Audience accordée par le Chef de l’État au Président de la Commission de l’Union Africaine

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« L’UA s’engage à soutenir fortement cette Transition pour qu’elle arrive à bon port », promet Moussa Faki MAHAMAT, reçu, ce jeudi 19 novembre 2020, par le Président de la Transition.
    
La diplomatie s’accentue autour de la Transition malienne. Après la tournée ouest africaine du Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, le balai diplomatique continue à Koulouba. Il a ainsi reçu, ce jeudi 19 novembre, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), SEM Moussa Faki MAHAMAT, en visite de solidarité de 48 heures pour des consultations officielles avec les autorités maliennes.
Pour la circonstance, M. MAHAMAT était accompagné d’une délégation composée notamment de l’Ambassadeur Smaïl CHERGUI, Commissaire Paix et Sécurité et de son Directeur de Cabinet, Ambassadeur Abdoulaye DIOP, Ancien Ministre des Affaires étrangères du Mali.
Selon le Diplomate africain, cette mission a pour but d’écouter les acteurs maliens et de s’informer sur la situation du pays, mais également, de voir les attentes du Mali envers l’UA. « Le Mali est dans une phase de Transition donc des moments difficiles. Il a besoin du soutien de tous ses partenaires. Il a besoin du soutien de la région et du continent » a-t-il indiqué.
L’ancien Ministre tchadien des Affaires étrangères a souligné qu’il y a une nécessité impérieuse que l’ensemble des acteurs puissent regarder les intérêts supérieurs du Mali et procéder à une Transition apaisée pour permettre à ce pays de faire face à la fois aux défis sécuritaire et aux urgences économique, sanitaire et humanitaire. Selon lui, il est aussi important de procéder aux réformes attendues et à terme organiser des élections pour que le Peuple du Mali choisisse ses dirigeants.
Il a également affirmé avoir rencontré la plupart des acteurs politiques auxquels il a transmis constamment le même message : celui de privilégier les intérêts du Mali, le dialogue, mais aussi et surtout, de travailler dans un cadre consensuel afin de se donner le maximum de chance pour une sortie définitive de crise.
Enfin, il s’est réjoui des différentes rencontres en particulier celle avec le Président de la Transition avant de réaffirmer que « l’UA s’engage à soutenir fortement cette Transition pour qu’elle arrive à bon port ». Auparavant, M. MAHAMAT a été reçu par le Vice-président de la Transition, Colonel Assimi GOITA, avec qui il a discuté des questions sécuritaires.

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RENCONTRE AVEC LES LÉGITIMITÉS TRADITIONNELLES ET COUTUMIÈRES

Le Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA a reçu, vendredi 12 novembre 2021, dans la salle des banquets de Koulouba, les autorités traditionnelles, coutumières et religieuses du Mali. À l’ordre du jour : les défis et enjeux socio-politiques auxquels fait face le Mali. C’était en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de la Transition, de l’Archevêque de Bamako ainsi que du Président du Haut conseil islamique. Toutes les 19 régions du Mali, en plus du district de Bamako, ont répondu à l’invitation du Chef de l’État. À l’unanimité, les légitimités coutumières et traditionnelles ont témoigné qu’une telle rencontre relevait « du jamais vu dans notre pays », car selon leurs précisions, c’était la toute première fois qu’un Président réunissait les représentants des terroirs ainsi que les notabilités sous un même toit. M. Bajan Ag Hamatou, de la délégation de Ménaka, renchérit en déclarant que « les Chefs traditionnels ont toujours été écartés de la gestion du pouvoir, notamment dans le processus de prise de décisions. » Une erreur qui, selon lui, est en train d’être corrigée progressivement par le Président de la Transition, depuis son investiture. Certains représentants des autorités traditionnelles, coutumières et religieuses du Mali, ont, au cours de cette cérémonie, réclamé sans réserve, une rallonge de la Transition jusqu’à l’apaisement du climat social, politique et sécuritaire dans notre pays. Quant à El Hadji Djibril DIARRA, patriarche des familles fondatrices de Koulikoro, « la prolongation de la Transition est une logique qui s’impose de facto aux Maliens au regard du contexte socio-politique, sécuritaire et humanitaire difficile que vit le pays. » Aussi, a-t-il exhorté les autorités de la Transition à persévérer dans la lutte implacable contre la corruption, la délinquance financière et l’impunité. Un soutien de taille qui n’a pas manqué d’en provoquer bien d’autres. Les hôtes ont lancé un appel pressant aux Maliens à se donner la main pour la réussite de la Transition, quelle qu’en soit la durée. De l’avis général, il ressort une vive opposition à la tenue d’une quelconque élection au mois de février prochain pour d’évidentes raisons de sécurité et de paix sociale. C’est pourquoi, M. Zantigui DIAKITÉ, Chef de la délégation de Bougouni estime que les Maliens doivent « prendre le temps de balayer d’abord la maison commune avant de songer à des élections ». Pour sa part, M. Oumar Cheick OUATTARA, Chef de la délégation de Koutiala, salue les différentes initiatives du Président GOÏTA depuis sa venue aux affaires. Satisfait de ces bons témoignages, le Chef de l’État a salué la présence massive des légitimités traditionnelles, coutumières et religieuses aux côtés des autorités de la Transition. « Votre engagement au quotidien est une chance énorme pour l’équilibre social qui est un facteur déterminant au sein de toute collectivité », a déclaré le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA avant d’inviter ces visiteurs de marque à poursuivre leur dynamique de soutien à « l’État en général et à la Transition en particulier ». Le Président GOÏTA a réconforté les Chefs de village en s’engageant à leur octroyer, « dans un avenir très proche, en plus d’un macaron, un drapeau que chacun fera flotter en un endroit visible de sa maison, de préférence à la porte d’entrée ou au milieu de la cour ». Une information aussitôt accueillie par un tonnerre d’applaudissements, signe tangible de satisfaction de la part des concernés dont le leadership de certains a déjà permis de mobiliser les populations dans le sens des contributions volontaires à l’effort de guerre.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 MARS 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 mars 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. I. A l’entame de la Session, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, a prié pour le repos des âmes des disparus, présenté ses condoléances à leurs familles et formulé des vœux de prompt rétablissement aux blessés, suite aux drames survenus sur les sites d’orpaillage à Kokoyo, village de Danga, Cercle de Kangaba et à Bilalikoto, Cercle de Kenieba. Le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de renforcer les mesures pour éviter les drames humains et environnementaux dans notre pays. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a en outre instruit : 1. l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans la survenance desdits incidents : Préfet, Sous-préfets, responsables des Forces de Sécurité (Police, Gendarmerie, Garde), des services locaux des Eaux et Forêts, services d’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, services subrégionaux de la Géologie et des Mines ; 2. la relecture de certains textes juridiques pour, entre autres, mettre fin à la transaction dans le domaine environnemental, faciliter la récupération des équipements impliqués dans l’orpaillage, et leur affectation au patrimoine de l’Etat ; 3. la suspension des permis d’exploitation des mines artisanales octroyé à des personnes de nationalité étrangère ; 4. le lancement de la procédure de dissolution du Conseil communal de Dabia. II. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. 2 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de la Convention d’appui budgétaire comprenant un prêt, signé à Bamako, le 26 février 2025, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds du Qatar pour le Développement. Par cette convention, le Fonds du Qatar pour le Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un appui budgétaire d’un montant de 50 millions de dollars américains, soit 31 milliards 447 millions 500 mille F CFA environ, composé d’un prêt de 45 millions de dollars américains, soit 28 milliards 302 millions 750 mille F CFA environ. Cet appui budgétaire permettra de soutenir les secteurs de l’aide humanitaire, du développement économique et de la santé, notamment la fourniture de denrées alimentaires, la réalisation de points d’eau, la réhabilitation et la construction d’infrastructures et le renforcement des moyens d’action de l’Administration et des Collectivités territoriales. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°06-067 du 29 décembre 2006, modifiée, portant Code général des Impôts. Le Gouvernement a adopté la Loi n°2023-040 du 29 août 2023 portant Code minier en République du Mali pour tirer davantage profit de la rente minière. Ce nouveau Code a introduit dans le dispositif minier une convention d’établissement pour la phase de recherche et une autre pour la phase d’exploitation, réduit la période de stabilité du régime fiscal, institué la redevance de la surproduction et la taxation des superprofits, augmenté la participation de l’Etat dans le capital de la société d’exploitation minière et supprimé les exonérations douanières en phase d’exploitation. Il a également introduit la progressivité du taux de la taxe ad valorem et a permis la conclusion des protocoles d’accord entre le Gouvernement de la République du Mali et des sociétés minières. Le projet d’ordonnance, adopté, modifie les article 240 et 425 en vue d’adapter le Code général des Impôts au nouveau Code minier. Cette modification apporte les innovations ci-après : – l’élargissement du champ d’application de l’Impôt Spécial sur Certains Produits aux marbres, aux lingots d’or et aux autres produits miniers ; – la réduction du taux minimal de l’Impôt Spécial sur Certains Produits pour les marbres, les lingots d’or et les autres produits miniers de 5% à 3% ; – l’extension du droit de timbre sur les intentions d’exportations à tous les produits miniers. 3. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret fixant les délais et les modalités de conclusion des conventions entre la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les prestataires de santé. Le Gouvernement de la République du Mali a engagé depuis 2003 un processus visant à mettre en place un système de protection social contre le risque maladie au profit de l’ensemble de la population. 3 Le processus a abouti, après la mise en place du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire et du Régime d’Assistance Médicale, à l’adoption de la Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle. La mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle nécessite un système de conventionnement qui définit clairement les délais et les modalités de conclusion des conventions entre la Caisse nationale d’Assurance Maladie et les prestataires de santé. Ainsi, le Décret n°10-577/P-RM du 26 octobre 2010 fixant les délais et les modalités de conclusion des conventions entre les prestataires de santé et la Caisse nationale d’Assurance Maladie a été adopté pour la mise en œuvre du Régime d’Assurance Maladie Obligatoire. L’application de ce décret a révélé des insuffisances dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle qu’il convient de corriger pour étendre, notamment la prise en charge à toutes les catégories de travailleurs. Le projet de décret, adopté, permettra d’organiser efficacement la prise en charge de tous les assurés et bénéficiaires du Régime d’Assurance Maladie Universelle. b. un projet de décret portant approbation des conventions types de délégation de gestion dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle. La Loi n°2018-074 du 31 décembre 2018 portant institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle prévoit la possibilité pour

