Conseil de sécurité : démarrage des travaux de l’atelier de clarification des concepts de la Politique de sécurité nationale

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Conseil national de sécurité
Le Conseil de sécurité nationale a ouvert à Koulouba, ce mercredi 17 mai 2023, en début de matinée, les travaux de son atelier de clarification des concepts de la Politique de sécurité nationale du Mali. Cette cérémonie était présidée par le Secrétaire permanent du Conseil de sécurité nationale, le Général de division Yamoussa CAMARA.
Pendant trois jours, les experts se réuniront à Koulouba en vue d’avoir une compréhension commune des concepts de la Politique de sécurité nationale. Car après tout l’objectif final reste « d’ancrer la politique de sécurité nationale dans l’histoire séculaire du pays, en puisant dans les valeurs cardinales de la famille-nation, devant servir de socle à l’État-nation que nous ambitionnons de perpétuer ».
Selon le Conseiller à la sécurité nationale, la « défense dit-on, plutôt la sécurité nationale de façon globale, n’est pas un champ que certains labourent seuls pour en livrer la récolte aux autres ». Il s’agit plutôt d’un travail en commun pour des résultats plus concluants.
Selon ses précisions, il s’agit d’une approche holistique et pluridisciplinaire qui « aura permis un pas de géant en fédérant les expertises et les énergies pour l’aboutissement des efforts ».
Pour ces analyses de clarification, le Conseil de sécurité nationale a ratissé large en mettant à contribution divers départements ministériels et diverses expertises.
« La politique de sécurité nationale a vocation à être une référence en matière de fixation des grandes orientations et le cadre général d’action de toutes les parties prenantes dans la protection du territoire, des personnes et de leurs biens. Cela pour garantir la cohérence d’ensemble de la défense du territoire », a expliqué le Général de division Yamoussa CAMARA, dans son allocution d’ouverture des travaux tout en précisant que le Conseil de sécurité national a pour objectif d’anticiper sur les crises et les catastrophes pouvant affecter la sécurité nationale. Il dispose pour ce faire d’un Secrétariat permanent, qui est son organe d’exécution.
Le projet de création du Conseil de sécurité nationale a été soumis en 2014 au Conseil supérieur de la défense nationale par le Cabinet de défense du Premier ministre. Il a été retoqué en vue de prendre en compte d’autres aspects de la sécurité nationale, a précisé le Conseiller à la sécurité nationale, qui indique l’élaboration d’une version consolidée de la « politique de sécurité nationale prenant en compte toutes les dimensions de la sécurité humaine ». Cette politique devra se décliner en stratégie nationale de sécurité, a-t-il souligné.
« Avant d’entamer l’étape ultime de la finalisation du document, qui fera l’objet de travaux ultérieurs, il nous a paru nécessaire de poursuivre ensemble la clarification des concepts en vue d’une même compréhension et de mieux défendre le projet lors d’ateliers de validation avec tous les acteurs concernés », a conclu le Général de division Yamoussa CAMARA, Secrétaire permanent du Conseil de sécurité nationale.

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Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 28 avril 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 28 avril 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Bah N’DAW, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : adopté un projet de décret ; procédé à des nominations ; et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE Sur le rapport du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création, composition et fonctionnement du Comité national de la transhumance et des Commissions de conciliation. La Transhumance est le mouvement cyclique et saisonnier des animaux sous la garde de bergers suivant des itinéraires précis en vue de l’exploitation des ressources pastorales d’un territoire donné. Ce mode de vie engendre des retombées économiques aussi bien pour les pays de départ que pour les pays d’accueil. Il est aussi source de conflits, notamment entre éleveurs et agriculteurs et occasionnant parfois des dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Dans le souci de la gestion apaisée des activités de la transhumance, les Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEDEAO ont recommandé aux Etats-membres la création d’un organe national chargé de la gestion, du suivi-évaluation de la transhumance et la création d’une Commission de conciliation pour prévenir et gérer les conflits. Le projet de décret adopté crée le Comité national de la transhumance en vue d’harmoniser la réglementation nationale avec les exigences communautaires. Il crée également des Commissions de conciliation au niveau régional et local. Le Comité national de la Transhumance, cadre de concertation et d’orientation, a pour mission d’appuyer le ministre chargé de l’Elevage dans le traitement des questions liées à la transhumance. Il est chargé notamment : d’assurer la gestion et le suivi-évaluation de la transhumance ; de proposer toutes mesures ou actions de nature à favoriser la transhumance ; de contribuer au maintien des écosystèmes ; d’établir le rapport annuel de la transhumance ; de proposer des stratégies et programmes d’organisation de la Transhumance et des activités connexes. Les Commissions de conciliation sont chargées de gérer les conflits nés de la transhumance. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Directeur général des Marchés publics et des Délégations de Service public : Monsieur Soibou MARIKO, Inspecteur des Services Economiques. Directeur général du Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali) : Monsieur Alfousseyni NIONO, Gestionnaire. Directeur national du Trésor et de la Comptabilité publique : Monsieur Mahamane DEDEOU, Inspecteur du Trésor. Directeur général du Budget : Monsieur Hamidou TRAORE, Inspecteur du Trésor. Président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières : Monsieur Idrissa Mahamar HAIDARA, Inspecteur des Impôts. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente. Le ministre a également présenté au Conseil des Ministres le point de l’évolution de la campagne de vaccination contre la COVID-19. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, réitère son appel au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.                 Bamako, le 28 avril 2021 Le Secrétaire général du Gouvernement, Salifou DIABATE  Chevalier de l’Ordre national

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La Banque Mondiale réaffirme son soutien au Mali

Le Président Bah N’DAW a reçu ce jeudi 25 février Mme Soukeyna KANE, Directrice des Opérations pour le Mali de la Banque Mondiale. La patronne de la Banque Mondiale au Mali était venue réaffirmer le soutien de son Institution aux autorités de la Transition. « Nous sommes venus réitérer notre soutien et échanger sur le réalignement de ce soutien compte tenu de la fragilité du moment mais aussi compte tenu de la période de Transition », a-t-elle signalé. Mme KANE d’ajouter : « Nous avons échangé et fait part de nos projets tels qu’ils sont conçus aujourd’hui pour faire face à la nouvelle situation au Mali ». Premier partenaire au développement du Mali avec un engagement existant de près de 1,3 Milliard de dollars, la Banque Mondiale entend accompagner de toutes ses forces le Plan d’Action Gouvernemental présenté vendredi dernier par le Premier Ministre, Moctar OUANE.

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Le Général Assimi GOÏTA reçoit les Présidents des organes législatifs de l’AES au Palais de Koulouba

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a accordé, ce mardi 7 octobre 2025, une audience à une délégation des parlementaires de l’AES, conduite par le Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, le Général de Corps d’Armée Malick DIAW. La rencontre, tenue au Palais de Koulouba, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération parlementaire entre les trois États membres de la Confédération : le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Au terme de l’audience, Mamoudou Harouna DJINGAREY, Président du Conseil consultatif de la refondation du Niger (CCN), s’est adressé à la presse. Il a salué la qualité des échanges avec le Président de la Confédération des États du Sahel, tout en soulignant l’esprit de fraternité et de solidarité qui anime désormais les peuples du Sahel. « Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le Général d’armée Assimi GOÏTA. Nous sommes venus, à l’invitation de notre frère le Président Malick DIAW, assister à la deuxième session ordinaire du CNT, une session budgétaire », a-t-il déclaré. Il a rappelé que la délégation nigérienne et burkinabé avait participé, la veille, à l’ouverture officielle de la session du CNT, en présence du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye MAÏGA. Selon l’honorable DJINGAREY, la rencontre aura été également l’occasion de transmettre les salutations fraternelles des Chefs d’État du Burkina Faso et du Niger — le capitaine Ibrahim TRAORE et le Général Abdourahamane TIANI— au peuple malien. « Nous avons transmis les salutations du peuple nigérien et du peuple burkinabé au peuple malien, et le Président GOÏTA nous a donné de sages conseils », a-t-il précisé. Le responsable nigérien a mis en avant les valeurs fondatrices de la Confédération de l’AES, résumées par sa devise : « Un Espace-Un Peuple-Un Destin ». Selon ses précisions, « Nous partageons les mêmes cultures et les mêmes aspirations pour un développement harmonieux de notre espace commun. Les peuples sahéliens restent mobilisés et unis pour renforcer la cohésion sociale et soutenir nos dirigeants dans la défense, la sécurité et le développement ». Le Président du CCN du Niger a également évoqué les avancées institutionnelles de la Confédération, notamment la préparation du futur Parlement de l’AES. Il a rappelé que les présidents des parlements des trois pays s’étaient réunis à Ouagadougou les 18 et 19 septembre derniers, afin d’examiner et d’adopter les avant-projets de textes fondateurs élaborés par les experts et conseillers parlementaires. Selon ses explications, « C’est un travail de qualité que nous avons validé et soumis aux trois Chefs d’État. Leur prochaine réunion, prévue en décembre, permettra la signature officielle du Parlement de l’AES, une étape majeure dans la construction de notre confédération ». Faisant observer les enjeux actuels de la lutte contre le terrorisme par ses hôtes, le Président GOÏTA a fait observer que cette lutte prenait de plus en plus une véritable tournure géopolitique au regard de la multiplication des menaces contre le potentiel économique de l’AES. Il nous appartient donc plus que jamais, conseillera-t-il, de nous adapter efficacement à la nature de la menace. C’est à ce prix, a-t-il estimé, que le défi existentiel de l’éradication du terrorisme sera relevé dans l’espace AES.

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