34e Édition de la Coupe d’Afrique des Nations : Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a remis le drapeau aux Aigles du Mali.

Actualités

Avant leur départ pour la Côte d’Ivoire où ils prendront part à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, les Aigles du Mali ont été reçus le jeudi 11 janvier 2024 par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées. Au cours de la cérémonie, le Président a remis le drapeau au capitaine des Aigles du Mali, Hamari TRAORE. Cette cérémonie solennelle a enregistré la présence du Président du Conseil national de Transition, le Colonel Malick DIAW, du Premier ministre et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, M. Abdoul Kassim FOMBA. Il y avait également plusieurs membres du gouvernement et des responsables de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT).

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a exprimé sa confiance en l’équipe et les a encouragés à relever le défi avec honneur, loyauté et dignité pour ramener la Coupe au Mali. Il a souligné que le défi n’était pas au-dessus de leurs capacités professionnelles et a assuré aux joueurs de son soutien et de celui du peuple malien.
« Je ne voudrais pas vous mettre de pression, car je vous sais conscients du défi à relever qui sera de ramener la Coupe au Mali. Ce défi n’est pas au-dessus de votre capacité professionnelle, car impossible n’est pas malien », a-t-il dit. Tel des soldats en mission commandée, le Chef de l’État a solennellement remis le drapeau au capitaine des Aigles, Hamari Traoré. Il a également profité de l’occasion pour féliciter tous les joueurs sélectionnés pour le choix porté sur eux afin de représenter le pays à la phase finale de cette CAN 2023.
« Abordez chaque match avec un état d’esprit de guerrier en vous disant que vous êtes les plus forts. Vous allez donner le meilleur et rien ne peut vous arrêter dans votre volonté d’apporter la Coupe au Mali », a-t-il ajouté.
Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, M. Abdoul Kassim FOMBA, a noté l’implication personnelle du Président de la Transition pour une meilleure préparation de l’équipe nationale. « Sur le plan des infrastructures, nous pouvons dire aujourd’hui que Kabala, où vous avez fait votre préparation, figure parmi les meilleurs centres du continent. Aussi, tous vos arriérés de primes ont été payés par transaction bancaire. Sur instruction du Président, les dispositions sont également prises pour que toutes les primes soient payées à chaque étape de la compétition », a précisé le Ministre FOMBA.
Le capitaine des Aigles, Hamari Traoré, recevant avec fierté le drapeau national, a promis de donner leur meilleur effort et d’apporter la Coupe au Mali, exprimant sa gratitude envers le Président de la Transition pour son engagement envers la jeunesse malienne. Un maillot des Aigles a été remis au Chef de l’État, suivi d’une photo de famille avec l’équipe nationale et les membres de la FEMAFOOT.
Après avoir été décalée d’une année en raison d’une date initiale au milieu de la saison des pluies en Côte d’Ivoire, pays hôte de cette édition 2023, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) va se tenir dans quelques jours, précisément du 13 janvier au 11 février prochain. Cinq villes abriteront cette édition : Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pédro et Yamoussoukro. Le Mali a hérité de la poule E basée à Korhogo où il affrontera l’Afrique du Sud, la Namibie et la Tunisie.

Autres articles qui font l'actualité

Un programme de près de 2 milliards de francs CFA en guise de réparation des victimes de la crise de 2012 à Tombouctou

