Coopération bilatérale : le Président de la Transition a reçu en audience une délégation saoudienne

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Audience à la delégation saoudienne

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a reçu en audience, ce mercredi 11 octobre 2023, une délégation du Royaume d’Arabie Saoudite. Ladite délégation était conduite par Ahmed Al-KHATEEB, ministre du Tourisme du Royaume saoudien. Il était porteur d’un message du roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, et du Prince Mohammed ben Salmane.
Après avoir transmis les salutations du Royaume au Président de la Transition, Ahmed Al-KHATEEB a décliné l’objectif de sa visite. Selon ses confidences à la presse, il était question du renforcement de la coopération entre les deux pays dans divers domaines, notamment celui de l’humanitaire et du développement, surtout avec la Caisse saoudienne de Développement.
Il faut noter que les deux pays entretiennent déjà de très bonnes relations de coopération. C’est la raison pour laquelle le Royaume d’Arabie Saoudite a demandé deux appuis au Gouvernement malien. D’une part, pour l’Exposition qu’il projette pour 2030 et pour l’organisation de la Coupe du monde en 2034. Le Royaume a également exprimé le souhait de voir le Président de la Transition prendre part aux activités du premier sommet Afrique-Arabie saoudite.
Au cours de cette audience, les discussions ont également porté sur certains grands projets, notamment la construction de la route de Kidal et la signature d’une convention pour la construction du 4e pont de Bamako.
Prenant la parole, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, a rappelé les trois principes qui guident l’action publique en République du Mali, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a profité de l’occasion pour transmettre ses salutations chaleureuses, à travers son hôte du jour, au Roi et au Prince saoudiens, tout en saluant l’excellence des liens de coopération entre les deux pays.
Évoquant la logique de la diversification du partenariat, le Chef de l’État a indiqué le souhait du Mali de voir l’Arabie saoudite devenir un partenaire stratégique.
Le Président GOITA a notamment rappelé les efforts constants du Mali dans la lutte contre le terrorisme. Cette lutte devra être accompagnée par des actions de développement, à travers la réalisation d’infrastructures, dans les zones reconquises afin de permettre et de renforcer le retour de l’administration. L’Arabie saoudite pourrait être d’un grand apport pour le Mali dans ce sens, a indiqué le Colonel Assimi GOITA, avant de rassurer de son appui au Royaume d’Arabie Saoudite dans la mesure du possible.
L’émissaire saoudien a rassuré de son côté que le Royaume sera toujours aux côtés du Mali en vue de relever les défis auxquels il est confronté.

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Cérémonie de clôture du 7ème Sommet du G5 Sahel à N’Djamena

Les travaux de la 7ème Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel se sont poursuivis, ce mardi 16 février 2021, sous la présidence du Maréchal Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad. Le Sommet de N’Djamena, faut-il le rappeler, est la suite de la rencontre de PAU, tenue le 13 janvier 2020, dont la feuille de route redéfinit les missions des acteurs avec à la clé, le renforcement du dispositif sécuritaire et la mise en œuvre d’un plan de développement local, bâti sur l’efficacité d’un partenariat consolidé en réponse aux attentes des pays du G5 Sahel. Ainsi, les Chefs d’Etat se sont penchés en huis clos, sur de nouvelles perspectives en matière de développement local et régional et sur le plan sécuritaire une nouvelle approche des actions concrètes, concertées à mener dans le cadre de la lutte contre le terrorisme transfrontalier et l’extrémisme violent. Le huis clos qui a réuni les Chefs d’Etat et poursuivi, ce mardi 16 février 2021, a statué sur les acquis à consolider au plan sécuritaire ensuite le renforcement des capacités en terme d’équipements, de renseignements. Les travaux de la 7ème Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel ont été sanctionnés par un communiqué final.  

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Le Président Assimi GOÏTA salue l’engagement diplomatique de l’Ambassadeur de Chine en fin de mission au Mali

Le lundi 09 juin 2025 au palais de Koulouba, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOITA, Chef de l’État, a accordé une audience à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali. En fin de mission au Mali, S.E.M. CHEN Zhihong était venu dire au revoir au Chef de l’État après plus de trois années de service. À sa sortie d’audience, le diplomate chinois s’est dit satisfait de son séjour malien. Il a apprécié l’évolution positive des liens de coopération entre son pays et le Mali, conformément à la vision des deux Chefs d’État : Xi JINPING de la Chine et le Général d’Armée Assimi GOÏTA du Mali. S.E.M. CHEN Zhihong a salué le soutien constant du Chef de l’État. Un soutien, dit-il, qui a été d’un apport considérable pour la réussite de sa mission au Mali. Malgré son départ suivi de sa retraite professionnelle, M. CHEN Zhihong a réaffirmé son engagement pour soutenir le renforcement des liens de coopération entre le Mali et la Chine.

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 16 JUIN 2023 CM N°2023-25/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 16 juin 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte régissant la circulation routière. Les textes législatifs et réglementaires constituant le code de la route comprennent la Loi n°99- 004 du 02 mars 1999 régissant la circulation routière et le Décret n°99-134/P-RM du 26 mai 1999 fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique et de la mise en circulation des véhicules. Dans la pratique, ces textes ont révélé des insuffisances parmi lesquelles on peut citer, notamment : – la non réglementation du transport mixte ; – la prolifération de nouveaux types de tricycles et quadricycles utilisés comme moyens de transport public ; – la non prise en compte des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – le faible niveau de formation des candidats à l’examen du permis de conduire, dû à l’absence de formation préalable et obligatoire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’absence de moyens adéquats pour contrôler les dépassements de vitesse ; – l’absence de règlementation relative aux conditions de travail dans les transports routiers, en ce qui concerne les temps de conduite et de repos ; – la centralisation de la commission technique spéciale de retrait du permis et autorisation de conduire ; – la non prise en compte dans la règlementation sur le port du casque des passagers des motocyclettes, des conducteurs et passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs ainsi que des cycles ; – la limitation du port de la ceinture de sécurité en rase campagne ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle de gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – la non-conformité aux dispositions communautaires relatives à l’institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière et à l’organisation du système de formation à l’obtention du permis de conduire dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest africaine ; – l’absence des dispositifs de signalisation des véhicules à traction animale en stationnement et d’un centre de transformation des véhicules. Les projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances constatées et à renforcer la sécurité individuelle et collective sur les routes à travers, notamment : – l’introduction des sanctions liées aux surcharges des véhicules de transport en commun ; – l’interdiction expresse du transport mixte ; – l’instauration du permis de conduire de la catégorie B1 pour les tricycles et quadricycles affectés au transport public ; – l’extension de la catégorie C aux appareils de levage et de manutention, comme il est prévu pour les engins de travaux publics, les tracteurs agricoles et les machines agricoles automotrices ; – le classement des corbillards dans la catégorie des véhicules prioritaires ; – l’instauration de la formation préalable obligatoire des candidats à l’examen du permis de conduire dans un établissement d’enseignement de la conduite des véhicules ; – l’institution d’une formation complémentaire pour les conducteurs professionnels ; – la déconcentration de la Commission technique spéciale de retrait du permis et de l’autorisation de conduire au niveau des régions ; – la règlementation du temps de conduite et de repos ; – la fixation de la vitesse maximum sur autoroute à 120 km par heure et l’institution d’un système de contrôle de la vitesse par radar ; – l’introduction du contrôle du taux d’alcoolémie et de celui du taux de consommation de la drogue ; – l’élargissement de la règlementation du port obligatoire du casque aux passagers de motocyclettes aux conducteurs et aux passagers des vélomoteurs, cyclomoteurs et des cycles ; – le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les passagers de véhicules équipés de ceinture ; – la soumission des motocyclettes, tricycles et quadricycles au contrôle technique. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant reconnaissance du caractère extraordinaire de la crise énergétique. Les conditions difficiles de production ainsi que les difficultés d’accès à l’énergie sont des évènements qui ont abouti à une crise énergétique. La Société Energie du Mali, qui a pour mission la mise en œuvre du service public de l’électricité, a des indicateurs de performance financière fortement dégradés depuis plusieurs années qui ne favorisent pas les investissements conséquents pour faire face à la demande croissante. Cette dégradation des indicateurs est due essentiellement au fait que le kilo watt heure d’électricité produit à 140 francs CFA est vendu à 100 francs CFA, soit une perte de 40 francs CFA par kilo watt heure produit. Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a adopté en mars 2022, un Plan de Redressement de la société Energie du Mali accompagné d’un plan quinquennal d’investissement sur la période 2022-2026 dont la mise en œuvre requiert l’accompagnement et le soutien de l’Etat. Le projet de décret adopté vise à reconnaître le caractère extraordinaire de la crise énergétique pour permettre d’accorder, à la Société Energie du Mali, des exonérations fiscales et douanières pour l’acquisition de certains biens et services dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’investissement 2022-2026. 3. Sur le rapport du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de Recherche sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelles. La médecine traditionnelle est l’ensemble des connaissances et

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