Audience accordée par le Chef de l’État au Secrétaire Permanent du Bureau du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord

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Le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, a reçu en audience cet après-midi du Mardi 29 décembre 2020, Monsieur Inhaye Ag MOHAMED, Secrétaire Permanent du Bureau du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger.
Au terme de l’audience, M. Inhaye Ag MOHAMED, a exprimé toute sa satisfaction et ses remerciements au Président de la Transition et a déclaré que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté essentiellement, sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’Accord de Paix.
Il s’est dit rassuré de la détermination du Président de la Transition à accompagner le Bureau du Haut Représentant pour la mise en œuvre de l’Accord.
La rencontre lui a permis de citer les progrès enregistrés comme le déploiement de l’Armée reconstituée et la volonté des autorités de parachever le processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR). Pour le Secrétaire Permanent c’est un DDR complet qui débouchera sur le désarmement total des mouvements armés et des milices afin de contribuer au retour de la paix au Mali.
A cela s’ajoute la mise en place des Autorités intérimaires dans les régions de Taoudénit et de Ménaka. Monsieur MOHAMED a aussi déclaré avoir fait le point sur le transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales ainsi que l’opérationnalisation de la police territoriale.
« Notre souhait est que le Gouvernement de Transition puisse créer une nouvelle dynamique à travers le Bureau du Haut Représentant pour la Paix en favorisant l’adoption d’un nouveau chronogramme pour parachever les actions prioritaires déjà identifiées. L’Accord, a insisté le Secrétaire Permanent, constitue le cadre et la voie privilégiée pour régler la triple crise sécuritaire, économique et sanitaire que connaît notre pays tout en sachant, que les retards constatés dans l’exécution de ces programmes résultent en grande partie de la persistance de l’insécurité dans ces zones afin de créer les conditions propices au développement des régions », a-t-il declaré.

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Transition au Mali : Le Médiateur de la CEDEAO exprime sa satisfaction

Le Président Bah N’DAW a reçu en audience, ce mercredi 12 mai, Monsieur Goodluck JONATHAN, Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, non moins ancien Président de la République fédérale du Nigeria. L’Emissaire de la CEDEAO effectue ainsi, depuis dimanche dernier, comme le prévoient ses attributions une mission de supervision du processus de la Transition au Mali. Il a exprimé sa grande satisfaction quant à l’évolution de la situation socio politique du pays. Les questions clés dont la sécurité et le processus électoral ont été largement évoquées au cours de l’audience et le Médiateur se félicite du dialogue social amorcé par le Gouvernement avec l’ensemble des acteurs sociaux et politiques. La question de la mise en place de l’organe unique de gestion des élections n’a pas été définitivement tranchée, c’est pourquoi M. JONATHAN souhaite plus de dialogues et de concertations entre Maliens. Le Chef de l’Etat a, pour sa part, salué la constance du Médiateur et trouve que l’action de celui-ci en faveur de la Transition est un bon baromètre pour une sortie de crise heureuse.

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Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, rencontre la communauté malienne au Niger

