Audience accordée par le Chef de l’État à la délégation congolaise venue prendre part aux funérailles d’ATT

Actualités

Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’État a reçu en audience cet après-midi, une importante délégation de la République du Congo, conduite par M. Ntsiba FLORENT, Ministre d’État, Directeur de Cabinet du Président congolais, venue prendre part aux funérailles du Président Amadou Toumani TOURE. C’est avec émotion que M. FLORENT a indiqué être venu témoigner la compassion du Président Denis Sassou NGUESSO et exprimer leur solidarité envers le Mali suite au décès du Président TOURE.
A sa sortie d’audience, le Ministre d’État a rappelé que le feu éprouve l’or, et que la montagne éprouve le mulet. Autrement dit, c’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît ses amis. Selon lui, les relations entre le Mali et le Congo sont des relations de sang au regard de la forte communauté résidant au Congo.
Il en voudrait pour preuve la récurrente visite de candidats au Congo, dans le cadre des élections au Mali.
Près de 10 000 congolais fera-t-il remarquer sont de pères ou de mères maliennes. « Nous ne pouvions pas ne pas être là face à un tel événement « , a-t-il poursuivi.

Autres articles qui font l'actualité

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 CM N°2023-42/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 octobre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de loi portant Code pénal ; b. un projet de loi portant Code de Procédure pénale. De son accession à l’indépendance à nos jours, notre pays a adopté deux codes pénaux et deux codes de procédures pénales, respectivement en 1962 et en 2001. Le code pénal est un recueil de textes juridiques définissant de façon claire et précise les infractions à la loi pénale. Il fixe en même temps les peines qu’encourent les comportements fautifs qu’il s’agisse de personne physique ou morale. Le code de procédure pénale, est l’ensemble des textes qui regroupent les normes législatives relatives à la phase d’enquête, de poursuites, d’instruction et de jugement. Après plus de deux décennies d’application le code pénal et le code de procédure pénale ont montré des limites compte tenu de l’évolution socio-économique et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est ainsi qu’il a été entrepris un ambitieux programme législatif qui vise à mettre à la disposition des praticiens des instruments juridiques pertinents à même de lutter contre la criminalité sous ses diverses formes. En vue d’atteindre cet objectif, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, sur les Hautes instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, a privilégié une démarche participative, de proximité et inclusive ayant concerné toutes les couches socioprofessionnelles à travers un atelier national de validation tenu à Bamako du 15 au 20 août 2022, à la suite de certains ateliers régionaux et des travaux de la Commission permanente législative de la Direction des Affaires judiciaires et du Sceau. L’objectif principal étant de disposer d’un Code pénal et d’un code de procédure pénale consensuels, moderne dont l’application contribuera non seulement à garantir la bonne gouvernance, la stabilité et la paix, mais aussi à restaurer la confiance des justiciables en la justice. Il convient de rappeler que le projet de Code pénal, comprend plus de 702 articles contre 328 dans le code en vigueur et comporte de principales innovations, à savoir : – l’harmonisation avec les dispositions de la nouvelle Constitution ; – l’agrégation des textes pénaux épars dans un seul et unique document ; – la prise en compte des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et du blanchiment du produit de la corruption, du recel du produit de la corruption entre autres ; – la lutte contre le terrorisme à travers notamment l’incrimination de l’apologie du terrorisme, le recrutement de terroristes ; – la prise en charge de nouvelles infractions telles que l’esclavage, la traite des personnes, le trafic illicite de migrants ; – l’introduction de plusieurs dispositions du droit pénal général pour combler un vide juridique, telles que l’objet de la loi et celui du règlement, le principe de la légalité des peines, le principe de non rétroactivité de la loi pénale et l’application de la loi dans le temps et dans l’espace ; – les mesures relatives à la protection des dénonciateurs, des experts, des témoins ; – l’introduction du principe de la responsabilité pénale des personnes morales à l’exclusion de l’État et des collectivités territoriales. Quant au projet de Code de procédure pénale, il comprend plus de 1371 articles contre 634 dans le code actuel et comporte de nombreuses innovations dont : – l’harmonisation avec la Constitution des dispositions relatives à la suppression des immunités et privilèges et à l’exercice des poursuites contre certains responsables politiques et administratifs ; – l’imprescriptibilité des infractions en matière de délinquance économique et financière en lien avec les biens publics lorsqu’elles sont de nature criminelle ; – la création de trois pôles spécialisés autonomes en matière de lutte contre la délinquance économique et financière, de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et de lutte contre la cybercriminalité ; – la suppression des cours d’assises au profit des chambres criminelles au niveau des tribunaux de grande instance pour ne pas confiner les audiences dans une périodicité et instaurer le double degré de juridiction afin de permettre le jugement des affaires par les magistrats professionnels, le tout devant aboutir à la célérité dans la distribution de la justice et au désengorgement des maisons d’arrêt ; – l’introduction du juge de l’application des peines dont la mise en œuvre se fera progressivement en fonction du niveau de l’effectif des magistrats qui sera de nature à éviter la surpopulation carcérale ; – l’introduction de la surveillance électronique comme alternative à la détention dans certains cas ; – l’institution du référé liberté qui permet de demander la remise en liberté à tout moment et à toute étape de la procédure ; – l’introduction de sanctions en cas de violation de certaines règles de procédure contre les acteurs de la justice ; – l’introduction de procédures particulières, notamment les techniques spéciales d’enquête tout en les encadrant dans le temps et en respectant les principes de la proportionnalité en vue de préserver les droits de l’homme ; – l’actualisation des dispositions relatives au casier judiciaire ; – les précisions sur la procédure d’extradition. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des titres fonciers n°32, n°33 et n°34 du Cercle de Nara, sises à Nara. Les parcelles de terrain, de

