Audience accordée par le Chef de l’État aux députés français M. Jean Marie BOCKEL et Bruno FUCKS

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Son Excellence Monsieur Bah N'DAW, Président de la Transition, Chef de l'État a reçu en audience, ce dimanche 31 janvier 2021, les députés français M. Jean Marie BOCKEL et Bruno FUCKS en présence de l'Ambassadeur de France au Mali, SEM Joel MEYER.

Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience, ce dimanche 31 janvier 2021, les députés français M. Jean Marie BOCKEL et Bruno FUCKS en présence de l’Ambassadeur de France au Mali, SEM Joel MEYER.

Le Président de la Transition a souhaité la bienvenue à ses hôtes et a saisi l’occasion pour présenter ses condoléances personnelles, à Monsieur Jean Marie BOCKEL,  ancien Sénateur, en renouvelant la compassion de la nation malienne, suite au décès accidentel de son fils le Lieutenant Pierre BOCKEL.

Pour rappel, le Lieutenant au 5ème Régiment d’hélicoptère de Pau, mort avec 13 autres militaires, le 25 novembre 2019, dans une collision de deux appareils engagés dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali.

Au cours de l’entretien accordé aux deux parlementaires français, le Président de la Transition s’est réjoui de la qualité des relations d’amitié et de coopération entre le Mali et la France.

Le Président de la Transition a exprimé la gratitude du Peuple et du Gouvernement du Mali pour la disponibilité de la France à soutenir les efforts de développement et son appui à la lutte contre le terrorisme, d’une part et d’autre part, salué la contribution décisive de la France à la stabilisation du Mali et du Sahel, à travers la Force Barkhane, le G5 Sahel et la Coalition pour le Sahel.

Dans les entretiens avec les Députés Français, le Président de la Transition a réaffirmé la ferme volonté des Autorités de la Transition et leur détermination à conduire une transition inclusive et apaisée dans le respect des délais prescrits.

Au sortir de cette rencontre, les deux parlementaires ont affirmé tour à tour, qu’ils se réjouissent d’être reçus par le Président de la Transition. « Cette audience est un message fort à l’adresse des parlementaires français, les incitants à accompagner les chantiers de la Transition engagés au Mali », ont-ils affirmé dans leur déclaration à la presse. « La France sera toujours aux côtés du Peuple malien dans la quête de solutions durables pour la paix, le développement économique et la sécurité », ont-ils indiqué. Et de conclure : « Notre rencontre avec le Président malien a permis de faire le tour d’horizon des sujets d’intérêt commun, notamment la situation sécuritaire au Mali ainsi que les relations qu’entretiennent le Mali et la France ».

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RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS

La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 09 FÉVRIER 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 février 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale des Transports. Créée par la Loi n°05-009/P-RM du 09 mars 2005, la Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de transports routier, ferroviaire, maritime et fluvial et d’assurer la coordination et le contrôle des structures qui concourent à la mise en œuvre de ladite politique. La Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux connait des dysfonctionnements dus principalement à : – la concentration au plan national des activités de production et de délivrance des permis de conduire, des certificats d’immatriculation et des autorisations de transport ; – la prédominance de l’activité de production informatisée des documents de transport sur la conservation, la sécurisation et l’archivage des documents ; – la non prise en compte dans les attributions des Divisions des questions de communication et d’information ; – la relégation au second rang des transports ferroviaire, fluvial et rural ; – la non prise en compte du maillon urbain dans le respect de la règlementation de l’accès à la profession et dans la régulation du trafic urbain. Les projets de texte adoptés érigent la Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux en Direction générale des Transports dans la perspective d’améliorer l’efficacité du service et d’accroitre sa fonctionnalité. 2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière ; b. des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé. L’Agence nationale d’Evaluation des Hôpitaux créée par la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière a pour mission de veiller à la réalisation effective du service public hospitalier. L’Agence, suite aux activités d’évaluation menées, a élaboré et disséminé des référentiels dont la mise en œuvre a contribué, notamment à améliorer l’hygiène hospitalière, l’accueil, la prise en charge des urgences, la maintenance des équipements et la gestion des médicaments. En dépit de ces acquis, l’Agence est confrontée dans son fonctionnement à des contraintes liées entre autres à la non prise en compte de tous les établissements de santé, à l’absence de la démarche qualité dans les établissements de santé et à l’inexistence de processus d’accréditation des établissements de santé. Les présents projets de texte sont initiés pour surmonter ces contraintes. Ils créent à la place de l’Agence nationale d’Evaluation des Hôpitaux, l’Agence nationale d’Evaluation et d’Accréditation des Etablissements de Santé avec pour mission d’assurer l’évaluation et l’accréditation desdits établissements. Les projets de texte adoptés permettront de renforcer les capacités d’intervention de l’Agence et d’améliorer la qualité de l’offre des services de soins de santé aux populations. 3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet décret portant affectation au Ministère du Développement rural, des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°4164 du District de Bamako, n°50866 et n°50867 du Cercle de Kati et n°335 du Cercle de Dioïla. Les parcelles de terrain, objet des titres fonciers : – n°4164 de Bamako, d’une superficie de 07 hectares 93 ares 42 centiares, sise à Djicoroni-Para en Commune IV du District de Bamako ; – n°50866 et n°50867 du Cercle de Kati, de superficies respectives de 26 hectares 55 ares 22 centiares et de 21 hectares 21 ares 90 centiares, sise à Samanko, Cercle de Kati ; – n°335 du Cercle de Dioïla, d’une superficie de 44 hectares 40 ares 77 centiares sise à Dien, Cercle de Dioïla, Commune rurale de Guegneka sont destinées à satisfaire les besoins de recherche de l’Institut d’Economie rurale. L’affectation de ces parcelles, qui abritent déjà les structures de recherche de l’Institut, permettra de les sécuriser contre les menaces d’agression qui pèsent sur les différents sites. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Directeur du Service Social des Armées : Colonel-major Bréhima SAMAKE. – Directeur Adjoint des Ecoles Militaires : Colonel Seydou SOGOBA. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Coordinateur de la Cellule d’Appui à la Reforme des Finances Publiques : Monsieur Seydou DJIMDE, Inspecteur des Services Economiques. – Chef de la Cellule de Contrôle et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés : Monsieur Chiaka KANTE, Inspecteur des Services Economiques. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL – Inspecteurs à l’Inspection de la Santé : Monsieur Koniba DIARRA, Inspecteur des Services Economiques ; Monsieur Bagna Mahamoudou DJITEYE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION – Conseiller technique : Monsieur Birama TANGARA, Planificateur. – Inspecteurs à l’Inspection des Domaines et des Affaires Foncières : Monsieur Almaïmoune AG ALMOUSTAPHA, Ingénieur des Constructions civiles ; Madame MAIGA Adiaratou THIAM, Ingénieur des Constructions Civiles ; Madame Takariba KOUYATE, Inspecteur des Finances. – Directeur national de l’Aménagement du Territoire : Monsieur Ousmane DIALLO, Professeur Principal de l’Enseignement secondaire. – Directeur national de la Population : Monsieur Sékou Amadou TRAORE, Enseignant-Chercheur. – Directeur national de l’Observatoire des Villes

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Œuvres sociales : l’hôpital dermatologie de Bamako bénéficie d’installations solaires

Les coupures intempestives au niveau de l’hôpital dermatologie de Bamako sont désormais de vieux souvenirs. La structure hospitalière, grâce aux œuvres sociales du Président de la Transition, a bénéficié, le 18 mars 2025, d’une installation solaire. Cette réalisation permettra désormais à cet hôpital d’avoir de l’électricité 24 heures sur 24. L’installation a une capacité de 400 kW/h avec plus d’une centaine de panneaux solaires. La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence du Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des œuvres sociales, de Mme le ministre de la Santé et du Développement social, des autorités administratives de Bamako, et des Chefs des services rattachés au département de la santé. Après la coupure du ruban symbolisant la mise en marge de cette importante installation solaire, une série d’interventions a été faite devant la presse. Le Directeur Général de l’hôpital de dermatologie, M. Drissa DIARRA, s’est réjoui de la mise en place de cette infrastructure énergétique. Il n’a pas caché son soulagement. « C’est un grand soulagement pour nous aujourd’hui. A notre niveau, les finances vont souffler. Chaque jour, nous investissions 300 000 FCFA dans le carburant. C’est donc le lieu de dire un grand merci au Président de la Transition pour cet acte hautement patriotique. », a-t-il expliqué. Pour sa part, le Conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des œuvres sociales et Mme le ministre de la Santé et du Développement social, ont abordé dans le même sens. Ils ont mis en avant la diversification des œuvres sociales qui prend aujourd’hui une dimension à la hauteur des attentes et de la gestion des cas d’urgence, conformément aux réalités du pays. Ils ont aussi rappelé le choix de l’hôpital de dermatologie parmi les structures hospitalières prioritaires. En effet, l’établissement accueille les cas de brûlures les plus complexes dont le traitement nécessite impérativement de la fraîcheur pour soulager les patients. Cette réception d’installation solaire à l’hôpital dermatologie du Mali , intervient après celle du centre national d’odontologie stomatologie et l’opération se poursuivra dans d’autres structures sanitaires.

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