Audience accordée par le Chef de l’État à l’Ambassadeur d’Algérie au Mali, Président du Comité de Suivi de l’Accord

Actualités

La Paix et la Réconciliation constituent des objectifs stratégiques majeurs pour le Mali et l’Algérie dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord, issu du processus d’Alger. C’est fort de cela que SEM Boualem CHEBIHI, Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire au Mali, Président du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) a été reçu, le 1er octobre 2020, par SEM Bah N’DAW, Chef de l’Etat.
Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont mis l’accent sur la nécessité et l’urgence de poursuivre la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Pour ce faire, l’Ambassadeur algérien a réaffirmé l’engagement et la disponibilité de son pays à accompagner le Mali dans le processus de Paix, mais aussi et surtout, pour la réussite de la Transition.
Le Diplomate algérien a aussi rappelé les liens séculaires entre les deux pays qui, selon lui, sont basés sur la géographie et l’histoire du combat de libération nationale. Il a, enfin, salué la nomination du Chef de l’Etat avant de lui présenter ses félicitations et ses encouragements pour la réussite de sa mission.

Autres articles qui font l'actualité

Inauguration d’infrastructures routières à Sikasso

Le troisième temps fort de la visite du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, à Sikasso, ce 22 juin 2024, a été l’inauguration des infrastructures routières. Cet événement s’est déroulé en présence de Mme le ministre des Transports et des Infrastructures, Madina SISSOKO et de plusieurs membres du Gouvernement. Sikasso bénéficie désormais d’un échangeur et d’un viaduc, symboles de modernité et de connectivité. L’échangeur se situe au croisement des Routes Nationales (RN) 7 et 11. Avec ses voies d’accès de 1 220 mètres, il facilitera grandement la circulation des véhicules à l’intérieur de la ville en réduisant les embouteillages et en renforçant la sécurité routière. Le viaduc, quant à lui, situé au carrefour de l’OUA, offre une vue panoramique sur les environs et relie les quartiers, les commerces et les habitants. La grande traversée de Sikasso apportera 2 x 2, des carrefours optimisés, et une mobilité retrouvée pour tous. Les habitants pourront désormais se déplacer plus rapidement, les marchandises circuleront efficacement, et la ville respirera. La construction et le bitumage de la bretelle Katelé-Kadiolo-Zégoua, longue de 32,5 km, ainsi que l’aménagement de 4 km de voiries urbaines, permettent de préserver la route et de protéger les riverains des inondations. Cette initiative assure également l’aménagement de la voie d’accès à la gare routière de Kadiolo, la reconstruction du monument de Kadiolo, la construction d’une voie bitumée de 319 mètres dans la localité de Zégoua, et l’aménagement de carrefours. C’est ce que souligne Mme SISSOKO en précisant que les projets réalisés, incluent « la construction d’un échangeur et d’un viaduc, l’aménagement de 10 km de voies urbaines dans la ville de Sikasso, ainsi que l’aménagement en 2×2 voies de la traversée de la ville. » Elle a également mentionné « le projet d’aménagement de la bretelle Katelé (RN7)- Kadiolo-Zégoua (325 km) et de 4 km de voiries urbaines dans la localité de Kadiolo. » Dans son intervention Mme DEMBELE Madina SISSOKO, ministre des Transports et des Infrastructures, a souligné l’importance de ces nouvelles infrastructures pour le développement économique et social de la région de Sikasso. Elle a rappelé les difficultés historiques de la région et a rendu hommage à « la farouche et héroïque résistance de Sikasso contre la pénétration coloniale française sous le leadership du Roi Babemba TRAORE ». Elle a souligné que ces projets « s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de la Politique nationale des Infrastructures de Transports et du Désenclavement ». Le montant total des réalisations s’élève à plusieurs milliards de F CFA, dont une partie est financée par la BOAD. Ces infrastructures routières transformeront la physionomie des villes de Kadiolo et de Sikasso. Elles améliorent la circulation, renforcent la sécurité routière, et favorisent le développement économique et social de la région. Les investissements pour Kadiolo, entièrement financés sur le budget national, incluent la mise à disposition de dix forages équipés, un bâtiment scolaire équipé, quatre murs de clôture d’école, une maternité équipée et cent-soixante-dix-huit candélabres photovoltaïques pour éclairer les zones ciblées. L’inauguration de ces infrastructures routières marque une étape importante dans la modernisation du réseau routier du Mali, contribuant ainsi à l’essor économique, social et culturel du pays.

Lire »

Le Président de la transition, son excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’Etat, reçoit les membres du conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.

