Politique de sécurité nationale : fin de l’atelier de clarification des concepts

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Conseil national de sécurité

Les rideaux de l’atelier de clarification des concepts de la Politique nationale de sécurité du Mali sont tombés le vendredi 19 mai 2023, à Koulouba. Ce cadre d’échange et de réflexion avait commencé le 17 mai dernier.
En vue de sortir du cycle infernal de crise et de planification d’urgence, il convient d’assurer la veille et l’anticipation. « L’objectif ultime est d’assurer la prospective en matière de sécurité, je veux parler de la sécurité humaine », a expliqué le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali, le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son discours de clôture. Il a saisi cette occasion pour indiquer la pertinence de prendre « conscience du bien-fondé et de la pertinence pour un pays, d’avoir une politique de sécurité nationale pour rester maitre de son destin ».
Le Secrétaire permanent du Conseil à la Sécurité nationale du Mali a expliqué dans son allocution que chaque pays met dans les concepts l’acception qui sied à sa vision. « Dans cette logique chaque pays fait le choix de l’approche qui lui convient pour assurer la cohérence d’ensemble de la défense de son territoire », a-t-il précisé tout en soulignant que certains pays « préfèrent parler de politique de défense et de sécurité. Le Mali a fait le choix d’écrire une PSN ».
Le Général de division Yamoussa CAMARA s’est réjoui de voir qu’au terme de ce deuxième atelier de clarification, les experts ont « eu connaissance du schéma d’élaboration de la politique, un processus consensuel qui part toujours d’une vision avec pour fondement les valeurs cardinales et les intérêts nationaux du pays ». Selon ses précisions, il faut également identifier et intégrer les défis.
Le Conseiller à la sécurité nationale estime qu’une étape importante vient d’être franchie dans le processus d’élaboration de la Politique de sécurité nationale du Mali. Une politique qui se déclinera par la suite en stratégie nationale, sorte de plan d’action. « C’est la voie royale que nous choisissons et qui nous permettra de prendre notre destin en main, en anticipant les risques et les menaces, les crises et les catastrophes susceptibles d’affecter la vie de nos populations », a-t-il expliqué.
Il s’agit maintenant de cheminer ensemble dans le processus d’élaboration d’une Politique de sécurité, prenant en compte la sécurité dans ses différentes dimensions. « Nous pourrons aussi, avec une même volonté, la soutenir, la défendre et la diffuser », a-t-il soutenu.

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Renforcement des liens diplomatiques : le Mali accueille de nouveaux Ambassadeurs

Dans une cérémonie solennelle au Palais de Koulouba, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs. Il s’agit de Son Excellence Adamou ABDOU, le nouvel Ambassadeur du Niger, SE Caecilia T. M. WIJGERS du Royaume des Pays-Bas, SE Nicolas SIMARD du Canada, SE Elio Francisco Colmenares GOYO du Venezuela et SE Antonio Guillen HIDALGO de l’Espagne. Ils ont officiellement pris leurs fonctions comme Ambassadeur de leur pays respectif auprès de la République du Mali. Ils s’engagent donc à défendre les intérêts de leurs nations respectives tout en promouvant ceux du Mali. La cérémonie d’accréditation a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du Mali à œuvrer pour des relations bilatérales fructueuses et mutuellement bénéfiques. Cette réception illustre la volonté du Mali de s’ouvrir davantage sur le monde et de tisser des liens solides avec ses partenaires internationaux, dans le respect des trois principes définis par le Président de la Transition, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.

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Œuvres sociales : une délégation à Fana, Dioïla et Barouéli pour évaluer l’état des équipements médicaux remis

L’équipe en charge des Œuvres Sociales du Président de la Transition a effectué, ce mardi 07 mars 2023, une série de visites inopinées dans les districts sanitaires de Dioïla, Fana et Barouéli. L’objectif de ces visites est de constater de visu les dispositions prises par ces Centres de santé de référence (CSREF) pour l’entretien des équipements médicaux et ambulances remis dans le cadre des Œuvres Sociales du Président de la Transition. La délégation a entamé la visite au CSCOM de Dioila. Après avoir constaté le bon fonctionnement de l’ambulance, la délégation a exprimé sa satisfaction à M. Abdrahamane Berthe, médecin-chef du district sanitaire de Dioila pour le bon entretien du matériel. Au CSREF de Fana, la délégation a insisté sur l’entretien et le maintien en état du matériel roulant qui permet de réduire considérablement la mortalité néonatale et garantit une meilleure prise en charge des usagers. Selon les précisions de Dr Youssouf Samacké, médecin -Chef du district sanitaire de Fana, de la date de réception de l’ambulance à nos jours, le CSREF a effectué plus de 183 évacuations sur les axes Fana-Ségou et Fana-Bamako. D’où son apport inestimable pour le district, a-t-il poursuivi. Par ailleurs, Dr Youssouf Samacké a exprimé le besoin crucial d’acquérir une autre ambulance plus adaptée au terrain en milieu rural, vu le nombre croissant des demandes d’évacuations dans les zones reculées. La dernière étape de cette visite a concerné le district Sanitaire de Barouéli. Le constat est le même. Le personnel de santé ne ménage aucun effort pour l’entretien des équipements médicaux gracieusement remis par le Chef de l’État. Cette démarche de l’équipe en charge des Œuvres Sociales du Président de la Transition s’inscrit dans la droite ligne de sa vision. Celle de veiller au bien-être des Maliens, jusque dans les coins les plus reculés du pays.

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COOPÉRATION MALI-MAURITANIE : Une dynamique commune face aux défis transfrontaliers

En visite officielle à Bamako ce jeudi 10 avril 2025, Dr. Mohamed Salem Ould MERZOUG, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, a été reçu en audience par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Cette rencontre, à laquelle a également pris part le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP, a permis d’aborder des questions d’intérêt commun, notamment le renforcement de la coopération bilatérale et la gestion concertée des flux migratoires. À cette occasion, Dr. Ould MERZOUG a transmis au Président GOÏTA un message fraternel de son homologue, le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould GHAZOUANI. Ce message s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux Chefs d’État, illustrant la profondeur et la constance des relations entre le Mali et la Mauritanie. Les échanges ont mis en lumière la volonté commune des deux pays de poursuivre et de diversifier leur coopération dans l’intérêt mutuel de leurs peuples. Une attention particulière a été portée à la question migratoire, perçue comme un phénomène naturel et historique dans la région, où la mobilité constitue une composante essentielle des modes de vie. Dr. Ould Merzoug a souligné que la majorité des mouvements migratoires africains s’effectuent à l’intérieur du continent : « 80 % des migrants africains restent en Afrique, dans le cadre de migrations traditionnelles souvent bénéfiques aux économies locales et à la cohésion sociale ». Il a cependant exprimé sa vive préoccupation face à la montée inquiétante de l’immigration irrégulière, orchestrée par des réseaux de trafiquants de personnes. « En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes, et plus de 100 depuis le début de cette année. C’est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a-t-il déclaré. Dans ce contexte, le ministre mauritanien a insisté sur la nécessité d’une réponse coordonnée et anticipée, fondée sur la coopération entre les États. « Il est impératif de combattre ces réseaux criminels et d’encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux », a-t-il ajouté. S’agissant des ressortissants maliens vivant en Mauritanie, Dr. Ould Merzoug a réaffirmé le caractère fraternel et hospitalier des relations entre les deux peuples. « Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d’autre », a-t-il précisé.

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