Mali-Niger : la dynamique d’une Coopération dans la mouvance de l’AES

Actualités

Audience accordée au Premier ministre

Son Excellence le Colonel Assimi GOITA a reçu en audience, ce jeudi 5 octobre 2023, une importante délégation de la République sœur du Niger. Ladite délégation était conduite par le Premier ministre nigérien, M. Lamine Zeine Aly MAHAMANE. Elle comptait entre autres, le ministre d’État, ministre de la Défense, le Général Salifou MODY ; le ministre des Affaires étrangères, Bakary SANGARÉ, et le ministre délégué au Budget, Moumini Boubacar SEYDOU ainsi que de plusieurs autres personnalités.

Ont pris part à cette audience, du côté malien, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye MAIGA ; le Colonel Sadio CAMARA, ministre de la Défense et des Anciens Combattants ; le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, son Excellence Abdoulaye DIOP. Étaient également présent à cette rencontre, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni SANOU ; et le ministre de la Refondation de l’État et des Relations avec les Institutions de la République, M. Ibrahim Ikassa MAIGA.

À sa sortie d’audience, le Premier ministre nigérien s’est dit honoré d’avoir été reçu par Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État du Mali. M. Lamine Zeine Aly MAHAMANE était porteur d’un message du Chef d’État nigérien, le Général Abdourahamane TCHIANI.

Selon les précisions du Premier ministre nigérien, à leur arrivée dans la capitale malienne, ils ont été accueillis par le Premier ministre malien, le Dr Choguel Kokalla MAIGA, Chef du Gouvernement, avec lequel ils ont eu une séance de travail. Cette rencontre avec le Président de la Transition était donc un compte-rendu de leur séance de travail avec son homologue malien.

Cette visite au Mali, selon les explications du Premier ministre nigérien, vise surtout le renforcement des liens de coopération entre le Mali et le Niger. Pour ce faire, les deux pays entendent mettre tout en œuvre pour rapidement mettre en place la grande Commission mixte de Coopération Niger-Mali. « Le Premier ministre a donné des instructions claires afin que nos ministres se préparent et que nous puissions revenir dans quelques jours poursuivre les discussions », a-t-il indiqué tout en soulignant que les deux parties ont aussi partagé leurs préoccupations communes en ce qui concerne le terrorisme, qui affecte les deux États. « Nous avons partagé nos expériences, nos engagements et surtout notre détermination commune à faire face à ce fléau  », a-t-il poursuivi.

Lors de cette rencontre avec le Président de la Transition, les échanges ont également porté sur les questions d’ordre économique, notamment dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES), constituée du Mali, du Niger et du Burkina. Un cadre de coopération pour la sécurité collective qui a vu le jour, le 16 septembre dernier, à Bamako, à travers la signature de la Charte du Liptako-Gourma.

Lamine Zeine Aly MAHAMANE rassure qu’en dépit des sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO, son pays se porte bien.

Autres articles qui font l'actualité

RENTREE JUDICIAIRE 2021-2022 : LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS

La Rentrée judiciaire 2021-2022 a eu lieu, jeudi 18 novembre 2021, à la Cour suprême de Bamako. Cet important événement était placé sous la Haute Présidence de Son Excellence, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Avec comme thème, « Rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme », l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux du Mali, session 2021-2022, s’est déroulée, le jeudi 18 novembre, à la Cour Suprême de Bamako. Le choix de ce thème n’est pas fortuit, a indiqué le Président de la juridiction mère, M. Wafi OUGADEYE. Cette orientation annuelle de la famille judiciaire est en phase avec l’engagement des autorités de la Transition pour une gouvernance vertueuse, a précisé le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, Moustapha CISSE. En outre, le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’État, a souligné le rapporteur des Magistrats, Dr. Modibo SACKO. Ces phénomènes n’épargnent pas le Mali. D’où l’appel du rapporteur à la justice de sévir contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux. Selon le Dr. SACKO, il revient à cette même justice de faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux. Selon les précisions du Procureur Général de la République, Mamadou TIMBO, « pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité ». Chose comprise par le Président de la Transition qui reste convaincu qu’il n’y a pas « d’État fort sans justice forte ». Une conviction que le Chef de l’État a fait valoir au cours de cette cérémonie solennelle en annonçant, non seulement, la « finalisation de la construction du futur siège de la Maison des Avocats du Mali, pour un montant 790 millions de francs CFA ». Un geste qui en dit long sur la volonté des autorités de la Transition de renforcer les capacités de toute la famille judiciaire pour le plein rayonnement de celle-ci. Le Président GOÏTA a également mis l’accent sur les conséquences de l’expansion du terrorisme sur la stabilité de notre pays avant de préciser que « tous les capitaux blanchis ne proviennent pas forcément du terrorisme ». Selon le Chef de l’État, il convient de s’attaquer aux sources véritables de financement de cette activité lucrative. Et, « L’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle », a suggéré le Président du Conseil supérieur de la Magistrature, avant de déclarer que : « Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires ». Poursuivant son intervention, le Président de la Transition a jugé important d’attirer l’attention de tous sur « la responsabilité collective dans ce processus ». La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doivent se mener à tous les niveaux. Les magistrats, quant à eux, rassurent leur autorité supérieure quant à leur détermination à lutter contre la corruption tout en invitant les collectivités à s’inscrire dans la même dynamique. « C’est avec un grand plaisir que les membres de la Cour accueillent cet événement », a indiqué le Président de la Cour suprême, dans ses mots introductifs, tout en soulignant que la tenue de ce « rendez-vous annuel » est une marque de considération du Chef de l’État à l’endroit du pouvoir judiciaire. Tous les Maliens doivent converger vers un seul but : le triomphe du civisme, a expliqué le Procureur qui estime que le règne du « Mali Kura » doit passer aussi par le civisme. Une nouvelle mentalité et une nouvelle citoyenneté doivent servir de soubassement au nouveau Mali, a-t-il laissé entendre. Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités. « […] L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », c’est en ces termes que le Président GOÏTA a déclaré ouverte la Rentrée judiciaire 2021-2022.

Lire »

Libération des otages au Mali

Libération des trois employés chinois de l’entreprise de construction COVEC, enlevés le 17 juillet 2021 sur l’axe Nara- Kwala. Cette libération qui intervient, trois semaines après celle de la sœur catholique colombienne, Gloria Cécilia NARVAEZ, a été possible grâce à la conjonction des efforts Forces de Défense et de Sécurité, des Forces spéciales et des services de renseignements qui ont fortement bénéficié de l’appui et de la couverture des hélicoptères MI 171, récemment acquis par l’Armée de l’Air. Tout en saluant le courage des trois ex otages, le Président de la Transition félicite également les différentes forces pour leur professionnalisme. Par la même occasion, il réitère la ferme volonté des autorités maliennes à obtenir la libération de toutes les personnes retenues en otage sur le territoire le malien.

Lire »

ÉCONOMIE : Le Président de la Transition réaffirme son engagement en faveur de la Vision « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma »

Le lundi 4 août 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a présidé une séance de travail consacrée à la présentation détaillée de la Vision à long terme intitulée « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma ». Cette rencontre, tenue en présence de ses plus proches collaborateurs, avait pour objectif de garantir une appropriation pleine et entière de ce projet d’envergure par les plus hautes autorités. En effet, cette Vision, fruit d’un processus de réflexion approfondi conduit sous le leadership du Chef de l’État, se veut un cadre stratégique fédérateur, structuré autour d’une ambition claire : faire du Mali une nation souveraine, prospère, stable et résiliente, portée par une croissance durable et inclusive. À l’issue de la séance de travail, le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a rappelé les grandes lignes de cette initiative novatrice. Selon ses propos, cette Vision décline les perspectives de développement du Mali sur une période de 40 ans, articulées en quatre phases. Elle repose sur onze projets structurants et ambitionne d’atteindre un taux de croissance économique de 10 % à partir de 2033 jusqu’en 2063. Il a souligné que, pour réussir sa mise en œuvre, un engagement constant et résolu des plus hautes autorités est indispensable. Par ailleurs, cette Vision adoptée par décret en janvier 2025 place résolument le citoyen malien au centre de l’action publique. Elle considère chaque citoyen non plus comme un simple bénéficiaire des politiques de développement, mais comme un acteur à part entière, capable de contribuer activement à la transformation de la société. Dans cette optique, et afin de garantir un pilotage efficace et rigoureux de la mise en œuvre, deux organes de gouvernance seront prochainement institués. Il s’agira d’un Comité présidentiel du développement, placé sous l’autorité directe du Chef de l’État, chargé du suivi stratégique du processus, ainsi que d’un Comité technique, logé au sein du Ministère de l’Économie et des Finances, qui assurera le suivi opérationnel et l’évaluation de la progression des projets. Au cours de la réunion, le Président de la Transition, entouré de ses principaux collaborateurs, a salué la clarté et la cohérence de cette démarche prospective. Il a encouragé les porteurs du projet à poursuivre leurs efforts et a insisté sur l’impérieuse nécessité d’une large appropriation nationale de cette vision. Il a particulièrement tenu à souligner l’importance d’associer les femmes, les jeunes, les organisations socioprofessionnelles, les autorités traditionnelles et religieuses, ainsi que les collectivités territoriales, à toutes les étapes de la mise en œuvre. Le Chef de l’État a également rappelé que la réussite de cette vision dépendra avant tout de la cohésion, de l’engagement collectif et de l’adhésion de l’ensemble des Maliens. Il a salué la résilience du peuple malien, qui constitue aujourd’hui un socle essentiel pour bâtir un avenir porteur d’espoir. En ce qui concerne les perspectives immédiates, les prochaines étapes prévues jusqu’en septembre 2025 porteront notamment sur l’appropriation par les institutions gouvernementales, l’implication active du secteur privé et des faîtières, ainsi que la présentation des documents de vision aux représentations diplomatiques, aux régions et à toutes les forces vives de la Nation. Au-delà des aspects institutionnels, cette Vision 2063 se veut également une réponse à la nécessité de bâtir une trajectoire de développement stable dans un contexte international marqué par l’incertitude. Elle affirme des choix stratégiques clairs, fondés sur la souveraineté sécuritaire, énergétique et technologique, la valorisation des chaînes de valeur agricoles et industrielles, le renforcement de la cohésion territoriale, l’indépendance économique et financière, ainsi que la maîtrise durable des ressources nationales. D’autre part, elle entend tirer pleinement parti de la vitalité de la jeunesse, du potentiel démographique et d’un environnement favorable à l’investissement privé, pour construire un modèle de développement résilient, innovant et inclusif. En s’appuyant sur le nouveau leadership en matière de gouvernance, de sécurité et de souveraineté nationale, cette Vision incarne une ambition collective et réaliste pour un Mali réinventé, fier de son identité, maître de ses choix et tourné vers l’avenir.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :