Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadeur du Niger au Mali

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Le Président de la Transition, Chef de l'État,Son Excellence Monsieur Bah N'DAW, a reçu en audience SEM Mamoudou MOUMOUNI, Ambassadeur de la République du Niger au Mali.
Le Président de la Transition, Chef de l’État,Son Excellence Monsieur Bah N’DAW a reçu en audience, le 28 décembre 2020, SEM Mamoudou MOUMOUNI, Ambassadeur de la République du Niger au Mali.
Après avoir remercié son hôte pour sa visite, le Président Bah N’DAW a chargé l’Ambassadeur MOUMOUNI de transmettre ses vifs remerciements au Président Mahamadou ISSOUFOU et au Peuple nigérien pour leur accueil fraternel et chaleureux lors de sa visite d’amitié et de travail, les 16 et 17 décembre dernier.
Lors de la rencontre, les échanges ont essentiellement porté sur la qualité des relations fraternelles, amicales et de bon voisinage qui remontent à l’accession des deux pays à l’indépendance et qui s’est renforcée, à travers les visites de haut niveau.
L’Ambassadeur du Niger au Mali, s’est félicité de la qualité exemplaire des relations entre les deux pays frères, et a salué le renforcement de la coopération transfrontalière entre les deux pays.
Les échanges entre les deux parties ont permis de souligner le défi commun de l’heure qu’est la lutte contre le terrorisme qui nécessite un renforcement de la coopération notamment au plan sécuritaire et la réalisation des actions de développement des deux États.
Il a été également question de la nécessité de tenir la 8ème Grande Commission mixte de coopération afin d’insuffler un nouvel élan à la coopération.
A sa sortie d’audience l’Ambassadeur MOUMOUNI s’est dit fier des actions entreprises par les deux pays au niveau du G5 Sahel. Il a par ailleurs salué l’engagement des nouvelles autorités à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, et la mise en place des principaux organes de la transition.
« Je suis très heureux d’être au Mali, le pays où j’ai publié un de mes ouvrages intitulé “Contribution à la modernisation de l’apprentissage des métiers au Niger”.» a-t-il déclaré.

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Sommet de Paris : Bientôt des vaccins africains pour les africains

Le Président de la Transition S.E.M Bah N’DAW a pris part, ce mardi 18 mai 2021, au Sommet sur le financement des économies africaines. Plusieurs Chefs d’Etat africains y ont pris également part, dont ceux du G5 Sahel, ainsi que le Président en exercice de l’Union Africaine, SEM Felix TSHISEKEDI, Président la République Démocratique du Congo. Les mesures efficaces de lutte contre la Covid-19 ont, en Afrique, un coût énorme pour les systèmes de santé, les économies ainsi que les populations. De plus, les économies des Etats africains, en particulier l’Afrique au Sud du Sahara ont été gravement affectées en 2020 par une récession historique (-2,2% pour l’ensemble du continent) après 25 ans de croissance ininterrompue. Comment faire face à ces défis ? Pour y apporter une réponse appropriée, plusieurs initiatives ont été actées lors de ce Sommet auquel le Chef de l’État Bah N’DAW a conduit une délégation d’experts maliens. Entre autres initiatives actées lors du Sommet, il faut noter la restructuration des dettes, l’émission de droit de tirages spéciaux pour l’Afrique s’élevant à 650 milliards de dollars , ainsi que la production massive de « vaccins en Afrique pour l’Afrique ». Selon le Président Emmanuel MACRON cela est possible en développant non seulement les capacités de l’Afrique à produire tout type de vaccin dans les prochains semestres, mais aussi par un transfert de technologie et la levée de toutes contraintes en terme de propriété intellectuelle qui bloquent la fabrication de vaccin en Afrique.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la

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Ballet Diplomatique à Koulouba.

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu les lettres de créances de six (6) nouveaux Ambassadeurs ce jeudi 16 décembre 2021. Il s’agit respectivement de Son Excellence Monsieur Zhihong CHEN, Ambassadeur agréé de la République Populaire de Chine auprès de la République du MALI, de Son Excellence Monsieur El-Haoués RIACHE, Ambassadeur agréé de la République Algérienne, Démocratique et populaire auprès de la République du MALI, de Son Excellence Andrea SEMADENI, Ambassadeur agréé de la Confédération Suisse auprès de la République du MALI avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Georges TERNES, Ambassadeur agréé auprès du Grand-Duché de Luxembourg auprès de la République du MALI, avec résidence à Dakar, Son Excellence Monsieur Henri KASTOUN, Ambassadeur agréé du Liban auprès de la République du MALI, avec résidence à Monrovia et de Son Excellence Monsieur Jean Pierre KARABARANGA, Ambassadeur agréé de la République du Rwanda auprès de la République du MALI avec résidence à Dakar. La cérémonie qui s’est déroulée dans la Salle des Banquets de koulouba en présence du Ministre Secrétaire Général de la Présidence, du Ministre Directeur de Cabinet, du Chef d’état-major particulier du président de la Transition et de la Conseillère technique chargée des questions de diplomatie a été marquée par les civilités protocolaires observées en l’honneur des hôtes du jour. Cette Cérémonie qui intervient en cette période de Transition sous la haute présidence de Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État au demeurant, témoigne la qualité des relations existantes entre le MALI et ses pays frères. Le président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, s’est tout de même réjouit de cette convergence diplomatique envers le Mali. Rassurant les nouveaux Ambassadeurs accrédités dans notre pays, de l’hospitalité du Gouvernement et du peuple Malien, le Président de la transition a félicité les nouveaux diplomates.

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