1er Salon international de l’entrepreneuriat à Bamako : le Général Assimi GOÏTA reçoit une délégation ministérielle de l’AES 

1er Salon international de l’entrepreneuriat à Bamako : le Général Assimi GOÏTA reçoit une délégation ministérielle de l’AES 

Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accordé, ce jeudi 20 novembre 2025, une audience à une délégation ministérielle de la Confédération. C’était en marge du premier Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES qui se tient à Bamako du 18 au 21 novembre. La délégation, conduite par Mme Oumou Sall SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, comprenait des responsables venus du Burkina Faso, du Niger et du Ghana, dont surtout le Ministre burkinabè de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, Dr Aboubakar SAVADOGO; le Ministre nigérien de l’Industrie et du Commerce, M. Abdoulaye SEYDOU; ainsi que Sa Majesté Royale Drolor Bosso ADAMTEY I, membre du Conseil d’État du Ghana. À leur sortie d’audience, Mme Oumou Sall SECK a expliqué que la rencontre avait pour objectif de faire le point sur les activités du 1er Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, organisé à Bamako dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération. « Cette audience nous a permis de présenter au Président de la Transition les avancées du Salon, mais aussi de partager avec lui la dynamique commune que nous menons dans le cadre de notre Confédération », a-t-elle déclaré. Selon ses précisions, le Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES est une plateforme d’échanges et de coopération économique entre les trois pays membres (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), avec l’appui du Ghana. Mme Oumou Sall SECK est également revenu sur le rôle de l’entrepreneuriat dans le développement de la région. « L’entrepreneuriat reste aujourd’hui une opportunité immense pour booster nos économies, créer un écosystème commun, valoriser nos ressources et offrir un avenir meilleur à nos jeunes ». Elle a aussi salué le leadership et la vision des trois Chefs d’État de l’AES, dont la volonté politique, selon elle, « trace une voie claire vers une intégration économique et sociale durable ». Le Salon, qui réunit des entrepreneurs, experts et acteurs économiques venus de l’ensemble du Sahel et des régions du Mali, jette les bases d’un marché commun sahélien, fondé sur la valorisation des ressources locales et la mutualisation des compétences. « Nous comptons sur nos propres intelligences, nos compétences et nos ressources pour changer les choses dans notre espace confédéral », a affirmé Mme Oumou Sall SECK. La délégation a transmis les salutations des présidents du Burkina Faso, du Niger et du Ghana au Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA. A son tour, le Président de la Transition leur a transmis ses salutations fraternelles et cordiales pour ses homologues du Burkina Faso, du Niger et du Ghana. Il a aussi salué les différentes délégations présentes ainsi que l’initiative du Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES. Il a souligné que cette rencontre constituait une occasion privilégiée pour dresser un véritable diagnostic de la situation de l’entrepreneuriat dans l’espace de la Confédération et d’identifier les leviers de transformation. Le Chef de l’État a également mis l’accent sur la nécessité d’une décolonisation des esprits.  S’adressant particulièrement à la jeunesse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé que l’entrepreneuriat exige de la patience, de la persévérance et de la créativité, car il repose sur la transformation d’une idée en un projet concret. Il a encouragé les jeunes à miser d’abord sur leurs propres potentiels avant de compter sur l’appui de l’État. Le Président de la Confédération des Etats du Sahel a aussi souligné que l’autonomie et l’initiative personnelle sont au cœur de la réussite économique. Enfin, le Chef de l’État a invité les participants à accorder une attention particulière aux enjeux géopolitiques qui traversent la région et a indiqué que la création de la banque d’investissement confédérale, sera une bouffée d’oxygène pour le développement de l’entrepreneuriat dans l’espace AES.

JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.

