SIGRH : le Premier ministre et quatre membres du gouvernement à l’écoute du Président de la Transition

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu ce lundi 25 août 2025 le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de division Abdoulaye MAÏGA, accompagné du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, du ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que du ministre du Travail et de la Fonction publique. Cette audience intervient dix jours après la remise officielle au Président de la Transition du rapport relatif au projet de Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH). Au centre des échanges lors de l’audience : les recommandations formulées dans ledit document. À l’issue de la rencontre, au nom de la délégation ministérielle reçue, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a indiqué que le Chef de l’État a instruit la mise en place rapide d’un mécanisme pour assurer l’exécution correcte des recommandations issues du rapport du SIGRH. Concernant la situation des fonctionnaires fictifs mentionnés dans le rapport, en plus du délai de grâce de trois mois accordés pour leur identification, le Chef du Gouvernement a affirmé avoir reçu d’autres instructions à leur sujet, qui seront dévoilées dans les jours à venir par les ministres concernés. Il est important de rappeler que le rapport du SIGRH révèle que 36 151 agents ne se sont pas présentés, représentant 4,57 % de la masse salariale, soit un manque à gagner estimé à 48,28 milliards de FCFA par an.
Remise officielle du rapport du Médiateur de la République au Président de la Transition

Ce vendredi 22 août 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, au palais de Koulouba, des mains de Mme SANOGO Aminata MALLÉ, Médiateur de la République, les rapports annuels 2023 et 2024. Cette remise illustre la vitalité d’une institution devenue, au fil des ans, un véritable baromètre des relations entre l’État et ses administrés. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), des membres du Gouvernement, du Président du Haut Conseil des collectivités ainsi que des collaborateurs du Médiateur de la République. À sa prise de parole, Mme SANOGO Aminata MALLÉ, Médiateur de la République, a dressé un bilan exhaustif des activités de son institution au cours des exercices 2023 et 2024, tout en faisant un inventaire des dysfonctionnements de l’administration malienne. Les rapports comprennent chacun quatre parties : la première traite des « réclamations formulées par les citoyens contre les dysfonctionnements de l’administration, du traitement y afférant, du nombre d’usagers accueillis ainsi que des interpellations retenues lors de la 27e session de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) ». La deuxième partie fait référence aux « autres activités du Médiateur de la République ». Quant à la troisième partie, elle est consacrée au « renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur », et enfin la quatrième porte sur « les commentaires et recommandations » formulés par l’institution. Le Médiateur de la République s’est réjouit de l’augmentation du nombre de recours au cours de ces deux exercices : plus de 6 000 usagers accueillis en 2023, près de 12 000 en 2024. Une progression qui prouve à suffisance le renforcement de la confiance des citoyens envers le Médiateur. Les plaintes recueillies portent essentiellement sur la gestion foncière, qui occupe une place hégémonique. À quoi s’ajoutent les retards dans l’exécution des décisions de justice, les lenteurs administratives et les défaillances de la protection sociale. Mme Mallé a donc formulé quelques recommandations, dont le respect scrupuleux des procédures foncières, l’accélération des démarches administratives, une meilleure gestion des conflits de chefferie, la rigueur dans le recouvrement des cotisations sociales à l’INPS. Sans oublier un plaidoyer pour moderniser l’administration par la digitalisation, déjà amorcée avec la mise en place d’une plateforme pour les consulats et ambassades. Le Médiateur de la République alerte également sur les problèmes liés à l’orpaillage artisanal, notamment les conflits locaux, les pollutions massives, la destruction d’écosystèmes. Elle propose des réformes. Selon elle, ces rapports « reflètent notre engagement pour la transparence, la justice et l’équité dans l’administration publique ». Ils constituent une « compilation des activités menées à l’interne et à l’international par le Médiateur de la République au cours des deux dernières années ». Dans son intervention, le Président de la Transition a salué l’engagement du Médiateur et de ses équipes. Selon ses mots, cette institution est « un recours pour le citoyen, un conseil pour l’administration ». Il a souligné la nécessité de transformer les défis identifiés en opportunités de réforme, notamment dans la gestion foncière et la gouvernance publique. Le Chef de l’État a instruit au Gouvernement de poursuivre la collaboration avec le Médiateur de la République dans l’intérêt supérieur de la nation. Le Président de la Transition a également exprimé sa satisfaction quant à l’augmentation des saisines et de la participation citoyenne. Il y voit un signe fort de la vitalité démocratique et de la consolidation de l’État de droit. Le Président de la Transition a enfin salué l’intérêt particulier accordé aux femmes et aux Maliens de l’extérieur, considérés comme des acteurs essentiels du renforcement de la cohésion nationale.
Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, accorde une audience au Chef du Gouvernement burkinabè

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a accordé, ce jeudi 21 août 2025, une audience à M. Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, Premier ministre du Burkina Faso. Cette rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division Abdoulaye MAÏGA. À sa sortie d’audience, le Chef du Gouvernement burkinabè a exprimé sa profonde gratitude au Président de la Transition du Mali pour l’accueil fraternel qui lui a été réservé, ainsi qu’à la délégation qui l’accompagnait. Il a souligné avoir transmis au Chef de l’État malien les salutations fraternelles du Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Le Premier ministre OUÉDRAOGO a indiqué que cette rencontre a été une occasion privilégiée d’échanger sur les grands défis communs auxquels font face les pays du Sahel, mais également de recueillir les orientations et les conseils avisés du Président Assimi GOÏTA. Il a rappelé l’importance de la jeunesse dans le combat que mènent les pays de l’AES pour l’affirmation de leur souveraineté, la valorisation des ressources et la construction d’un avenir prospère au bénéfice des populations de l’espace confédéré. « Nous sortons de cette audience pleins de motivation et d’énergie. Son Excellence le Président de la Transition nous a rappelé que le combat pour l’émancipation et l’affirmation de nos États devait se poursuivre avec vigilance et détermination, dans un contexte international marqué par de profonds bouleversements géopolitiques. Ces sages orientations constituent pour nous une boussole dans la conduite de l’action gouvernementale, en synergie avec nos frères du Mali et du Niger », a déclaré le Premier ministre burkinabè. No Il convient de rappeler que cette audience intervient à l’issue du séjour de M. Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO au Mali, où il a pris part à la 2 ᵉ édition du Camp National de la Brigade Citoyenne, organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne. En marge de cet événement, une séance de travail, co-présidée par les deux Premiers ministres, a regroupé les délégations malienne et burkinabè autour de questions d’intérêt commun, touchant notamment la coopération bilatérale ainsi que la situation géopolitique régionale et internationale. Le Premier ministre du Burkina Faso était accompagné, pour la circonstance, d’une importante délégation.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 13 AOUT 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole. Créée par la Loi n°81-08/AN-RM du 11 février 1981, la Banque Nationale de Développement Agricole a pour objet d’apporter son concours technique et/ou financier à la réalisation de tout projet de nature à promouvoir le développement économique, notamment en matière de développement rural, de production agricole ou forestière, de pêche, d’habitat et d’artisanat rural, de transformation et de commercialisation des produits découlant de ces activités. Son capital social, établi à 61,6 milliards de francs CFA, est détenu par l’Etat du Mali à hauteur de 77,33% et l’Agence Française de Développement à hauteur de 22,67%. L’Agence Française de Développement, conformément au droit de sortie conjointe consigné dans le pacte d’actionnaires et dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie à long terme axée essentiellement sur son rôle de prêteur et de partenaire technique et financier, a annoncé sa décision de céder les actions qu’elle détient dans le capital de la Banque. Cette décision de l’Agence Française de Développement a obtenu l’assentiment de l’Etat du Mali qui a décidé d’acquérir lesdites actions. Le projet de décret, adopté, détermine les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole qui passe de 77,33% à 100% et précise les modalités de la libération des actions acquises. 2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant modification de l’Ordonnance n°2022-005/PT-RM du 22 février 2022 portant création de l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé ; b. un projet de décret fixant les modalités d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé. L’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé a été créée par l’Ordonnance n°2022-005/PT-RM du 22 février 2022 avec pour mission d’assurer l’évaluation et l’accréditation des Etablissements de Santé. L’ordonnance du 22 février 2022 n’a pas prévu un dispositif règlementaire pour une mise en œuvre efficace du processus d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé. Il est donc apparu nécessaire de modifier ladite ordonnance pour prévoir la mise en place de ce dispositif et fixer les modalités d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé. Les projets de texte, adoptés, précisent, entre autres : – l’objet de l’évaluation et de l’accréditation ; – les différents types d’Etablissements de Santé soumis à l’évaluation et à l’accréditation ; – les procédures d’évaluation et d’accréditation des Etablissements de Santé ; – les modalités de validation des rapports d’évaluation et leur diffusion ; – les modalités du suivi de l’accréditation. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Attaché de Défense auprès de l’Ambassade du Mali à Abuja : Colonel Drissa KONE. – Attaché de Défense auprès de l’Ambassade du Mali à Conakry : Colonel-major Mody OUATTARA. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a informé le Conseil des Ministres de sa participation aux travaux de l’Exposition universelle OSAKA 2025, au Japon, du 30 juillet au 4 août 2025 et de la 3ème Conférence des Nations unies sur les Pays en Développement Sans Littoral, tenue à Awaza, au Turkménistan, du 5 au 8 août 2025. Au cours de l’Exposition universelle OSAKA 2025, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a présidé : – la 1ère Edition du Business Forum Mali-Japon marquée, entre autres, par un panel sur le thème : « Invest in Mali, développement endogène : le Mali comme destination d’investissements privilégiée en Afrique de l’Ouest » et des rencontres d’affaires entre opérateurs économiques maliens et japonais ; – la Journée du Mali célébrée, notamment par la montée des drapeaux du Mali et du Japon, des prestations artistiques et culturelles et la visite des stands du Mali, du Burkina Faso et du Japon. Il a également visité le siège de la Société Panasonic, intéressée par le lithium malien dans le cadre de l’implantation d’une usine de production de batteries solaires. A cette occasion, il a invité les dirigeants de ladite société à effectuer une mission de prospection au Mali. En marge des travaux, le Premier ministre a rencontré la communauté malienne établie au Japon. Au Turkménistan, lors du débat général de la Conférence des Nations unies sur les Pays en Développement Sans Littoral, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, dans son discours, a porté la voix des Etats membres de la Confédération AES. Au titre des rencontres, il a eu un entretien avec les ministres de la Confédération des Etats du Sahel et avec le Président de la République du Turkménistan, à qui il a transmis les salutations de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Confédération AES. 2. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 2ème Session de la Commission mixte de coopération Emirats Arabes unis-Mali, prévue le 18 août 2025 à Abu Dhabi. Cette session, qui fait suite à la session inaugurale tenue à Abu Dhabi le 18 décembre 2018, vise à renforcer les relations bilatérales entre le Mali et les Emirats Arabes unis dans les domaines d’intérêt commun. Elle offre un cadre approprié pour raffermir les relations de coopération dans les domaines de l’Industrie
SECURITE ALIMENTAIRE : Plus de 12 milliards de francs CFA mobilisés par le Président de la Transition pour soutenir les populations vulnérables

Le mardi 12 août 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé au lancement officiel du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire, édition 2025. La cérémonie s’est tenue à Sogoniko, en Commune VI du district de Bamako, au siège de l’Office des Produits Agricoles du Mali (OPAM), en présence de plusieurs personnalités de marque : présidents d’institutions, diplomates accrédités au Mali, partenaires techniques et financiers, notamment un représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM), ainsi que d’autres invités de haut niveau. Cette année, plus de 12 milliards de francs CFA ont été mobilisés par l’État pour mettre en œuvre ce plan ambitieux. Ce financement permettra de fournir une assistance alimentaire gratuite composée de 22 700 tonnes de céréales destinées aux populations les plus vulnérables. À titre symbolique, les gouverneurs des régions de Kita, Dioïla, Nara ainsi que celui du District de Bamako ont reçu des mains du Président de la Transition les décisions officielles de dotation. Ce moment fort a été suivi du coup d’envoi symbolique des camions chargés de transporter les céréales à travers le pays. Le Président GOÏTA a ensuite effectué une visite guidée des magasins de l’OPAM. Lors de son entretien avec la presse, le Chef de l’État a exprimé toute sa satisfaction et a contextualisé cette initiative, soulignant les trois volets principaux de l’opération à savoir la distribution gratuite de plus de 22 000 tonnes de céréales, la vente subventionnée d’environ 11 500 tonnes de riz et un dernier volet dénommé « volet de résilience » qui vise à soutenir les maraîchers, les pisciculteurs et les actions de restauration des terres dégradées. Le Général GOÏTA a rappelé que ce plan s’inscrit pleinement dans la vision de souveraineté alimentaire prônée par la Transition, avec pour objectif de garantir à chaque Malien un accès équitable à une alimentation suffisante et saine. Le Président de la Transition a salué la résilience des populations maliennes.
