Koulouba : les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale installés 

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Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a installé, le lundi 5 février 2024, les membres du Comité de pilotage du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. La rencontre a enregistré la présence de l’honorable Mamadou Satigui DIAKITÉ, président du Haut Conseil des Collectivités, M. Yacouba KATILE, Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel ainsi que des membres du Gouvernement.

Dans une démarche visant à surmonter les défis persistants et à restaurer la paix, de consolider l’unité nationale et de raviver le vivre-ensemble au Mali, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Colonel Assimi GOÏTA a créé, par décret N° 2024 — 0053/PT-RM du 26 janvier 2024, le Comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Les membres du comité ont été nommés par décret N° 2024 — 0061/PT-RM du 31 janvier 2024. Il est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA.

Il est composé de 140 membres représentant divers secteurs tels que les Forces Armées maliennes, la magistrature, le barreau malien, les partis politiques, la presse, les arts et la culture, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les associations communautaires et le secteur privé, etc.

Le Comité a pour mission principale de faciliter un dialogue ouvert permettant à chaque voix d’être entendue, dans le but de restaurer la paix et de consolider l’unité nationale. Le président GOÏTA a souligné l’importance des principes de respect de la souveraineté du Mali, des choix stratégiques et du choix des partenariats opérés par le pays, ainsi que de la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.

Au cours de ce dialogue, qui sera conduit par les Maliens eux-mêmes sans ingérence extérieure, le Président de la Transition a appelé à une autocritique profonde pour comprendre les causes apparentes et profondes des conflits pour aboutir à une paix durable. « Ceci exigera de nous un exercice de vérité qui sera le véritable socle de la paix durable que nous recherchons tant », a affirmé le Chef de l’État.

L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi MAÏGA, honoré de présider le Comité, a promis de capitaliser sur les résolutions passées, de corriger les insuffisances et de produire des résultats qui reflèteront les aspirations de tous les Maliens.

Cependant, le Président GOÏTA a averti qu’aucune place ne serait accordée aux ennemis du peuple dans ce grand forum national, soulignant l’engagement à préserver l’unicité et la laïcité de l’État, ainsi que l’intégrité territoriale.

« En décidant d’organiser un dialogue direct entre les Maliens, vous répondez à une aspiration profonde et légitime de votre peuple : se rencontrer en toute liberté. Des esprits sceptiques ou mal intentionnés seraient enclins à croire que ce cadre de dialogue sera un forum de plus. C’est parce que nous, membres du Comité de pilotage, nous sommes convaincus du contraire, que nous avions répondu favorablement et sans réserve à votre appel », a déclaré le Président du Comité.

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Remise du 2e Rapport annuel du CINSERE-ANR au Président de la Transition

Ce lundi 27 mai 2024, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a reçu le deuxième rapport annuel du Comité de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (CINSERE-ANR). La cérémonie a été marquée par la présence du Premier ministre, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-Parole du Gouvernement, du ministre de la Refondation, ainsi que de plusieurs autres membres du Gouvernement et des membres du CINSERE-ANR. Dans son discours, le Coordinateur général du CINSERE-ANR, Amadou Tiéoulé DIARRA, a commencé par rappeler l’initiative du Président de la Transition de tenir les Assises nationales de la Refondation avec la participation de toutes les couches de la société malienne en octobre et décembre 2021. Il a souligné la mise en place du CINSERE pour le suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations de ces assises. Amadou Tiéoulé DIARRA a ensuite présenté les points saillants du rapport annuel, mettant en lumière les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations prioritaires. Il a exprimé sa gratitude envers le Président de la Transition pour son soutien constant et a rendu hommage à la rigueur dans le travail de la regrettée Docteur, Mme Traoré Fadimata Bintou TOURÉ. Le rapport indique que sur les 55 recommandations prioritaires, 20 ont été totalement réalisées et 33 sont en cours de réalisation. En ce qui concerne les 153 actions prioritaires complémentaires, 10 ont été réalisées et 110 sont en cours de réalisation. Pour les 309 recommandations non prioritaires, 19 ont été réalisées et 121 sont en cours de réalisation. Le rapport met également en avant les réformes institutionnelles et politiques, soulignant les efforts de rationalisation des institutions et du droit pour structurer une nouvelle société malienne. Le Président de la Transition, dans son discours, a félicité le CINSERE-ANR pour son travail rigoureux et a insisté sur l’importance de la redevabilité dans la gestion des affaires publiques. Il a souligné que les recommandations des différents fora constituent le fondement du Mali Kura, un Mali nouveau fondé sur le patriotisme, la solidarité nationale et la cohésion sociale. Il a exhorté le Gouvernement à persévérer dans la mise en œuvre des recommandations et a encouragé le CINSERE à continuer de travailler avec rigueur pour identifier et résoudre les problèmes. Le Président GOÏTA a conclu en rappelant l’importance de l’inclusivité et de la souveraineté nationale dans la construction d’un Mali fort et prospère. La cérémonie de remise du rapport annuel du CINSERE-ANR a été une occasion de réitérer l’engagement du Gouvernement malien à suivre et évaluer les recommandations des Assises nationales de la refondation, les différents États généraux, mais aussi du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a réaffirmé sa détermination à bâtir un Mali nouveau, en collaboration avec toutes les forces vives de la nation.