Le Président Assimi GOÏTA lance le Projet présidentiel d’urgence hospitalière

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé, ce lundi 10 novembre 2025, à la pose de la première pierre du Projet présidentiel d’urgence hospitalière. La cérémonie, tenue au Centre de santé de référence de Korofina (Commune I du District de Bamako), marque le coup d’envoi d’un vaste programme de modernisation du système de santé au Mali.   L’événement s’est déroulé en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, de Mme le Ministre de la Santé et du Développement social, du Gouverneur du District de Bamako, ainsi que de nombreux membres du Gouvernement, diplomates et partenaires du Mali. Le Maire de la Commune I, M. Oumar TOGO, a salué une « initiative historique » qui transformera durablement la prise en charge sanitaire au Mali. Dans son allocution, Mme le Ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-Major Assa Badiallo TOURÉ, a exprimé sa profonde reconnaissance au Président de la Transition pour cette initiative d’envergure, qui illustre la volonté du Chef de l’État de faire de la santé un droit fondamental pour chaque Malien. Elle a surtout rappelé que ce projet s’inscrit dans la continuité des États généraux de la santé, tenus en décembre 2024, qui avaient souligné la nécessité de rendre les soins plus accessibles et d’améliorer la qualité des services médicaux à travers le pays. Selon Mme le ministre, ce projet est une véritable « modernisation et restructuration » du système hospitalier national, avec la construction de 15 nouveaux hôpitaux et la transformation des Centres de santé de référence (CSREF) du district de Bamako en hôpitaux de District. Les travaux, entièrement financés par le budget national, s’étendront sur 12 mois pour Bamako et 24 mois pour les régions. Le Projet présidentiel d’urgence hospitalière se décline en trois grands volets : la transformation des CSREF des sept arrondissements de Bamako en hôpitaux de district ; la construction de nouveaux hôpitaux de district à Bla et à Kangaba ; la réalisation d’hôpitaux régionaux modernes à San, Koutiala, Bougouni, Dioïla, Nioro, Bandiagara et Koulikoro. Ces infrastructures seront équipées d’appareillages médicaux de dernière génération, avec des capacités d’hospitalisation renforcées et des services spécialisés, notamment des unités d’hémodialyse pour les hôpitaux du 1er et du 6e arrondissement de Bamako. Dans une interview accordée à la presse à la fin de la cérémonie, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA a salué « un projet porteur d’espoir », symbole d’un Mali en marche vers le progrès. Il a rappelé que la santé demeure un pilier essentiel du Mali Koura. Le Chef de l’État a également expliqué que « toute activité dépend de la santé, car sans elle, aucun développement n’est possible ». Il a invité Mme le ministre de la Santé et du Développement social à veiller à la continuité du service public pendant les travaux, ainsi qu’au respect des délais contractuels fixés avec les entreprises. Le Chef de l’État a également mis un accent particulier sur la dimension humaine du projet, à savoir rapprocher les soins de qualité des populations, réduire les évacuations sanitaires et désengorger les structures existantes.

Rencontre entre le Président de la Transition et les autorités coutumières et administratives de la région de Bougouni

En marge de la cérémonie d’inauguration de la mine de lithium de N’Gouanala, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a rencontré les autorités coutumières, religieuses et administratives de la région de Bougouni. Cette rencontre s’est inscrite dans la dynamique du dialogue permanent entre le Chef de l’État et les forces vives de la Nation, afin de renforcer la cohésion sociale, d’écouter les préoccupations locales et de partager la vision stratégique du développement économique et social du Mali. Le Président de la Transition a profité de cette occasion pour rappeler que la mise en service de la mine de lithium de N’Gouanala constitue une étape importante dans la marche du Mali vers la souveraineté économique. Dans son allocution, il a tenu à replacer l’inauguration de la mine de lithium dans le cadre global de la stratégie nationale de valorisation des ressources naturelles. Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans la vision du Mali Kura, celle d’un pays souverain, productif et prospère, où les richesses naturelles servent d’abord au bien-être des populations. « C’est la deuxième usine de lithium à Bougouni après Goulamina. C’est une chance pour Bougouni, mais aussi pour tout le Mali », a-t-il déclaré. Le Président a ensuite rappelé que la première mine avait déjà contribué de manière substantielle au développement économique du pays, avec 35 % de participation de l’État malien et des retombées budgétaires considérables : 54,35 milliards de francs CFA au budget national, 44,8 milliards en impôts, 8,5 milliards de recettes douanières, et plus d’un milliard de FCFA d’investissements en responsabilité sociétale. Le Président GOÏTA a insisté sur l’importance du contenu local, soulignant que plus de 150 milliards de FCFA ont été injectés dans l’économie nationale à travers la sous-traitance au bénéfice des opérateurs économiques maliens. « Nous devons faire en sorte que cette mine profite d’abord à Bougouni, puis au Mali tout entier », a-t-il ajouté, en annonçant la création d’un fonds d’investissement local destiné à financer la formation, la sécurité et la valorisation des compétences dans les zones minières. Concernant la nouvelle mine inaugurée, le Chef de l’État a affirmé que le projet générera sur sa durée de vie plus de 230 milliards de francs CFA de revenus pour le Mali, provenant des dividendes, impôts et redevances minières. Ce projet, a-t-il précisé, « constitue une opportunité sans précédent pour le développement local », avec la création d’emplois directs et indirects, la construction d’infrastructures routières, scolaires et sanitaires, ainsi que le soutien à l’entrepreneuriat communautaire. Au-delà des questions économiques, le Président de la Transition a tenu à s’adresser aux autorités coutumières et administratives sur la situation sécuritaire du pays. Après un moment de recueillement à la mémoire des victimes des attaques terroristes, il a rappelé que les groupes armés terroristes ne représentent ni une religion ni une ethnie, mais « des forces du mal » cherchant à déstabiliser le Mali et à entraver son développement. Il a salué la bravoure des Forces Armées Maliennes (FAMa) et le soutien constant des populations, des opérateurs économiques et de toutes les couches sociales, dont la solidarité a permis au pays de résister à la guerre psychologique imposée par les forces étrangères hostiles. « Notre victoire dépend non seulement de nos forces de défense, mais aussi de l’unité et de la vigilance de chaque Malien », a-t-il martelé. Le Chef de l’État a ensuite évoqué la crise du carburant, soulignant que le gouvernement a pris des mesures rigoureuses pour assurer l’approvisionnement du pays. Il a invité les citoyens à la solidarité et à la modération : « Nous devons rester unis et éviter la panique, car c’est dans la division que nos adversaires espèrent triompher». Poursuivant sur cette lancée, il a lancé un appel ferme à tous les Maliens qui, de près ou de loin, soutiennent les groupes terroristes : « J’appelle tous ceux qui participent à ces activités à cesser immédiatement et à choisir la voie de la paix et du patriotisme ». Prenant la parole à son tour, le Gouverneur de la région de Bougouni, le Général de Brigade Ousmane WÉLÉ, a exprimé la profonde gratitude des populations au Président de la Transition pour son leadership et pour les nombreuses réalisations entreprises dans la région. Il a notamment cité la construction du camp du 82e Régiment blindé de Bougouni, la grande mosquée de Bougouni, la centrale solaire de Tiakadougou-Dialakoro, ainsi que divers projets de forages et d’équipements médicaux réalisés dans le cadre des œuvres sociales du Chef de l’État. Le Gouverneur a également évoqué la construction du nouveau siège du Gouvernorat, symbolisant la modernisation administrative de la région. Tout en saluant ces acquis, il a soumis à la haute attention du Président d’autres priorités pour le bien-être des populations, notamment le bitumage de la route Bougouni-Garalo-Frontière Côte d’Ivoire et la réhabilitation du stade Moussa DIAKITÉ, infrastructures essentielles pour stimuler la mobilité, le commerce et la jeunesse régionale. Cette rencontre a permis de réaffirmer le lien fort entre les plus hautes autorités et les représentants locaux, témoignant de la volonté du Président de la Transition d’inscrire l’action publique dans une logique de proximité, d’écoute et de redevabilité. En plaçant le développement local au cœur de sa gouvernance, le Général d’Armée Assimi GOÏTA rappelle que chaque projet, chaque investissement et chaque réforme n’a de sens que s’il améliore concrètement la vie des Maliens.

Le Président Assimi GOÏTA accorde une audience à une délégation de l’Union des Instituts d’Audit Interne de l’Afrique de l’Ouest

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé ce vendredi 17 octobre 2025 une audience à une délégation de l’Union des Instituts d’Audit Interne de l’Afrique de l’Ouest (UAI-AO). Cette rencontre, placée sous le signe de la transparence et de la bonne gouvernance, s’inscrit dans le cadre de la 3ᵉ édition des Journées Ouest-Africaines de l’Audit Interne, qui se tient à Bamako du 16 au 17 octobre, et dont le Chef de l’État est le parrain officiel. La délégation était conduite par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Moussa Alassane DIALLO. Il était accompagné de Mme TRAORÉ Hawaly KONÉ, Présidente de l’Association des Contrôleurs, Inspecteurs et Auditeurs du Mali (ACIAM).   Mme TRAORÉ Hawaly KONÉ, à la sortie de l’audience, a exprimé la gratitude de l’Union au Président de la Transition pour le parrainage de cette édition organisée à Bamako : « Nous avons rencontré le Président pour le remercier de l’honneur fait à l’Association des Contrôleurs, Inspecteurs et Auditeurs du Mali, en acceptant de parrainer cette 3 ᵉ édition des Journées ouest-africaines de l’audit interne », a-t-elle déclaré. Elle a souligné que ces Journées constituent un espace d’échanges et de renforcement de capacités pour les professionnels du contrôle, de l’inspection et de l’audit interne issus des dix pays membres de l’Union, les huit de l’UEMOA, plus la Guinée et la Mauritanie. Les Journées Ouest-Africaines de l’Audit Interne visent à promouvoir les bonnes pratiques de gouvernance, à renforcer les compétences des auditeurs et à harmoniser les normes d’audit selon les standards internationaux fixés par l’Institut Global d’Audit Interne. Mme TRAORÉ a souligné l’importance de ces formations et partages d’expériences : « Il s’agit de renforcer les capacités de nos membres, de les aider à se certifier et à pratiquer l’audit selon les nouvelles normes internationales. C’est une occasion précieuse de rencontre, de partage et d’apprentissage entre professionnels du métier », a-t-elle expliqué. L’Union s’engage également à œuvrer davantage pour une gestion vertueuse et performante des institutions africaines, qu’elles soient publiques ou privées. La Présidente de l’Association des Contrôleurs, Inspecteurs et Auditeurs du Mali a annoncé, à la fin de son intervention, que la 4ᵉ édition des Journées Ouest-Africaines de l’Audit Interne se tiendra en octobre 2026 au Togo. En acceptant de parrainer cette 3 ᵉ édition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, réaffirme sa volonté de faire de la transparence et de la responsabilité administrative des priorités de la Transition, un gage de bonne gouvernance. Tout en félicitant les professionnels de l’audit pour la tenue de la 3ème édition de leur rencontre, le Chef de l’État a estimé que leur travail était des plus difficiles. Néanmoins, il les a invités à plus de courage et de persévérance pour mener à bien leur noble mission. Celle-là même qui constitue un outil stratégique et d’aide à la décision pour relever le défi de la bonne gouvernance.

Palais de Koulouba: Cérémonie de montée des couleurs

Le Président de la Transition, SE. le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé ce lundi 01 septembre 2025, la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs au palais de Koulouba. La cérémonie a enregistrée la présence massive des collaborateurs du Chef suprême des Armées.

Le Président de la Transition reçoit le 3 ᵉ rapport annuel du Comité de suivi-évaluation des FNR