Palais de Koulouba: Cérémonie de montée des couleurs

Le Président de la Transition, SE. le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé ce lundi 11 août 2025, la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs au palais de Koulouba. La cérémonie a enregistrée la présence massive des collaborateurs du Chef suprême des Armées.
Audience accordée aux ministres en charge de l’action humanitaire de l’AES

Ce vendredi 08 Août 2025, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a reçu en audience les ministres en charge de l’action humanitaire de l’AES. Cette rencontre marque un tournant majeur dans l’harmonisation des politiques humanitaires de la région. À l’issue de l’audience, le professeur Kossiwa ZINSOU-KLASSOU, Ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme du Togo, a présenté les objectifs et les avancées de cette initiative. Accompagné de ses homologues de l’AES, du Tchad et de la Mauritanie, « Nous avons été reçu par le Président GOÏTA, dans le cadre de la tenue du forum humanitaire de l’AES. Les pays présents à ce forum vivent les mêmes réalités, une crise multidimensionnelle et transnationale depuis quelques années. Ce forum est une occasion pour réfléchir sur les mécanismes et examiner les points faibles pour adopter ensemble une approche plus efficace et porteur d’avenir pour la sous-région», a déclaré la ministre togolaise. Les résolutions de ce forum visent à amplifier l’assistance aux populations vulnérables, à encourager des solutions endogènes, réduisant la dépendance aux partenaires financiers et à répondre aux attentes des populations des différents pays. Le Président Assimi GOÏTA a encouragé ses hôtes à continuer à multiplier les efforts pour rendre ces résolutions accessibles à la population dans les meilleurs délais. Ce projet s’inscrit dans la vision du Chef de l’État pour un espace régional où l’action humanitaire est une priorité politique. Les ministres présents ont salué l’accompagnement du Chef de l’Etat, dont les efforts à travers ses œuvres sociales permettent de porter assistance à de milliers de personnes en situation difficile à travers le pays.
Audience entre le Président Assimi GOÏTA et la Ministre nigérienne de l’Énergie

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience ce vendredi 8 août 2025 Mme le Ministre de l’Énergie de la République du Niger, Pr Amadou HAOUA. Elle était porteuse d’un message de Son Excellence le Général d’Armée Abdrahamane TIANI, Président de la République du Niger, à son homologue malien. Mme le Ministre était accompagnée de son homologue malien de l’Énergie et de l’Eau, M. Boubacar DIANÉ. À l’issue de l’audience, Mme le Ministre a remercié le Président de la Transition pour l’accueil réservé et son écoute attentive. Elle a transmis les salutations et remerciements de Son Excellence le Général Abdrahamane TIANI pour l’engagement constant du Mali en faveur de l’intégration régionale. Pays riche en ressources énergétiques, le Niger « a fait le choix stratégique de valoriser ses ressources minières, en particulier le charbon, afin de répondre à la situation énergétique qui prévaut dans notre pays, mais aussi dans toute la région », a expliqué Mme le Ministre de l’Énergie. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet structurant du complexe charbonnier de Salkadamna. « C’est un projet ambitieux et intégrateur, d’une capacité de production électrique modulaire de 5 200 MW », précise Mme Amadou HAOUA, pour qui ce projet a été conçu dans « le but de répondre aux besoins croissants en électricité de notre région ». Mme le Ministre de l’Énergie souligne que l’objectif de cette audience était d’inviter la République sœur du Mali à « se joindre à cette initiative de dynamisme collectif », qui dépasse le seul cadre énergétique pour devenir un engagement en faveur de la souveraineté, du développement et de la solidarité africaine. Son Excellence le Général Assimi GOÏTA « nous a assurés de son engagement ferme à s’associer à cette dynamique, à cette initiative, pour relever le défi, à l’instar du Burkina Faso qui est déjà mobilisé pour y faire face », s’est-elle réjouie. Mme le Ministre a enfin salué l’engagement des trois chefs d’État, dont le leadership et la vision commune ouvrent la voie à un avenir énergétique souverain pour la région.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 6 AOUT 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 6 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2024-037 du 27 décembre 2024 portant loi de Finances pour l’exercice 2025. Le projet de loi, adopté, modifie la loi de Finances initiale 2025 pour intégrer des mesures nouvelles au niveau des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie. La modification des recettes porte sur l’inscription d’un montant additionnel provenant : – de la contribution du Programme Moderne de Contrôles des Importations ; – du report des recettes exceptionnelles versées par les sociétés de téléphonie ; – du Fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social. Les recettes budgétaires rectifiées s’élèvent à 2 739,697 milliards de francs CFA contre 2 648,900 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 90,797 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 3,43%. La modification des dépenses concerne la prise en compte des mesures nouvelles relatives : – à la réaffectation d’une partie des crédits initialement inscrits aux opérations de sécurisation du territoire national ; – au financement des projets d’infrastructures de base et de développement social. Les dépenses budgétaires s’élèvent à 3 279,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectificative contre 3 229,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 50 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 1,55%. La loi de Finances rectifiée dégage un déficit prévisionnel de 540,189 milliards de francs CFA contre 580,986 milliards de francs CFA, soit une diminution de 40,797 milliards de francs CFA. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Colonel Sapeur-pompier Amadou Ibrahima GUINDO ; Commissaire Principal de Police Moussa Massaman CAMARA. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de l’Industrie et du Commerce : Monsieur Lamine KOITA, Inspecteur des Finances. – Directeur général de la Dette publique : Madame SY Fadimata TAPO, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Chargé de mission : Monsieur Ousmane DIOMBERA, Spécialiste en Management et Stratégies financières. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Secrétaire général de la Chambre des Mines : Monsieur Samballa Mady KANOUTE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU – Directeur général de l’Agence malienne de Radioprotection : Monsieur Sory Ibrahima COULIBALY, Enseignant-chercheur. – Directeur général de l’Agence nationale des Energies renouvelables et des Bioénergies : Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE – Directeur national de la Jeunesse : Monsieur Ibrahima Boubacar KALOSSI, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE – Chef de Cabinet : Madame Morimousso dite Nani TOUNKARA, Spécialiste en Gestion de Projet. – Conseillers techniques : Madame Haoua DOUMBIA, Administrateur de l’Action sociale ; Madame Fatima TALL, Médecin ; Madame Diahara BATHILY, Enseignant-chercheur. – Chargé de mission : Madame Maïmouna Karim SANOGO, Spécialiste en Changement climatique et Développement durable. – Directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la Famille : Monsieur Béïdy TAMBOURA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur national de la Promotion de la Femme : Madame Fatoumata DIANKOUMBA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur du Centre national de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant : Monsieur Harouna SAMAKE, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur général de la Cité des Enfants : Madame Fatoumata SYLLA, Administrateur de l’Action sociale. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de 2 ateliers de concertation sur la Recherche agricole dans l’espace du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel, du 21 au 24 juillet 2025 à Bamako. La rencontre a enregistré la participation des Directeurs des Systèmes nationaux de la Recherche Agricole des 13 Etats membres du CILSS, les Secrétaires permanents du CONACILSS du Mali, du Tchad et du Togo, les cadres dirigeants du CILSS, les membres du Conseil de Direction, des anciens cadres du CILSS et des personnes ressources du monde de la recherche. Les résultats issus de la rencontre sont entre autres : – l’adoption du projet de rapport de l’étude sur le repositionnement stratégique de l’Institut du Sahel ; – la formulation de programmes régionaux thématiques de recherche collaboratifs. Au terme des travaux, la réunion a salué la République du Mali et la République du Tchad pour leur soutien politique indéfectible au processus à travers des actions de plaidoyer en direction des pairs. b. de la participation du Mali au 2ème Bilan du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires tenu, du 27 au 29 juillet 2025, à Addis-Abeba en Ethiopie. Ce sommet, qui a enregistré la participation de certains Chefs d’Etat et de Gouvernement, de ministres et de représentants multipartites, a été marqué par des tables rondes ministérielles, des panels de haut niveau, des dialogues sur l’investissement et des présentations des investissements dirigés par les pays. Au cours du panel sur la transformation des systèmes alimentaires, le ministre de l’Agriculture a partagé l’expérience malienne et délivré, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, des messages clés sur les programmes phares
ÉCONOMIE : Le Président de la Transition réaffirme son engagement en faveur de la Vision « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma »

Le lundi 4 août 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a présidé une séance de travail consacrée à la présentation détaillée de la Vision à long terme intitulée « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma ». Cette rencontre, tenue en présence de ses plus proches collaborateurs, avait pour objectif de garantir une appropriation pleine et entière de ce projet d’envergure par les plus hautes autorités. En effet, cette Vision, fruit d’un processus de réflexion approfondi conduit sous le leadership du Chef de l’État, se veut un cadre stratégique fédérateur, structuré autour d’une ambition claire : faire du Mali une nation souveraine, prospère, stable et résiliente, portée par une croissance durable et inclusive. À l’issue de la séance de travail, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a rappelé les grandes lignes de cette initiative novatrice. Selon ses propos, cette Vision décline les perspectives de développement du Mali sur une période de 40 ans, articulées en quatre phases. Elle repose sur onze projets structurants et ambitionne d’atteindre un taux de croissance économique de 10 % à partir de 2033 jusqu’en 2063. Il a souligné que, pour réussir sa mise en œuvre, un engagement constant et résolu des plus hautes autorités est indispensable. Par ailleurs, cette Vision adoptée par décret en janvier 2025 place résolument le citoyen malien au centre de l’action publique. Elle considère chaque citoyen non plus comme un simple bénéficiaire des politiques de développement, mais comme un acteur à part entière, capable de contribuer activement à la transformation de la société. Dans cette optique, et afin de garantir un pilotage efficace et rigoureux de la mise en œuvre, deux organes de gouvernance seront prochainement institués. Il s’agira d’un Comité présidentiel du développement, placé sous l’autorité directe du Chef de l’État, chargé du suivi stratégique du processus, ainsi que d’un Comité technique, logé au sein du Ministère de l’Économie et des Finances, qui assurera le suivi opérationnel et l’évaluation de la progression des projets. Au cours de la réunion, le Président de la Transition, entouré de ses principaux collaborateurs, a salué la clarté et la cohérence de cette démarche prospective. Il a encouragé les porteurs du projet à poursuivre leurs efforts et a insisté sur l’impérieuse nécessité d’une large appropriation nationale de cette vision. Il a particulièrement tenu à souligner l’importance d’associer les femmes, les jeunes, les organisations socioprofessionnelles, les autorités traditionnelles et religieuses, ainsi que les collectivités territoriales, à toutes les étapes de la mise en œuvre. Le Chef de l’État a également rappelé que la réussite de cette vision dépendra avant tout de la cohésion, de l’engagement collectif et de l’adhésion de l’ensemble des Maliens. Il a salué la résilience du peuple malien, qui constitue aujourd’hui un socle essentiel pour bâtir un avenir porteur d’espoir. En ce qui concerne les perspectives immédiates, les prochaines étapes prévues jusqu’en septembre 2025 porteront notamment sur l’appropriation par les institutions gouvernementales, l’implication active du secteur privé et des faîtières, ainsi que la présentation des documents de vision aux représentations diplomatiques, aux régions et à toutes les forces vives de la Nation. Au-delà des aspects institutionnels, cette Vision 2063 se veut également une réponse à la nécessité de bâtir une trajectoire de développement stable dans un contexte international marqué par l’incertitude. Elle affirme des choix stratégiques clairs, fondés sur la souveraineté sécuritaire, énergétique et technologique, la valorisation des chaînes de valeur agricoles et industrielles, le renforcement de la cohésion territoriale, l’indépendance économique et financière, ainsi que la maîtrise durable des ressources nationales. D’autre part, elle entend tirer pleinement parti de la vitalité de la jeunesse, du potentiel démographique et d’un environnement favorable à l’investissement privé, pour construire un modèle de développement résilient, innovant et inclusif. En s’appuyant sur le nouveau leadership en matière de gouvernance, de sécurité et de souveraineté nationale, cette Vision incarne une ambition collective et réaliste pour un Mali réinventé, fier de son identité, maître de ses choix et tourné vers l’avenir.