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Dr Alhousseyni DIAWARA, Segal de la Présidence

Journée mondiale de lutte contre le Sida : mobilisation renforcée pour la lutte contre le VIH/Sida

Le vendredi 1er décembre 2023, s’est tenue au Centre international de Conférences de Bamako, la cérémonie de célébration de la Journée internationale de lutte contre le VIH/Sida. Ladite cérémonie était   présidée par le ministre Secrétaire Général de la Présidence, Dr Alhousseyni DIAWARA, représentant le Président de la Transition. La manifestation a rassemblé des personnalités telles que le Dr Ichiaka Moumouni KONE du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS), le Coordinateur du système des Nations Unies Alain Noudéhou, l’ambassadrice des États-Unis au Mali, Mme Rachna KORHONEN, et la chanteuse engagée Coumba Gawlo SECK, ambassadrice de la lutte contre le sida. En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida 2023, la mobilisation contre le VIH/Sida revêt un caractère exceptionnel. Sous le thème évocateur « Confier le leadership aux communautés », cette année marque un tournant décisif vers une implication accrue des communautés dans la lutte contre cette pandémie mondiale. Dr Alhousseyni DIAWARA a souligné la pertinence du thème choisi cette année en mettant en exergue les inégalités persistantes, tant économiques, sociales, culturelles que juridiques, qui ont alimenté la propagation du VIH/Sida au Mali et au-delà. Il affirme que l’éradication de ces inégalités, couplée à un leadership communautaire solide, est la clé pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus, visant ainsi l’élimination du VIH d’ici 2030 en tant que menace pour la santé publique. Mme Mariam TOURE, Présidente du Réseau malien des personnes vivant avec le VIH/Sida (RMAP+), a souligné les défis persistants, plaidant pour un renforcement des financements destinés aux organisations de lutte contre le sida. Elle a appelé à une augmentation des fonds nationaux pour accroître l’indépendance du pays et a particulièrement insisté sur le dépistage systématique des femmes enceintes pour réduire les naissances d’enfants atteints du VIH. Le Dr Ichiaka Moumouni KONE, Secrétaire exécutif du HCNLS, a mis en lumière l’écart persistant dans la lutte contre le VIH/Sida malgré des progrès notables, appelant à des politiques renforcées pour inverser cette tendance, en mettant particulièrement l’accent sur la transmission mère-enfant. Le Coordinateur des Nations Unies, Alain NOUDEHOU, a exprimé la conviction qu’il est possible de mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030 en libérant le potentiel du leadership communautaire. Il a attiré l’attention sur le rôle crucial des communautés dans cette lutte, tout en soulignant l’engagement continu des États-Unis avec le programme « Maintenir le contrôle de la pandémie » au Mali. Le Mali a récemment dévoilé son cadre stratégique national de lutte contre le VIH pour la période 2022-2026, visant à intensifier les efforts de prévention, de diagnostic et de traitement des infections sexuellement transmissibles pour atténuer leur impact sur la population, a rappelé le représentant du Chef de l’État à cette cérémonie. Le Dr Alfousseyni DIAWARA a rappelé que les investissements substantiels du gouvernement, soutenus par l’engagement politique du Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, ont contribué à améliorer la santé des Maliens affectés par le VIH/Sida.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 6 AOUT 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 6 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°2024-037 du 27 décembre 2024 portant loi de Finances pour l’exercice 2025. Le projet de loi, adopté, modifie la loi de Finances initiale 2025 pour intégrer des mesures nouvelles au niveau des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie. La modification des recettes porte sur l’inscription d’un montant additionnel provenant : – de la contribution du Programme Moderne de Contrôles des Importations ; – du report des recettes exceptionnelles versées par les sociétés de téléphonie ; – du Fonds de soutien aux projets d’infrastructures de base et de développement social. Les recettes budgétaires rectifiées s’élèvent à 2 739,697 milliards de francs CFA contre 2 648,900 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 90,797 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 3,43%. La modification des dépenses concerne la prise en compte des mesures nouvelles