Ce jeudi 28 août 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a reçu le 3 ᵉ rapport annuel du Comité indépendant de Suivi-Évaluation de la Mise en Œuvre des Recommandations des Forums nationaux de la Refondation (CINSERE-FNR). La cérémonie a réuni le Président du Conseil National de Transition, le Général de Corps d’Armée Malick DIAW, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye MAÏGA, ainsi que de nombreux présidents d’institutions, membres du Gouvernement et responsables du CINSERE-FNR. Dans son allocution, le Coordinateur général du CINSERE-FNR, M. Amadou Tiéoulé DIARRA, a rappelé l’initiative majeure du Président de la Transition consistant à organiser les Assises nationales de la Refondation (ANR) en octobre et décembre 2021, permettant à toutes les couches de la société malienne de participer activement aux débats sur l’avenir de la Nation. M. DIARRA a souligné la mission de restitution du rapport aux Maliens, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, et a remercié le Président de la Transition pour le soutien matériel et institutionnel apporté, ainsi que pour la confiance renouvelée accordée aux experts du comité. Le Coordinateur a présenté les grandes lignes du rapport, qui repose sur 517 recommandations du Cadre Stratégique de la Refondation de l’État (CSRE), incluant 55 recommandations prioritaires, 153 recommandations prioritaires complémentaires et 309 recommandations non prioritaires, suivies par 1 340 indicateurs de suivi et d’évaluation. À la date du 31 décembre 2024, 72 recommandations ont été entièrement réalisées et 315 sont en cours de mise en œuvre, soit un taux global d’exécution de 74,85 %. Le rapport met en avant des réalisations concrètes issues des initiatives présidentielles, notamment la mise en service d’unités de dialyse, l’amélioration des capacités de plusieurs centres de santé et hôpitaux grâce à l’équipement en panneaux solaires, ainsi que la réalisation de plus de 400 forages d’eau dans les zones rurales et urbaines. Le CINSERE-FNR a également organisé des rencontres de proximité avec les populations pour identifier les préoccupations récurrentes, telles que l’accès aux services de base et aux documents d’état civil, en particulier pour les Maliens de la diaspora. Le rapport souligne par ailleurs les efforts visant la transformation numérique de l’administration, contribuant à plus de transparence et d’efficacité. Le Coordinateur a enfin proposé des axes d’amélioration pour l’avenir, notamment le renforcement de la planification et de la coordination ministérielle, et la création de Comités Techniques de Coordination (CTC) opérationnels dans chaque département ministériel. Il a également salué la Vision 2063, outil stratégique phare destiné à assurer une transformation structurelle de l’économie et à créer des emplois en milieu rural, limitant ainsi l’exode des jeunes. Le Président de la Transition a exprimé sa satisfaction pour la qualité du rapport et l’engagement des membres du CINSERE-FNR. Il a rappelé la nécessité d’intégrer les recommandations issues des différents forums, dont le Dialogue inter-Maliens, et a félicité le comité pour son travail de suivi rigoureux et son sens de la redevabilité. Le Président a insisté sur le fait que chaque recommandation possède une finalité sociale et économique, et a mis en exergue l’importance de la Vision 2063 pour le développement structurant de l’agriculture, de l’industrialisation et de l’exploitation raisonnée des ressources minières. Il a enfin encouragé le CINSERE-FNR à poursuivre la restitution auprès des Maliens de l’intérieur et de la diaspora, consolidant ainsi le processus de gouvernance transparente et responsable. La cérémonie de présentation du 3 ᵉ rapport annuel du CINSERE-FNR a permis de souligner la détermination constante du Gouvernement à assurer un suivi efficace et une évaluation rigoureuse des recommandations formulées lors des Assises nationales de la Refondation et des États généraux. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a réitéré son engagement à bâtir un Mali nouveau, en mobilisant toutes les forces vives de la nation.

SIGRH : le Premier ministre et quatre membres du gouvernement à l’écoute du Président de la Transition

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu ce lundi 25 août 2025 le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de division Abdoulaye MAÏGA, accompagné du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, du ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que du ministre du Travail et de la Fonction publique. Cette audience intervient dix jours après la remise officielle au Président de la Transition du rapport relatif au projet de Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH). Au centre des échanges lors de l’audience : les recommandations formulées dans ledit document. À l’issue de la rencontre, au nom de la délégation ministérielle reçue, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a indiqué que le Chef de l’État a instruit la mise en place rapide d’un mécanisme pour assurer l’exécution correcte des recommandations issues du rapport du SIGRH. Concernant la situation des fonctionnaires fictifs mentionnés dans le rapport, en plus du délai de grâce de trois mois accordés pour leur identification, le Chef du Gouvernement a affirmé avoir reçu d’autres instructions à leur sujet, qui seront dévoilées dans les jours à venir par les ministres concernés. Il est important de rappeler que le rapport du SIGRH révèle que 36 151 agents ne se sont pas présentés, représentant 4,57 % de la masse salariale, soit un manque à gagner estimé à 48,28 milliards de FCFA par an.

Remise officielle du rapport du Médiateur de la République au Président de la Transition

Ce vendredi 22 août 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, au palais de Koulouba, des mains de Mme SANOGO Aminata MALLÉ, Médiateur de la République, les rapports annuels 2023 et 2024. Cette remise illustre la vitalité d’une institution devenue, au fil des ans, un véritable baromètre des relations entre l’État et ses administrés. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), des membres du Gouvernement, du Président du Haut Conseil des collectivités ainsi que des collaborateurs du Médiateur de la République. À sa prise de parole, Mme SANOGO Aminata MALLÉ, Médiateur de la République, a dressé un bilan exhaustif des activités de son institution au cours des exercices 2023 et 2024, tout en faisant un inventaire des dysfonctionnements de l’administration malienne. Les rapports comprennent chacun quatre parties : la première traite des « réclamations formulées par les citoyens contre les dysfonctionnements de l’administration, du traitement y afférant, du nombre d’usagers accueillis ainsi que des interpellations retenues lors de la 27e session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) ». La deuxième partie fait référence aux « autres activités du Médiateur de la République ». Quant à la troisième partie, elle est consacrée au « renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur », et enfin la quatrième porte sur « les commentaires et recommandations » formulés par l’institution. Le Médiateur de la République s’est réjouit de l’augmentation du nombre de recours au cours de ces deux exercices : plus de 6 000 usagers accueillis en 2023, près de 12 000 en 2024. Une progression qui prouve à suffisance le renforcement de la confiance des citoyens envers le Médiateur. Les plaintes recueillies portent essentiellement sur la gestion foncière, qui occupe une place hégémonique. À quoi s’ajoutent les retards dans l’exécution des décisions de justice, les lenteurs administratives et les défaillances de la protection sociale. Mme Mallé a donc formulé quelques recommandations, dont le respect scrupuleux des procédures foncières, l’accélération des démarches administratives, une meilleure gestion des conflits de chefferie, la rigueur dans le recouvrement des cotisations sociales à l’INPS. Sans oublier un plaidoyer pour moderniser l’administration par la digitalisation, déjà amorcée avec la mise en place d’une plateforme pour les consulats et ambassades. Le Médiateur de la République alerte également sur les problèmes liés à l’orpaillage artisanal, notamment les conflits locaux, les pollutions massives, la destruction d’écosystèmes. Elle propose des réformes. Selon elle, ces rapports « reflètent notre engagement pour la transparence, la justice et l’équité dans l’administration publique ». Ils constituent une « compilation des activités menées à l’interne et à l’international par le Médiateur de la République au cours des deux dernières années ». Dans son intervention, le Président de la Transition a salué l’engagement du Médiateur et de ses équipes. Selon ses mots, cette institution est « un recours pour le citoyen, un conseil pour l’administration ». Il a souligné la nécessité de transformer les défis identifiés en opportunités de réforme, notamment dans la gestion foncière et la gouvernance publique. Le Chef de l’État a instruit au Gouvernement de poursuivre la collaboration avec le Médiateur de la République dans l’intérêt supérieur de la nation. Le Président de la Transition a également exprimé sa satisfaction quant à l’augmentation des saisines et de la participation citoyenne. Il y voit un signe fort de la vitalité démocratique et de la consolidation de l’État de droit. Le Président de la Transition a enfin salué l’intérêt particulier accordé aux femmes et aux Maliens de l’extérieur, considérés comme des acteurs essentiels du renforcement de la cohésion nationale.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 13 AOUT 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole. Créée par la Loi n°81-08/AN-RM du 11 février 1981, la Banque Nationale de Développement Agricole a pour objet d’apporter son concours technique et/ou financier à la réalisation de tout projet de nature à promouvoir le développement économique, notamment en matière de développement rural, de production agricole ou forestière, de pêche, d’habitat et d’artisanat rural, de transformation et de commercialisation des produits découlant de ces activités. Son capital social, établi à 61,6 milliards de francs CFA, est détenu par l’Etat du Mali à hauteur de 77,33% et l’Agence Française de Développement à hauteur de 22,67%. L’Agence Française de Développement, conformément au droit de sortie conjointe consigné dans le pacte d’actionnaires et dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie à long terme axée essentiellement sur son rôle de prêteur et de partenaire technique et financier, a annoncé sa décision de céder les actions qu’elle détient dans le capital de la Banque. Cette décision de l’Agence Française de Développement a obtenu l’assentiment de l’Etat du Mali qui a décidé d’acquérir lesdites actions. Le projet de décret, adopté, détermine les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole qui passe de 77,33% à 100% et précise les modalités de la libération des actions acquises. 2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant modification de l’Ordonnance n°2022-005/PT-RM du 22 février 2022 portant création de l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé ; b. un projet de décret fixant les modalités d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé. L’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé a été créée par l’Ordonnance n°2022-005/PT-RM du 22 février 2022 avec pour mission d’assurer l’évaluation et l’accréditation des Etablissements de Santé. L’ordonnance du 22 février 2022 n’a pas prévu un dispositif règlementaire pour une mise en œuvre efficace du processus d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé. Il est donc apparu nécessaire de modifier ladite ordonnance pour prévoir la mise en place de ce dispositif et fixer les modalités d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé. Les projets de texte, adoptés, précisent, entre autres : – l’objet de l’évaluation et de l’accréditation ; – les différents types d’Etablissements de Santé soumis à l’évaluation et à l’accréditation ; – les procédures d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé ; – les modalités de validation des rapports d’évaluation et leur diffusion ; – les modalités du suivi de l’accréditation. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Attaché de Défense auprès de l’Ambassade du Mali à Abuja : Colonel Drissa KONE. – Attaché de Défense auprès de l’Ambassade du Mali à Conakry : Colonel-major Mody OUATTARA. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a informé le Conseil des Ministres de sa participation aux travaux de l’Exposition universelle OSAKA 2025, au Japon, du 30 juillet au 4 août 2025 et de la 3ème Conférence des Nations unies sur les Pays en Développement Sans Littoral, tenue à Awaza, au Turkménistan, du 5 au 8 août 2025. Au cours de l’Exposition universelle OSAKA 2025, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a présidé : – la 1ère Edition du Business Forum Mali-Japon marquée, entre autres, par un panel sur le thème : « Invest in Mali, développement endogène : le Mali comme destination d’investissements privilégiée en Afrique de l’Ouest » et des rencontres d’affaires entre opérateurs économiques maliens et japonais ; – la Journée du Mali célébrée, notamment par la montée des drapeaux du Mali et du Japon, des prestations artistiques et culturelles et la visite des stands du Mali, du Burkina Faso et du Japon. Il a également visité le siège de la Société Panasonic, intéressée par le lithium malien dans le cadre de l’implantation d’une usine de production de batteries solaires. A cette occasion, il a invité les dirigeants de ladite société à effectuer une mission de prospection au Mali. En marge des travaux, le Premier ministre a rencontré la communauté malienne établie au Japon. Au Turkménistan, lors du débat général de la Conférence des Nations unies sur les Pays en Développement Sans Littoral, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, dans son discours, a porté la voix des Etats membres de la Confédération AES. Au titre des rencontres, il a eu un entretien avec les ministres de la Confédération des Etats du Sahel et avec le Président de la République du Turkménistan, à qui il a transmis les salutations de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Confédération AES. 2. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 2ème Session de la Commission mixte de coopération Emirats Arabes unis-Mali, prévue le 18 août 2025 à Abu Dhabi. Cette session, qui fait suite à la session inaugurale tenue à Abu Dhabi le 18 décembre 2018, vise à renforcer les relations bilatérales entre le Mali et les Emirats Arabes unis dans les domaines d’intérêt commun. Elle offre un cadre approprié pour raffermir les relations de coopération dans les domaines de l’Industrie