Le Comité de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine exprime sa satisfaction. Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA a accordé une audience à une importante délégation du Comité de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, ce vendredi 16 juillet, conduite par SM. Victor A.ADEKELE, Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria. « Nous avons eu des discussions très fructueuses avec tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés, à commencer par le Premier ministre et certains ministres du gouvernement, les membres de la société civile ainsi que le groupe signataire de l’Accord de Paix et de la Réconciliation issu du Processus d’Alger », a déclaré SM. Victor A.ADEKELE, Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria, à sa sortie d’audience. SM. Victor A.ADEKELE a indiqué la satisfaction de l’ensemble de la délégation tout en faisant remarquer que les débats se sont déroulés dans la franchise avec les différentes parties prenantes. Pour sa part, le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a donné un tour d’horizon de la situation sécuritaire en général et particulièrement celle de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Saluant l’initiative d’accompagnement et de soutien de la Transition par l’Union Africaine, il a souligné sur la nécessité de comprendre la crise malienne qui est à la fois politique, sociale et sécuritaire. C’est la raison fondamentale pour laquelle, le dialogue avec les communautés dans le processus de la lutte contre le terrorisme a été souhaité par les populations maliennes depuis 2019 au terme du Dialogue national inclusif (DNI). Terminant ses propos, le Président de la Transition a insisté sur la bonne conduite du processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion. ‘’ Tant que le DDR n’est pas efficacement mené, nous aurons toujours des difficulté à gérer la crise sécuritaire dans le Sahel’’, a signalé le Président Goïta. Des propos qui ont été notés avec la plus grande attention, surtout venant d’un homme de terrain. Convaincu que la place du Mali est stratégique dans le Sahel et que sa sécurité conditionne dans une large mesure celle de l’espace sahélien, le chef de la délégation du CPS confira qu’il était indispensable de ‘’ venir échanger avec les Maliens afin de pouvoir les aider à trouver le chemin menant à la paix et à la sécurité’’. Le Diplomate de l’Union Africaine a rappelé que le Mali demeurait un pays très important pour l’Organisation et auquel les membres de l’Union ne sauraient tourner le dos. Ainsi, les discussions se poursuivront dès le retour de la délégation à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine, a conclu Ambassadeur Représentant Permanent du Nigeria, SM. Victor A.ADEKELE.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 JUIN 2023 CM N°2023-26/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à prendre certaines mesures par ordonnances. 1. Le présent projet de loi est initié en application des articles 74 de la Constitution et 13 de la Charte de la Transition. Il vise à autoriser le Gouvernement à prendre, par ordonnances, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, durant la période comprise entre la clôture de la session ordinaire du Conseil national de Transition ouverte le 03 avril 2023 et l’ouverture de la session ordinaire du mois d’octobre 2023. Le projet de loi adopté habilite le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires pour la réalisation de son programme dans les domaines ci-après : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – l’organisation de la production ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux. 2. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement du Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics. Le Centre national de Recherche et d’Expérimentation en Bâtiment et Travaux publics a pour mission de contribuer à la définition et à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics. Après plusieurs années de fonctionnement, le centre est confronté à des difficultés liées, notamment : – à la concentration des activités du Centre autour des prestations génératrices de revenus en sous-traitance avec les bureaux d’études et les entreprises ; – à la timide réalisation des programmes de recherche due à l’insuffisance de moyens financiers et humains ; – à la non implication du Centre à la vérification de la qualité et de la conformité des matériaux de construction importés et fabriqués localement ; – à la non implication du Centre dans les projets d’envergure nationale ; – à l’insuffisance d’équipement adéquat pour l’exécution de ses missions. Par ailleurs, l’adoption de la Loi n°2019-048 du 24 juillet 2019 régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics et du Décret n°2022-075/PT-RM du 17 février 2022 fixant les conditions de qualification et de classification des laboratoires spécialisés dans les études géotechniques, au contrôle de qualité des sols et des matériaux de construction exige d’adapter le cadre législatif et réglementaire du Centre au nouveau contexte institutionnel. Les présents projets de texte sont adoptés dans ce cadre. Ils redéfinissent les missions du Centre et l’érigent en laboratoire de référence national en lui assignant de nouvelles attributions, entre autres : – la vérification de la qualité des matériaux de construction et leur mise en œuvre pour garantir la sécurité et la durabilité des infrastructures ; – la contribution au contrôle et à la surveillance des travaux neufs et d’entretien du secteur du bâtiment et des travaux publics pour s’assurer du respect des normes, favoriser la maîtrise des délais contractuels ; – la vérification de la qualité des matériaux conventionnels de construction avant leur mise sur le marché pour contraindre les producteurs et importateurs au respect des caractéristiques normatives et contribuer à la prévention des risques d’effondrement ou de vieillissement précoce des infrastructures ; – l’élaboration de la carte géotechnique du Mali. 3. SurlerapportduministredesMines,del’Energieetdel’Eau,leConseildes Ministres a adopté : – un projet de loi portant Code minier en République du Mali ; – un projet de loi relatif au contenu local dans le secteur minier. La Réforme du secteur minier est une des fortes recommandations des Assises nationales de la Refondation. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des trois (03) principes édictés par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA et qui gouvernent l’action publique, à savoir : – le respect de la souveraineté du Mali ; – le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; – la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Dans le but de faire profiter les potentialités minières et énergétiques à l’ensemble de la population, le Gouvernement a engagé une série de réformes dans le secteur minier. C’est ainsi que furent adoptés, successivement les Codes miniers de 1963, 1970, 1991, 1999, 2012 et 2019. L’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 a apporté plusieurs innovations. En dépit de ces innovations, il est apparu des insuffisances de fond pour une amélioration substantielle de la contribution du secteur minier à l’essor économique et social. Ces insuffisances portent essentiellement sur : – la faible intégration de l’activité minière à l’économie nationale malgré le contexte favorable marqué par la hausse du cours de l’or ; – le manque d’inclusivité dans la signature des Conventions d’établissement et l’approbation des avenants introduits par les sociétés minières ; – l’insuffisance des moyens de contrôle de l’Etat sur l’exploitation minière ; – les procédures d’ouvertures de comptes offshores ; – la non prise en compte dans la législation minière du traitement de minerai par péage ; – les contraintes liées à un système de convention d’établissement unique qui couvre la phase de recherche et la phase d’exploitation ; – les prises d’engagements par l’Etat sur l’exploitation avant même la découverte du gisement ; – la faiblesse des textes nationaux par rapport au contenu local. Les projets de loi sont adoptés afin d’apporter des solutions aux insuffisances relevées. Ils réaffirment la

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :