Intégralité du discours du Président Bah N’DAW lors du Dialogue virtuel de haut niveau sur le thème « Nourrir l’Afrique…»

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Mesdames et Messieurs les Chefs d’État ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs des Institutions financières et organismes spécialisés ;

Distingués invités, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole observé,

C’est avec gravité et solennité que je m’adresse à l’ensemble des participants, pour leur exprimer ma gratitude pour les efforts déployés par la communauté internationale à l’endroit de tous les peuples qui sont, bien malgré eux, victimes de l’insécurité alimentaire et de la mal nutrition.

Qu’il me soit également permis d’exprimer mes sincères remerciements à la Banque Africaine de Développement et au Fonds International de Développement Agricole.

Le choix porté sur ma modeste personne me permet de partager mon point de vue et contribuer à renforcer la place des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans nos programmes de développement.

Mesdames et Messieurs ;

Distingués invités,

Le Mali est un vaste pays sahélien et, comme beaucoup de pays africains, enclavé, dont l’économie repose essentiellement sur l’Agriculture, l’élevage et la pêche.

Ce secteur primaire emploie près de 80% de la population active.

Nous avons la chance que notre pays dispose d’environ 43,7 millions d’hectares de terres exploitables, tous secteurs confondus.

Nous avons d’importantes ressources en eau, avec un potentiel irrigable estimé à plus de 2,2 millions d’hectares.

Nous possédons en outre l’un des cheptels les plus importants de la sous-région, un domaine forestier qui couvre près de 100 millions d’hectares, une faune importante et diversifiée, quoique faiblement protégée.

Avec l’apparition de la Covid-19, combinée aux effets de la crise sociopolitique et sécuritaire, l’activité économique du Mali a connu pour la première fois depuis plus d’une décennie, une récession avec un taux de croissance du PIB de moins 2%.

Mesdames et Messieurs ;

Chers participants ;

Nos économies sont confrontées depuis quelques années à tout un ensemble de risques et de menaces liés aux épidémies, à la gestion de l’eau potable, aux problématiques énergétiques, environnementales, foncières, à l’utilisation non maitrisée des intrants et enfin à une démographie galopante.

Cette réunion de haut niveau est l’occasion pour nous, leaders africains, de poser les bases d’une réflexion profonde et prospective, pour trouver les alternatives qui permettront d’amorcer un développement durable et relever le défi de nourrir l’Afrique.

L’Afrique EST un TRES FORT POTENTIEL ECONOMIQUE, l’expertise humaine est là, il nous appartient à nous dirigeants, d’imposer notre volonté politique, d’insuffler une dynamique vers un modèle adapté à nos pays, selon leurs spécificités.

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Chers participants

L’ensemble du continent a consenti d’énormes efforts pour faire reculer la pauvreté et redonner à nos populations en situation de grande vulnérabilité sociale, le cadre indispensable, pour parvenir à leurs droits fondamentaux : se nourrir, avoir accès à la santé, à l’éducation etc….

Avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers au Mali, dont je salue l’implication,

  • Nous avons mis en place de multiples programmes d’assistance alimentaire.
  • Nous avons aussi engagé des actions pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
  • Enfin, nous avons mis en œuvre plusieurs projets et programmes structurants comme : INCLUSIF, MERIT, AGRECO et surtout les AGROPOLES, qui vont sans nul doute promouvoir la transformation de l’Agriculture malienne.

Toutes ces politiques ont permis la mise en place d’un document stratégique dénommé Priorité Résilience Pays (PRP), assorti d’un plan d’action 2020-2024.

Mesdames et Messieurs,

Chers participants,

  • Nous devons avoir conscience du potentiel réel de nos pays respectifs. 
  • Nous devons parvenir à l’autosuffisance alimentaire

Il s’agit de créer ici et maintenant, les conditions pour faire de l’Afrique, UNE VERITABLE PUISSANCE AGRICOLE.

Pour terminer, je réitère mes remerciements à nos partenaires pour cette pertinente initiative.J’invite mes pairs africains à conjuguer nos efforts pour trouver des solutions communes, aux besoins alimentaires de nos populations.

Je demeure engagé auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour soutenir la mise en œuvre des programmes innovants

Je souhaite vivement le renforcement de leur collaboration avec l’ensemble de nos services techniques

