BOAD : le Président de la Transition reçoit Abdoulaye DAFFE, nouveau Vice-Président

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience, le 10 avril 2025, au palais de Koulouba, M. Abdoulaye DAFFE, ancien ministre de l’Économie et des Finances, récemment nommé Vice-Président de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD). Cette rencontre visait à recueillir les conseils et orientations du Chef de l’État pour la bonne conduite de cette nouvelle mission. « J’ai tout d’abord tenu à exprimer au Président de la Transition toute ma gratitude pour la confiance placée en ma modeste personne pour représenter le Mali auprès de cette institution. C’est un honneur pour moi, pour la Banque de Développement du Mali, mais aussi pour l’ensemble de la place bancaire malienne », a déclaré le nouveau Vice-Président de la BOAD à sa sortie d’audience. Après l’avoir chaleureusement félicité, le Président de la Transition lui a prodigué des conseils utiles pour la réussite de cette mission importante. M. DAFFE a souligné la nécessité de pouvoir compter sur l’accompagnement du Gouvernement, du ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que de l’ensemble de ses collaborateurs, pour mener à bien ce mandat. « Lorsque vous assurez la vice-présidence, vous participez à la gouvernance de la structure. C’est cette gouvernance qui détermine la vision et le mode opératoire de l’institution pour les périodes à venir. Il s’agira pour nous, en tant que membre de cette instance, d’apporter notre contribution, naturellement avec en tête ce qui est bénéfique pour nous, mais aussi pour l’établissement », a-t-il expliqué.
ŒUVRES SOCIALES : Mise en service des installations solaires à l’Hôpital du Mali

Après l’Hôpital d’Odonto et Dermatologique de Bamako, l’Hôpital du Mali a également été équipé d’un système d’électrification solaire. La cérémonie officielle de mise en service a eu lieu ce mercredi 9 avril 2025, au sein de l’établissement hospitalier sise à Missabougou, en Commune VI du District de Bamako. Cette opération qui se poursuit, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’autonomie énergétique des établissements de santé du pays, tout en favorisant une énergie propre, durable et adaptée aux réalités locales. L’évènement a vu la participation du Conseiller spécial du Président de la Transition, chargé des œuvres sociales, du Ministre de la Santé et du Développement social, ainsi que de plusieurs responsables de services liés au secteur de la santé. Dans son discours au nom du Président de la Transition, le Conseiller spécial a salué cette initiative, qui illustre « l’engagement continu des plus hautes autorités à améliorer les conditions de travail du personnel de santé, tout en assurant aux populations un accès à des soins de qualité dans un environnement stable et sécurisé ». De son côté, le Ministre de la Santé a mis en avant l’importance stratégique de cette réalisation. Aux dires du Colonel Assa Badiallo TOURÉ, grâce à cette source d’énergie solaire, l’Hôpital du Mali pourra désormais garantir une prise en charge continue, sans interruptions dues aux coupures d’électricité. Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction. Médecins, infirmiers et patients se réjouissent d’une amélioration significative de leurs conditions, notamment dans les services critiques tels que les blocs opératoires, les laboratoires et d’autres unités de soins spécialisées.
COOPÉRATION MALI-MAURITANIE : Une dynamique commune face aux défis transfrontaliers

En visite officielle à Bamako ce jeudi 10 avril 2025, Dr. Mohamed Salem Ould MERZOUG, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, a été reçu en audience par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Cette rencontre, à laquelle a également pris part le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP, a permis d’aborder des questions d’intérêt commun, notamment le renforcement de la coopération bilatérale et la gestion concertée des flux migratoires. À cette occasion, Dr. Ould MERZOUG a transmis au Président GOÏTA un message fraternel de son homologue, le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould GHAZOUANI. Ce message s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux Chefs d’État, illustrant la profondeur et la constance des relations entre le Mali et la Mauritanie. Les échanges ont mis en lumière la volonté commune des deux pays de poursuivre et de diversifier leur coopération dans l’intérêt mutuel de leurs peuples. Une attention particulière a été portée à la question migratoire, perçue comme un phénomène naturel et historique dans la région, où la mobilité constitue une composante essentielle des modes de vie. Dr. Ould Merzoug a souligné que la majorité des mouvements migratoires africains s’effectuent à l’intérieur du continent : « 80 % des migrants africains restent en Afrique, dans le cadre de migrations traditionnelles souvent bénéfiques aux économies locales et à la cohésion sociale ». Il a cependant exprimé sa vive préoccupation face à la montée inquiétante de l’immigration irrégulière, orchestrée par des réseaux de trafiquants de personnes. « En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes, et plus de 100 depuis le début de cette année. C’est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a-t-il déclaré. Dans ce contexte, le ministre mauritanien a insisté sur la nécessité d’une réponse coordonnée et anticipée, fondée sur la coopération entre les États. « Il est impératif de combattre ces réseaux criminels et d’encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux », a-t-il ajouté. S’agissant des ressortissants maliens vivant en Mauritanie, Dr. Ould Merzoug a réaffirmé le caractère fraternel et hospitalier des relations entre les deux peuples. « Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d’autre », a-t-il précisé.