Lire »

Le Président de la Transition offre des forages aux populations de Niamakoro Kourani, Garantibougou et Nafadji

Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a offert, mardi 04 juin 2024, trois forages aux populations de Niamakoro Kourani, Garantibougou et Nafadji dans le District de Bamako. Les cérémonies d’inauguration des trois forages ont été présidées par M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition. Il était accompagné d’une forte délégation qui continue de sillonner tout le pays. À Nafadji, il a inauguré le 375ème forage, issu du fonds de souveraineté du Président de la Transition. Dans ce quartier, les femmes parcouraient des kilomètres pour se ravitailler en eau potable. Il leur arrivait de passer la nuit au bord des puits, a témoigné Aissata Keita, représentante des femmes du quartier. Elle s’est réjouie de cette adduction d’eau potable offerte par le Chef de l’État, qu’elle a remercié pour ce geste. Un ouvrage qui permettra désormais aux femmes de Nafadji de mieux s’occuper de leur foyer. L’UNAFEM, les autorités administratives, traditionnelles et religieuses des trois quartiers ont tour à tour exprimé leurs sentiments de gratitude, mais aussi de reconnaissance, quant à cette dynamique de solidarité enclenchée par Son Excellence, le Président de la Transition. Dans son allocution, M. Aguibou DEMBELE, Conseiller spécial du Président de la Transition, a exhorté les bénéficiaires à formuler des prières pour le Mali et le généreux donateur. Il a également appelé à plus de solidarité entre Maliens.

Lire »

Le Tatarstan salue l’amitié historique Mali-Russie et propose de nouveaux champs de collaboration

Dans le cadre de sa visite officielle en Fédération de Russie, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, poursuit son séjour dans la ville de Kazan, capitale de la République du Tatarstan. Il y a été chaleureusement accueilli par le Président de ladite République, Son Excellence Roustam Minnikhanov NURGALIYEVICH. Au programme de cette étape, il y a eu un entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’État, suivi d’une réunion élargie aux membres des délégations respectives. Ces échanges ont été l’occasion pour les deux parties de passer en revue l’état de la coopération entre le Mali et la Fédération de Russie, en soulignant le rôle que peuvent jouer les régions partenaires comme le Tatarstan dans le renforcement des relations bilatérales. Dans son allocution, le Président MINNIKHANOV a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du Président GOÏTA pour sa visite en République du Tatarstan, marquant une étape importante dans la consolidation des liens entre les deux peuples. Il a salué la dynamique actuelle de coopération entre le Mali et la Russie, rappelant que celle-ci s’étend sur plus de six décennies et s’est distinguée particulièrement dans les domaines de la formation, La Défense et la sécurité. Le Président du Tatarstan a présenté les principaux axes de coopération potentielle avec notre pays, notamment dans les secteurs de l’énergie, des mines, des infrastructures, de l’agriculture, de la pêche, de la transformation industrielle, ainsi que dans l’innovation et la machinerie. Il a mentionné la présence sur le sol malien de la société Yadran, qui a lancé les travaux d’une usine de raffinage d’or, marquant ainsi le début d’un partenariat industriel prometteur. Par ailleurs, Son Excellence MINNIKHANOV a fait part de la volonté du Tatarstan de renforcer la coopération dans les domaines humanitaire et culturel, en particulier dans l’éducation, le sport, l’enseignement islamique et la finance islamique. Il a aussi évoqué les opportunités qu’offre le forum économique islamique annuel de Kazan, qui réunit des milliers de participants issus de plus de 80 pays, et souhaité y voir une forte représentation malienne à l’avenir. Prenant la parole à son tour, le Président Assimi GOÏTA a remercié les autorités et le peuple du Tatarstan pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a rappelé la profondeur historique des relations entre le Mali et la Fédération de Russie, insistant sur le caractère stratégique de la coopération en matière de défense et de sécurité, face aux défis sécuritaires actuels, notamment le terrorisme. Le Chef de l’État a souligné la volonté de notre pays d’élargir cette coopération à d’autres domaines essentiels pour le développement, tels que les infrastructures, l’énergie, le commerce et les transports. Il a indiqué que sa délégation comprend plusieurs membres du Gouvernement, afin de faciliter la concrétisation de projets structurants, à travers des accords bilatéraux dans des secteurs d’intérêt mutuel. Enfin, le Président GOÏTA a exprimé le souhait de voir les discussions aboutir à des engagements concrets avant la fin de sa visite, notamment la mise en contact direct entre ministères techniques pour accélérer la mise en œuvre des projets convenus.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :