Cérémonie funéraire de feu Sidi Brahim Ould SIDATI, Président en exercice de la CMA

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Le Vice-président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA a présidé, ce vendredi 16 Avril 2021 à la Base aérienne 101 de l’Aéroport International Président Modibo KEITA, la cérémonie funéraire de feu Sidi Brahim Ould SIDATI , Président en exercice de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).
Monsieur Sidi Brahim Ould SIDATI était membre du Comité de suivi de l’Accord de Paix, et l’un des principaux acteurs de l’Accord d’Alger. Il a succombé à ses blessures, lors d’une attaque, le mardi 10 avril 2021 à son domicile.
Placée sous la haute présidence du Vice-président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, la cérémonie a été marquée par la présence du Premier ministre chef du Gouvernement, plusieurs autres membres du Gouvernement et des personnalités civiles et militaires, des membres de la MINUSMA et de BARKHANE, ainsi que les parents et amis venus témoigner leur compassion au défunt.
L’illustre disparu a été élevé, à titre posthume, au grade d’Officier de l’ordre national par le Vice-président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA.
Le Grand Chancelier des Ordres Nationaux, le Général Amadou Sagafourou GUEYE a rendu, au nom du Chef de l’Etat SEM Bah N’DAW, Grand Maître des Ordres Nationaux, un hommage mérité au défunt, qui a consacré sa vie à la paix et à la réconciliation dans notre pays.
La cérémonie a pris fin par la sonnerie aux morts, avant le départ du corps pour Tombouctou où il sera inhumé dans son village natal, Ber, ce vendredi 16 avril 2021.
  

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Mission d’évaluation et de Suivi de la CEDEAO au Mali : Les attentes pressantes du peuple malien au cœur des débats

Le Président de la Transition, Son Excellence Assimi GOITA, Chef de l’Etat a accordé une audience, ce mardi 07 Septembre 2021 à Son Excellence Goodluck JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO, accompagné par une importante délégation, composée d’une dizaine de personnalité de l’Organisation Sous-régionale. Nous sommes effectivement là pour une mission suite à la crise politique multidimensionnelle que connait le Mali et nous venons très souvent au Mali, afin de trouver une solution à cette crise, a indiqué Son Excellence Goodluck JONATHAN, le Médiateur de la CEDEAO. « Nous avons eu des discussions franches avec le Premier ministre et une partie de la classe politique, la société civile….etc.», a dit, le Médiateur de la CEDEAO, à sa sortie d’audience. La question fondamentale aujourd’hui, a-t-il poursuivi, c’est de pouvoir mettre en place une situation ou nous pouvons aller aux élections, car c’est cela, la préoccupation principale des acteurs que nous avons pu rencontrer. « il s’agit de faire en sorte, de pouvoir bien organiser, bien préparer les élections pour que nous puissions à la fin de la Transition, avoir un nouveau Président démocratiquement élu et un gouvernement en place pour diriger les affaires au Mali »,a conclu Son Excellence Goodluck JONATHAN, le Médiateur de la CEDEAO en fin de mission au Mali. Il faut signaler par ailleurs que cette rencontre se tient à un moment où des voix s’élèvent de plus en plus, partout dans le pays à l’intérieur comme à l’extérieur, pour réclamer la prolongation de la Transition eu égard à la persistance de certains défis majeurs, entre autres, la lutte contre l’insécurité, l’impunité et la corruption. Ces deux derniers volets connaissent déjà des résultats encourageants et le Président de la Transition a insisté sur la prise en compte par la CEDEAO des aspirations du peuple malien et a mis un accent particulier sur les reformes Institutionnelles sans lesquelles les idéaux de la refondation seraient de vains mots. La question fondamentale aura été de mettre en harmonie les aspirations du peuple malien et les principes de l’Organisation, ce qui est d’autant plus indispensable que la CEDEAO se doit de prendre en compte ce facteur prépondérant dans la résolution de la crise malienne. En ce qui concerne la situation qui prévaut en République de Guinée Conakry, ce qui est important de savoir c’est de ne pas nous précipiter pour faire des observations de déclarations, aussi, le Président en exercice de la CEDEAO, le Président de la République du Ghana a effectivement convoqué un sommet des Chefs d’Etat demain et qu’il faudrait attendre la tenue du Sommet en question, a indiqué le Médiateur de la CEDEAO. C’était en présence de S.E.M Shirley AYORKOR BOTCHWEY, ministre des Affaires Etrangères du Ghana, Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO et de S.E.M Jean Claude KASSI BROU, Président de la Commission de CEDEAO, tous membres de la délégation.

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Présidence malienne de la Confédération des États du Sahel : le Président de la Transition fait le point

Le jeudi 13 mars 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a fait le point sur la présidence malienne de l’Alliance des États du Sahel (AES), à quelques mois du prochain sommet. Le Président de la Confédération des États du Sahel était accompagné, à cette occasion, de huit membres du Gouvernement, dont les ministres des départements concernés par cette question. Il s’agit, entre autres, du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, du Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye DIOP, et du Ministre de l’Économie et des Finances, Alhousseini SANOU. C’est en sa qualité de Président de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel que le Président GOÏTA a présidé cette réunion de haut niveau au Palais de Koulouba. Les échanges ont porté sur le bilan des activités menées dans les secteurs prioritaires durant cette présidence malienne de l’AES, depuis le premier sommet tenu en juillet 2024 à Niamey, au Niger. Au cours de la rencontre, le Chef de l’État a été largement informé sur les avancées enregistrées dans les trois piliers essentiels de l’AES : Défense et Sécurité, Diplomatie et Développement. Les chefs des départements concernés ont mis en évidence les progrès réalisés dans ces domaines. Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général Sadio CAMARA, a présenté comme avancée majeure la création de la force conjointe composée des forces de défense des trois pays (Mali, Burkina Faso et Niger). Il a souligné que cette force obtient aujourd’hui des résultats tangibles sur le terrain. Un exemple marquant est l’opération Yéréko, qui est actuellement dans sa deuxième phase et qui se déroule dans la zone des trois frontières. Cette opération a permis la neutralisation de plusieurs terroristes et la saisie de matériels importants. Le Ministre de la Défense s’est également félicité de la dynamique mise en place pour promouvoir les échanges d’expériences et la mutualisation des efforts entre les forces de défense des trois pays de l’AES. Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye DIOP, a mis en avant les avancées diplomatiques sous le leadership du Président de la Transition. Il a évoqué le fait que l’AES gagne en visibilité à travers plusieurs initiatives majeures, notamment la création d’un drapeau, d’un logo et d’un passeport communs. Grâce à une diplomatie proactive, des partenariats stratégiques ont été établis pour renforcer la coopération internationale des États membres. De plus, il a souligné l’unité des trois pays sur la scène internationale, qui se traduit par des communiqués conjoints reflétant une position commune sur les grandes questions régionales et internationales. Concernant le volet Développement, sous la tutelle du Ministère de l’Économie et des Finances, le Ministre Alhousseini SANOU a mis en avant la finalisation des travaux relatifs à la mise en place du taux de prélèvement confédéral de l’AES, destiné à financer des projets de développement communs. Il a également annoncé la création de la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement de l’AES, dont le principe a été validé le 7 janvier dernier avec un capital initial de 500 milliards de francs CFA. Sur le plan commercial, des avancées significatives ont été enregistrées, notamment : l’élaboration d’un Code des Douanes de l’AES, facilitant la libre circulation des biens et conduisant vers la mise en place d’un espace douanier unique ; la planification d’infrastructures majeures, telles que la création d’un chemin de fer AES et d’une compagnie aérienne commune. Selon le ministre, les termes de référence et les chronogrammes de mise en œuvre sont déjà élaborés. Enfin, la mise en place d’un stock alimentaire de sécurité pour les trois pays a été abordée comme une priorité stratégique pour garantir l’approvisionnement en denrées de première nécessité. Cette réunion de haut niveau s’est tenue trois mois avant la fin de la présidence du Mali à la tête de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel. Elle a permis de dresser un bilan des réalisations et de tracer les perspectives pour la suite de cette coopération régionale renforcée.

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L’UE s’engage à apporter un soutien financier à l’organisation des élections et celle des réformes institutionnelles

Cet engagement de l’Union Européenne (UE) a été annoncé à la faveur de l’audience accordée, ce samedi 24 avril, par le Président Bah N’DAW au Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères, Monsieur Josep BORELL. Monsieur BORELL, non moins Vice-Président de la Commission Européenne, était venu réitérer la disponibilité et le soutien de son Institution aux autorités de la Transition, notamment sur les volets Elections et Réformes institutionnelles, consignés dans la Charte de la Transition. « J’ai eu l’honneur et le plaisir de voir le Président pour lui signifier le soutien clair de l’Union Européenne à cette Transition. C’est une Transition historique, et les bases d’une sortie de crise sont établies avec un calendrier clair sur les élections et les réformes institutionnelles. Le Mali peut compter sur le soutien de l’UE. Nous sommes d’ores et déjà à pied d’œuvre pour financer les élections et les réformes », a indiqué l’émissaire de l’UE. La visite du Haut Représentant de l’UE s’inscrit dans le cadre d’une tournée au Sahel qui l’a conduit en Mauritanie, au Tchad et au Mali dans le but de constater le sursaut civil et politique décidé au Sommet de N’Djamena en février 2021 et au lendemain de l’adoption par l’Union européenne de sa nouvelle stratégie pour le Sahel.

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