Je vous remercie

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 13 MARS 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 mars 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant la composition du costume des Notaires. Le notaire est un officier public et ministériel institué à vie pour assurer le service public de la preuve. En raison de leur fonction, pour les distinguer des citoyens ordinaires et manifester l’autorité de leur charge, l’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant Statut des Notaires dispose que « les notaires doivent revêtir, dans les cérémonies officielles, un costume dont la composition est fixée par décret pris en Conseil des Ministres ». C’est en application de cette disposition que le projet de décret est adopté. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux d’aménagement en 2×2 voies de la section RR9, de la bretelle d’accès au Point G, de 07 km de voirie à Kati et de la section Rond-point GMS- Samé-Kati. Ce projet d’aménagement rentre dans le cadre de la politique de décongestionnement de la route Bamako-Koulouba-Kati qui vise l’amélioration de la mobilité et des conditions de vie des populations. Les travaux projetés empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. Le projet de décret est adopté dans ce cadre. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME – Inspecteur à l’Inspection des Services judiciaires : Général Diakariaou DOUMBIA, Inspecteur général des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Ambassadeur du Mali à Libreville (République Gabonaise) : Madame Nina WALET INTALLOU, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU DIALOGUE SOCIAL – Chargé de mission : Monsieur Badra Aliou SANGARE, Juriste. – Directeur du Centre national des Concours de la Fonction publique : Docteur Issaka COULIBALY, Enseignant-chercheur. 3 AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres : a. de la dissolution de l’association dénommée « Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) ». La dissolution des associations par le Conseil des Ministres est prévue et réglée par les dispositions de la Loi n°04-038 du 5 août 2004 relative aux associations. L’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est une association de droit malien créée suivant le récépissé de déclaration d’association n°10281/MAT-DNAT du 20 avril 1991. Depuis plusieurs années, force est de constater que l’AEEM ne défend plus les nobles causes des élèves et étudiants conformément à ses objectifs. Elle a été plusieurs fois accusée d’être responsable de violences et affrontements dans le milieu scolaire et universitaire, caractérisés par de nombreux accrochages à main armée entre les différents clans de ladite association. Le dernier affrontement remonte à la date du 28 février 2024, ayant causé la mort d’un jeune étudiant de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et plusieurs blessés graves. Ces agissements, d’une extrême gravité, sont survenus dans la perspective du renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali et ont provoqué la suspension immédiate de ses activités dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre. Des pratiques similaires ont eu lieu en décembre 2017 entre des factions rivales du comité AEEM de la Faculté des Sciences et des Techniques et provoqué un mort. En octobre 2018, des affrontements à coup d’armes à feu et de machettes, opposant des clans rivaux du comité AEEM de la Faculté de droit privé, ont fait neuf (9) blessés dont deux (2) graves. A chacun de ces événements malheureux, les forces de sécurité ont fait des descentes inopinées au niveau du siège de l’association, qui se sont soldées par des arrestations de certains membres ayant en leur possession des armes létales, des stupéfiants et de grosses sommes d’argent non justifiées. Les agissements en cause sèment des troubles au sein de l’espace scolaire et universitaire et provoquent des perturbations des cours, des assassinats, des meurtres et des destructions de biens publics et privés par des manifestations violentes de rue et des ports illégaux d’armes. Au regard de ces constats, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali « AEEM » est dissoute. Cette dissolution contribue à la réalisation de l’une des recommandations des Assises Nationales de la Refondation : « Pacifier l’espace scolaire et universitaire pour en faire un lieu d’acquisition de savoirs et de connaissances et non de vandalisme et d’agressions permanentes ». b. de l’abrogation des décrets de nomination des Conseillers spéciaux auprès des Représentants de l’Etat et du décret n°2017-0616/P-RM du 28 juillet 2017 fixant la rémunération des Conseillers spéciaux des Gouverneurs de Région. Le Gouvernement de la Transition, dans son Communiqué n°65 du 25 janvier 2024, a constaté l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger et par conséquent, a annoncé sa fin, avec effet immédiat. 4 Cette décision entraine la mise en œuvre de certaines réformes, notamment : – le remplacement des Autorités intérimaires par des Délégations spéciales ; – l’abrogation des nominations des Conseillers spéciaux des Gouverneurs des Régions du Nord et subséquemment l’abrogation du décret fixant leur rémunération. c. de l’abrogation des décrets de nomination des membres

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Lancement des travaux d’aménagement routier du tronçon Bamako-Koulikoro

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a procédé, ce mardi 16 juillet 2024, au lancement des travaux d’aménagement urbain de la Route nationale N°27 reliant Bamako et Koulikoro. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), de Mme le Ministre des Transports et des Infrastructures, ainsi que des membres du Gouvernement. Des autorités et légitimités traditionnelles étaient également présentes. Après le discours de bienvenue de Mme DJIRE Mariam DIALLO, Maire de la Commune III du District de Bamako, Mme DEMBELE Madina SISSOKO, ministre des Transports et des Infrastructures, a adressé ses remerciements au Président de la Transition pour son sens élevé de patriotisme. Selon ses précisions, cette cérémonie est une preuve palpable de l’intérêt primordial que le Président de la Transition porte à ce projet d’infrastructures routières. « Les infrastructures routières, qui soutiennent le développement économique, social et culturel, sont vitales pour le Mali, en raison notamment de sa continentalité», a-t-elle déclaré. Ce énième projet d’infrastructures routières entre dans le cadre des actions visant la refondation de l’État et aussi à répondre aux « besoins spécifiques et légitimes » des Maliens. En plus, ce projet fait partie des priorités assignées au Gouvernement en matière d’infrastructures de transport, par le Président de la Transition. L’objectif final est d’améliorer les conditions de vie des populations. Parlant du coût de réalisation de cette infrastructure routière, Mme le ministre des Transports et des Infrastructures a précisé : « Ce projet structurant, élaboré sous votre impulsion, est financé à hauteur de 33 224 000 000 franc CFA, à travers un prêt de la Banque ouest-africaines de Développement pour un montant de 29 780 000 000 franc CFA et l’État du Mali qui supporte sur le budget national le reliquat de 3 444 000 000 franc CFA». Il faut rappeler que ce lancement de travaux intervient après plusieurs autres, à Bamako ainsi que dans des régions, de 2023 à 2024. Ces projets s’inscrivent, rappelle le Chef de l’État, dans une interview accordée à la presse, juste après le lancement des travaux, « dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la Politique nationale des Transports, d’Infrastructures et du Désenclavement». Après avoir salué la résilience du peuple malien, le Président de la Transition a exhorté les usagers de la RN27 à plus d’indulgence, de patience et de tolérance durant la période d’exécution de ces travaux, qui est de 36 mois. Il a instruit à Mme le Ministre des Transports et des Infrastructures de veiller au suivi et au respect du délai requis pour la réalisation de ces travaux, afin de minimiser les désagréments qui seront causés. « La réalisation de ces travaux d’aménagement permettra non seulement d’assurer la fluidité du trafic routier mais aussi et surtout la relance économique des zones traversées, ainsi que le renforcement de la sécurité des usagers », a souligné le Chef de l’État.

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