En marge du premier sommet du Collège des Chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel, qui s’est tenu le samedi 6 juillet 2024, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a rencontré la communauté malienne établie au Niger au Palais des Congrès de Niamey. Au cours de la rencontre, les échanges ont essentiellement porté sur les avancées réalisées au cours de la Transition et les objectifs de la mise en place de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le Président Goïta a félicité et remercié la communauté malienne pour sa participation active aux Assises de la refondation, au référendum de juin 2023 et au Dialogue Inter-Maliens (DIM). Il a souligné que la construction d’un pays est une mission noble dans laquelle chacun a un rôle important à jouer. Il a expliqué que sa présence au Niger s’inscrivait dans le cadre de l’organisation de l’AES, une confédération visant à renforcer les liens de coopération entre les trois pays. « Nous avons décidé de soutenir nos frères du Niger dans leur lutte contre notre ennemi commun », a-t-il déclaré. « Ensemble, nous travaillons à renforcer notre sécurité, à défendre nos intérêts communs et à promouvoir le développement de nos pays ». Le Président a affirmé que les pays de l’AES disposent de vastes ressources naturelles et d’un grand potentiel économique. « Nous ne sommes pas pauvres », a-t-il insisté. « Nous avons de l’or, du fer, de l’uranium, du lithium, du coton et des terres fertiles. Nous avons toutes les capacités nécessaires pour assurer notre propre développement et le bonheur de nos populations ». Il a exprimé sa fierté et son engagement envers ce combat, convaincu du soutien des populations de l’AES. Le Président GOÏTA a également offert un don de deux millions de francs CFA à la communauté malienne au Niger, qui lui a remis en retour un tableau d’honneur et un sabre en hommage à son leadership et à son dévouement pour les pays de l’AES.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 12 MARS 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 12 mars 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de la Direction des Ecoles Militaires. La Direction des Ecoles Militaires a été créée par la Loi n°08-030 du 11 août 2008 avec pour mission de mettre en œuvre la politique de formation au sein des Forces Armées. Son organisation et les modalités de son fonctionnement sont fixées par le Décret n°08-644/P-RM du 16 octobre 2008. L’application de ces textes a révélé des insuffisances liées à l’évolution des défis sécuritaires et aux différentes réformes enclenchées au sein des Forces Armées. Les projets de texte, adoptés, corrigent ces insuffisances à travers entre autres : – l’organisation de la Direction en Organe de Commandement, en Régiment Spécial d’Instruction des Armées et Services ainsi qu’en des structures rattachées ; – la scission de la Sous-direction Administration du personnel et Finance en Sous-direction des Ressources humaines et en Service Administratif et Financier ; – la création d’un Comité pédagogique chargé d’évaluer et de vérifier la conformité des programmes d’enseignement. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet décret portant affectation d’une parcelle de terrain au Ministère des Transports et des Infrastructures. La parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°188 du Cercle de Mopti, sise à Mopti, Commune urbaine de Mopti, d’une superficie de 32 ares 51 centiares est affectée au Ministère des Transports et des Infrastructures pour abriter les bureaux de la Direction régionale des Routes de Mopti. 3. Sur le rapport du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°10-028 du 12 juillet 2010 déterminant les principes de gestion des ressources du domaine forestier national. La Loi n°10-028 du 12 juillet 2010 détermine les principes fondamentaux relatifs à la gestion des ressources du domaine forestier national et définit les conditions de conservation, de protection, d’exploitation, de transport, de commercialisation, de mise en valeur et d’utilisation des ressources forestières. Après plus d’une décennie, l’application de cette loi a révélé des insuffisances dans la gestion des ressources du domaine forestier national et des différents écosystèmes. Il faut aussi noter l’existence d’une forme de criminalité environnementale caractérisée, entre autres, par une exploitation illégale des substances minérales à l’aide d’engins lourds, un déboisement intensif, une érosion de la biodiversité et une destruction des habitats naturels de plusieurs espèces animales et végétales. Le projet d’ordonnance, adopté, corrige les insuffisances de la loi du 12 juillet 2010 et améliore la gestion des ressources du domaine forestier national et des écosystèmes à travers entre autres : – la redéfinition de la forêt ; 3 – le renforcement du pouvoir des agents des Eaux et Forêts en matière de recherche et de constatation d’infractions ; – l’allègement de la procédure de confiscation des produits forestiers, des matériels, des équipements et engins lourds ayant servi à commettre des infractions forestières ; – la suppression de la transaction ; – la répression de toute recherche ou exploitation minière, sans autorisation, dans une forêt classée ou dans le domaine protégé de l’Etat. b. un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°2021-032 du 24 mai 2021 relative aux pollutions et aux nuisances. La Loi n°2021-032 du 24 mai 2021 fixe les principes fondamentaux du contrôle des pollutions et des nuisances permettant de garantir la protection de l’Environnement et de sanctionner toutes les infractions liées aux pollutions et aux nuisances. L’application de cette loi a révélé certaines insuffisances qu’il convient de corriger. Le projet d’ordonnance, adopté, corrige ces insuffisances à travers les innovations ci-après : – la possibilité pour le ministre chargé de l’Environnement de dénoncer les infractions à la loi relative aux pollutions et aux nuisances ou de porter plainte contre les auteurs et complices de ces infractions devant le Procureur de la République territorialement compétent et de se constituer partie civile pour demander la réparation du préjudice subi au nom de l’Etat ; – le renforcement du pouvoir des agents de la Direction nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances en matière de Recherche et de constatation d’infractions ; – la suppression de la transaction ; – le renforcement des sanctions administratives. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller consulaire à l’Ambassade du Mali à Conakry (Guinée) : Lieutenant-colonel Aboubacar Sidiki KONARE. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE – Président Directeur Général de l’Office des Produits Agricoles du Mali : Colonel-major Abdoulaye Ibrahima TRAORE. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres des conclusions des travaux de la Commission chargée du suivi-évaluation des recommandations du Symposium national sur le football. Le Département en charge des Sports a organisé un Symposium national du 05 au 07 mars 2024 à Bamako. 4 A l’issue des travaux dudit symposium, les participants ont formulé des recommandations visant à améliorer la gestion et le développement du football. Ces recommandations ont été classées selon leur niveau d’exécution, permettant l’identification des axes nécessitant une attention particulière. L’état de mise en œuvre des recommandations se présente comme suit : – recommandations entièrement exécutées 22,85%

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