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Œuvres sociales : l’opération Ramadan élargie aux veuves et orphelins des militaires et paramilitaires du District de Bamako

Ce lundi 11 mars 2024, dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, a procédé à la remise de 100 kits alimentaires aux veuves et orphelins des militaires et paramilitaires du District de Bamako. La cérémonie de remise des kits alimentaires a vu la participation du Ministre Commissaire à la Sécurité alimentaire, M. Redouwane Ag Mohamed ALI, ainsi que les directeurs du Génie militaire et du Service social des armées. Ces kits, composés de riz, de sucre, d’huile, et de pâtes alimentaires, ont été distribués à cent bénéficiaires dans un élan de générosité visant à alléger leur quotidien. Le Colonel Major Bréhima SAMAKE, Directeur du service social des armées, a exprimé sa reconnaissance pour cette initiative présidentielle, la qualifiant de preuve tangible de l’attention portée par les autorités de Transition au bien-être des familles éprouvées. Il a souligné l’importance de cet acte de solidarité qui, espère-t-il, inspirera d’autres à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces familles. Dans son discours, M. Aguibou DEMBELE a partagé son sentiment de fierté et de gratitude envers les familles des héros tombés pour la patrie, soulignant l’engagement du Président de la Transition à honorer et soutenir ceux qui ont sacrifié leur vie pour la nation. Cette opération de grande envergure prévoit de toucher mille-six-cents familles à travers le pays, marquant ainsi une étape importante dans le soutien apporté aux proches des militaires et paramilitaires disparus. L’assurance donnée quant à la distribution transparente des aides reflète l’engagement des autorités à veiller sur chaque bénéficiaire avec équité et respect. L’opération Ramadan, en s’étendant aux familles des militaires et paramilitaires, témoigne d’une volonté ferme de tisser un lien de solidarité nationale, renforçant ainsi le tissu social et moral du Mali en ces temps de défis.

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