Le Centre International de Conférences de Bamako a servi de cadre, ce mardi 30 avril 2021, à la cérémonie de remise de l’euro symbolique au Mali et à la Communauté internationale par le Fonds au Profit des victimes de la Cour Pénale Internationale (CPI). La cérémonie de réparations symboliques du préjudice subi par les victimes du crime de guerre commis par Ahmad Al Faqi Al MAHDI à Tombouctou en 2012 a été organisée par le Fonds au profit des victimes et le Gouvernement du Mali, en collaboration avec la CPI et l’UNESCO. Placée sous la haute présidence de SEM Bah N’DAW, Chef de l’État, la cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre, M. Moctar OUANE, du Président du Conseil National de Transition, Colonel Malick DIAW et des membres du Gouvernement. Ont également pris part à la rencontre, Mme Fatou BENSOUDA, Procureur de la CPI, M. Qu XING, Directeur Général Adjoint de l’UNESCO, Mme DOUMBIA Mama KOITE, Présidente du Fonds au Profit des Victimes, les Représentants de la Communauté internationale et plusieurs autres personnalités et victimes venues de Tombouctou. Cette cérémonie est une première en ce qui concerne les réparations pour les victimes de crimes commis contre les biens culturels. Elle consiste en la remise d’un euro symbolique à la communauté malienne, à travers le Chef de l’État et à la Communauté internationale, à travers l’UNESCO. Il s’agit là, d’une occasion unique de reconnaître la valeur du patrimoine et les conséquences que leur destruction peut avoir sur l’identité et le bien-être des communautés. La rencontre a été ponctuée par plusieurs interventions et la projection d’une vidéo du procès d’Ahmad Al Faqi Al MAHDI à la CPI et d’un film sur la place des mausolées à Tombouctou. Dans son intervention, Mme Fatou BENSOUDA a mis l’accent sur le caractère symbolique et historique de la cérémonie. « Elle atteste de l’importance cruciale de la réparation pour les victimes dans le processus judiciaire devant la CPI. Elle illustre aussi fondamentalement l’importance de la réparation dans la reconstruction sociale dans les sociétés violentées par des crimes atroces. Elle constitue un bon témoignage de nos contributions communes au legs des générations futures. Ces générations doivent savoir que l’impunité n’est pas une option. Et que lorsque l’interdit est violé, les auteurs doivent être poursuivis et jugés. Les victimes doivent être réparées et leur dignité doit être restaurée » a affirmé Mme le Procureur de la CPI. Pour sa part, le Représentant des victimes, M. Harber KOUNTA a indiqué que « ces mausolées vandalisés n’ont pas seulement une dimension religieuse. Mais, ils sont aussi un facteur de cohésion sociale pour tout le Mali. Car, les 333 saints de Tombouctou sont issus de toutes les composantes ethniques du pays et symbolisent plus que toute autre entité culturelle, l’unité profonde de la Nation malienne ». Monsieur KOUNTA a, au nom des populations de Tombouctou pour lesquelles les destructions ont été un véritable traumatisme, exprimé « sa profonde gratitude aux différents organismes nationaux et internationaux dont le courage, le leadership et le désir de justice ont permis de transformer leur désespoir et leur amertume en un fabuleux espoir ». Quant à la Présidente du Fonds au Profit des Victimes, elle a fait remarquer que cette cérémonie en présence de la Communauté internationale démontre un engagement fort du Gouvernement du Mali à répondre aux attentes des victimes. « Cet engagement a été justement concrétisé en 2018 par la contribution volontaire du Mali de 20 000 dollars au Fonds au Profit des Victimes malgré la situation économique difficile du pays » a rappelé Mme DOUMBIA Mama KOITÉ. Elle a aussi annoncé le démarrage en janvier 2021 à Tombouctou d’un programme de 01 milliard 775 millions de francs CFA qui seront alloués aux réparations des victimes, pour les 3 prochaines années. Dans son allocution, le Président Bah N’DAW a indiqué que « la présente cérémonie témoigne une fois encore notre engagement commun en soutien à la justice internationale et contre l’impunité des atrocités des crimes les plus graves en droit international. Nous apprécions la détermination de la CPI qui fait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille en jugeant et condamnant les personnes accusées d’avoir commis les crimes les plus graves ». Selon le Chef de l’État, cette remise de l’euro symbolique n’est autre que le couronnement d’une décision de justice qui sanctionne la destruction de biens culturels comme crime de guerre. « La condamnation d’Ahmad Al Faqi Al MAHDI et l’ordonnance de réparation collective et individuelle serviront d’exemples à ceux qui dirigent ou accomplissent intentionnellement une attaque contre les biens culturels dans le monde », a prévenu le Président de la Transition, Son Excellence Monsieur Bah N’DAW. La signature du Certificat de remise de l’Euro symbolique par le Chef de l’État, le Directeur Général Adjoint de l’UNESCO et la Présidente du Fonds au Profit des Victimes a mis fin à cette cérémonie historique.

Lire »

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 30 JUILLET 2025

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 juillet 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES E T REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants. Les instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des Droits de l’Enfant, ratifiés par notre pays, recommandent pour l’enfant en conflit avec al loi un traitement spécifique distinct de celui réservé aux adultes et l’institution d’un système complet de justice, pour les enfants, porté par des services spécialisés. Ce principe apparaît spécifiquement dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant et dans la Charte africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui invitent les Etats parties à promouvoir l’adoption de lois et de procédures, la mise en place d’autorités et d’institutions spécialement conçues pour les enfants suspectés, accusés ou convaincus d’infraction à la loi pénale. Dans el cadre de la mise en œuvre de ces engagements internationaux, le Mali a adopté la Loi n°01- 081 du 24 août 2001 portant sur la minorité pénale et institution de juridiction pour mineurs et l’Ordonnance n°02-062/P-RM du 05 juin 2002 portant Code de Protection de l’Enfant dont la mise en œuvre a permis de marquer la spécificité de la protection des Droits de l’Enfant dans al pratique judiciaire. Cependant, l’évaluation du système de justice pour enfant, réalisée en 2021, a révélé des insuffisances qu’il convient de corriger. Les projets de texte, adoptés, créent la Direction nationale de la Protection judiciaire des Enfants avec pour mission l’élaboration des éléments de al politique nationale dans el domaine de al prise en charge des enfants en contact avec la loi et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. Ils prévoient, également, l’effectif du personnel nécessaire à son fonctionnement pour les 5 prochaines années. 2. Sur el rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Notre pays, depuis son accession à l’indépendance, est confronté à des défis sécuritaires, économiques, financiers, climatiques et de gouvernance qui ont engendré des conflits inter et intra- communautaires, des rébellions successives avec comme corollaires l’instabilité politique et institutionnelle, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. Les crises insurrectionnelles survenues, depuis 1960 ont été gérées à travers des accords notamment : – l’Accord de Tamanrasset, signé à Tamanrasset le 6janvier 1991 ; – el Pacte national, signé àBamako el 1 avril 1992 ; – l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la Région de Kidal, signé à Alger el 4 juillet 2006 ; – l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 ; – l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin 2015. Malgré les multiples initiatives de l’Etat, des institutions régionales et internationales dans el cadre du processus de paix, l’insécurité persiste et notre pays connait depuis 2012 une profonde crise qui a impacté les fondements de la Nation et entrainé l’effritement de la cohésion sociale et du vivre- ensemble. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, tirant les enseignements des différentes rébellions, prenant en compte les acquis des accords subséquents et dans le but d’associer l’ensemble des Maliens à al recherche d’une paix durable, a décidé de l’appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation. Dans ce contexte, il a initié le Dialogue inter-Maliens pour al Paix et al Réconciliation nationale qui a recommandé, entre autres, la rédaction d’une Charte pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble. aLprésente charet searelda ume,edretérente pour rouesesl intacives, acoitns et eties qui ensemble. Sa vision est : «Une Nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un Etat refondé reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable .» Le projet de loi, adopté, permettra de consolider l’unité nationale, de restaurer al paix, de renforcer la sécurité, de raffermir al cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Moscou : Capitaine Ahmed TOURE. – Conseiller Consulaire au Consulat général du Mali à Paris : Commandant Samba COULIBALY. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Bruxelles : Monsieur Modibo CISSE, Inspecteur des Finances. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Riyad : Commissaire Principal Mohamed Ali OULD MOHAMED YEHIA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Libreville : Commissaire Divisionnaire Souleymane GOITA. – Conseiller Consulaire à l’Ambassade du Mali à Malabo : Capitaine Fadiougou SISSOKO. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali à la 26ème Edition de la Réunion statutaire des Présidents des Cours des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette 26eme Edition, placée sous el thème : « Renforcer la reddition des comptes pour une gouvernance publique responsable », avait pour objet l’évaluation des systèmes de contrôle des comptes

Lire »

Fin de mission pour le Panel des ANR : le Président des Hautes personnalités remet le rapport final au Chef de l’État

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi Goïta, Chef de l’État, a reçu, ce vendredi 11 février 2022, le rapport final des Assises nationales de la refondation. La Salle des banquets du palais de Koulouba a accueilli la cérémonie de présentation et de remise de ce rapport par le président des Hautes personnalités des Assises nationales, Zéni Moulaye. Dans son discours introductif, M. Zéni Moulaye a rappelé qu’il existe un temps pour toute chose. Il a donc présenté le rapport final au Chef de l’État en faisant le bilan des activités avant de remercier les membres du Panel, de la Commission d’organisation ainsi que le Président de la Transition pour leur forte implication. Aux membres du Panel et à la Commission d’organisation, il a rendu un « hommage mérité » pour le travail accompli. Selon le Président du Panel des Hautes personnalités, après le bilan, les remerciements et les hommages, c’est le temps de l’action, c’est-à-dire de la mise en œuvre des recommandations issues de ce processus. Le Chef de l’État, quant à lui, a exprimé toute sa joie, après avoir reçu ce rapport et ses Annexes. Le Président GOÏTA a signalé que la réussite de ce processus des ANR est la preuve de la grande maturité du peuple malien qui a su transcender ses divergences pour l’intérêt supérieur du pays. Il a alors rappelé le contexte d’organisation de ces Assises. Selon ses précisions, elles sont parties de la nécessité pressante d’asseoir de logiciels de gouvernance plus performants et efficace. Ces Assises nationales pourraient donc marquer l’avenir de la nation malienne, a-t-il expliqué.

Lire »

Partagez cette page sur vos réseaux sociaux :