relatives : – à la réaffectation d’une partie des crédits initialement inscrits aux opérations de sécurisation du territoire national ; – au financement des projets d’infrastructures de base et de développement social. Les dépenses budgétaires s’élèvent à 3 279,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectificative contre 3 229,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances initiale, soit une augmentation de 50 milliards de francs CFA ou un taux de progression de 1,55%. La loi de Finances rectifiée dégage un déficit prévisionnel de 540,189 milliards de francs CFA contre 580,986 milliards de francs CFA, soit une diminution de 40,797 milliards de francs CFA. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE – Chargés de mission : Colonel Sapeur-pompier Amadou Ibrahima GUINDO ; Commissaire Principal de Police Moussa Massaman CAMARA. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de l’Industrie et du Commerce : Monsieur Lamine KOITA, Inspecteur des Finances. – Directeur général de la Dette publique : Madame SY Fadimata TAPO, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE – Chargé de mission : Monsieur Ousmane DIOMBERA, Spécialiste en Management et Stratégies financières. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES – Secrétaire général de la Chambre des Mines : Monsieur Samballa Mady KANOUTE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DE L’EAU – Directeur général de l’Agence malienne de Radioprotection : Monsieur Sory Ibrahima COULIBALY, Enseignant-chercheur. – Directeur général de l’Agence nationale des Energies renouvelables et des Bioénergies : Monsieur Adama Yoro SIDIBE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE – Directeur national de la Jeunesse : Monsieur Ibrahima Boubacar KALOSSI, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE – Chef de Cabinet : Madame Morimousso dite Nani TOUNKARA, Spécialiste en Gestion de Projet. – Conseillers techniques : Madame Haoua DOUMBIA, Administrateur de l’Action sociale ; Madame Fatima TALL, Médecin ; Madame Diahara BATHILY, Enseignant-chercheur. – Chargé de mission : Madame Maïmouna Karim SANOGO, Spécialiste en Changement climatique et Développement durable. – Directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la Famille : Monsieur Béïdy TAMBOURA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur national de la Promotion de la Femme : Madame Fatoumata DIANKOUMBA, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur du Centre national de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant : Monsieur Harouna SAMAKE, Administrateur de l’Action sociale. – Directeur général de la Cité des Enfants : Madame Fatoumata SYLLA, Administrateur de l’Action sociale. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la tenue de 2 ateliers de concertation sur la Recherche agricole dans l’espace du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel, du 21 au 24 juillet 2025 à Bamako. La rencontre a enregistré la participation des Directeurs des Systèmes nationaux de la Recherche Agricole des 13 Etats membres du CILSS, les Secrétaires permanents du CONACILSS du Mali, du Tchad et du Togo, les cadres dirigeants du CILSS, les membres du Conseil de Direction, des anciens cadres du CILSS et des personnes ressources du monde de la recherche. Les résultats issus de la rencontre sont entre autres : – l’adoption du projet de rapport de l’étude sur le repositionnement stratégique de l’Institut du Sahel ; – la formulation de programmes régionaux thématiques de recherche collaboratifs. Au terme des travaux, la réunion a salué la République du Mali et la République du Tchad pour leur soutien politique indéfectible au processus à travers des actions de plaidoyer en direction des pairs. b. de la participation du Mali au 2ème Bilan du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires tenu, du 27 au 29 juillet 2025, à Addis-Abeba en Ethiopie. Ce sommet, qui a enregistré la participation de certains Chefs d’Etat et de Gouvernement, de ministres et de représentants multipartites, a été marqué par des tables rondes ministérielles, des panels de haut niveau, des dialogues sur l’investissement et des présentations des investissements dirigés par les pays. Au cours du panel sur la transformation des systèmes alimentaires, le ministre de l’Agriculture a partagé l’expérience malienne et délivré, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, des messages clés sur les programmes phares

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