la première fois, en mi-février 2021, dans la ville de Kidal. L’Algérie soutient le processus de la Transition au Mali et accompagne la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition et l’opérationnalisation des actions retenues dans la feuille de route actualisée pour diligenter la mise en œuvre de l’Accord pendant la période de la Transition. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, l’Algérie a accordé une aide humanitaire en 2020 au Mali, composée essentiellement de 90 tonnes de denrées alimentaires et de produits de protection contre le coronavirus. La visite d’Amitié et de Travail de 72 heures du Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW à Alger, ce dimanche 14 mars 2021, intervient après la tenue à Bamako en février dernier de la 14è session du Comité mixte Mali-Algérie chargé du suivi de la coopération militaire et technique. L’ordre du jour de cette session était la coopération bilatérale et la relance du processus de paix au Mali. La visite de SEM Bah N’DAW intervient également quelques semaines après que le Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, a été reçu par les plus hautes autorités du Mali. Il a été question des relations bilatérales et des perspectives de leur renforcement, outre les voies susceptibles d’accélérer la cadence de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et de Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Cette visite a permis d’aborder les relations bilatérales et les modalités de faire progresser le processus de paix et de réconciliation que l’Algérie accompagne et soutient. Au cours de sa visite, le Chef de la diplomatie algérienne avait assisté à la cérémonie de la signature du mémorandum d’entente pour un partenariat avec l’Ecole de Maintien de la Paix (EMP) au Mali. Cette visite, la troisième de M. BOUKADOUM depuis les changements politiques survenus au Mali le mois d’août 2020, s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à promouvoir les relations bilatérales et à donner un élan au processus de paix dans ce pays voisin. Les jalons d’une dynamisation des relations tant attendue Au nombre des points qui feront l’objet d’échanges lors de la visite de SEM Bah N’DAW : la Relance du Conseil d’Affaires Algéro-Malien, la Relance du Processus d’attribution de la 4ème Licence mobile et la Relance des activités de recherche pétrolière sur le bloc du Bassin de Taoudéni. Aussi, la visite permettra d’aborder la situation de la diaspora malienne, laquelle aspire à de meilleures conditions de vie en Algérie. Il faut signaler que la Communauté malienne en Algérie est évaluée à 7 000 personnes et vit majoritairement dans la partie méridionale du pays (Tamanrasset, Adrar, Ghardaïa, Bechar) et à Alger. Au-delà de l’opportunité du tête-à-tête franc que le Président Bah N’DAW aura avec son homologue, le Président de la République démocratique et populaire d’Algérie, M. Abdelmadjid TEBBOUNE, deux thématiques majeures meubleront la visite de travail du Chef de l’Etat : la Paix et la Sécurité. La visite du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, permettra de faire le point de la coopération entre l’axe Bamako-Alger et posera les jalons d’un renforcement des priorités de cette coopération. C’est une grande visite à la mesure des deux nations. Un des objectifs phares recherchés c’est la contribution de l’Algérie dans le processus d’accélération du processus de stabilisation du Mali. 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Audience accordée par le Chef de l’Etat au nouveau Président de l’ARMDS

Le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW a accordé, ce jeudi 11 mars 2021, une audience à Monsieur Alassane BAH, Président de l’Autorité de Régulation des marchés publics et des Délégations de Service Public. Nouvellement nommé à la tête de la structure, Monsieur Alassane BAH a indiqué au sortir d’audience, qu’il était important pour lui de rendre une visite de courtoisie au Chef de l’État et lui faire part de certaines difficultés que connaît l’ARMDS. Cette visite a été pour lui, une opportunité de solliciter auprès du Chef de l’État, son accompagnement afin de les aider à transcender les difficultés, a-t-il poursuivi.  

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