Œuvres sociales : 200 kits alimentaires et 20 motos offerts aux personnes vivant avec un handicap sur la Rive droite

Œuvres sociales : 200 kits alimentaires et 20 motos offerts aux personnes vivant avec un handicap sur la Rive droite

Dans le cadre de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, célébrée le 3 décembre chaque année, l’équipe des œuvres sociales du Président de la Transition a offert, ce jeudi 4 décembre, 200 kits alimentaires et 20 motos neuves aux bénéficiaires de la Rive droite de Bamako. La délégation était conduite par le Conseiller spécial du Chef de l’État, M. Aguibou DEMBÉLÉ. Cette cérémonie s’est tenue à l’Union malienne des aveugles (UMAV). De son investiture en juin 2021 à nos jours, le Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat place les œuvres sociales au cœur de son action, avec une attention particulière pour les couches les plus vulnérables. À l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, célébrée le 3 décembre, il a décidé de consacrer tout le mois de décembre à cette frange de la population, en multipliant les gestes de solidarité à travers le pays. Ces dons, composés de riz, mil, huile et pâtes alimentaires, visent à alléger le quotidien des bénéficiaires tout en favorisant leur mobilité grâce aux motos remises. Parmi les bénéficiaires, Mme Awa SINAYOKO n’a pu contenir son émotion en recevant sa moto. «Je peinais à marcher. Cette moto me sera d’une grande aide désormais », a-t-elle confié, le sourire aux lèvres. Pour elle, comme pour beaucoup d’autres, ce geste du Président de la Transition représente un véritable souffle nouveau et une marque de considération. Présent à la cérémonie, M. Hadji BARRY, président de l’UMAV et président par intérim de la Fédération malienne des associations de personnes handicapées (FEMAPH), a salué une nouvelle fois la constance du Chef de l’État dans son engagement social. « Ce geste du Président Assimi GOÏTA ne nous surprend pas. Il a toujours montré qu’il tenait à nous inclure dans le développement national. Aujourd’hui encore, il nous prouve que nous comptons pleinement dans le Mali en construction », a-t-il déclaré, tout en exhortant les bénéficiaires à prendre soin de leurs équipements. Dans son allocution, le Conseiller spécial M. Aguibou DEMBÉLÉ a souligné la portée symbolique et sociale de cette initiative. « La vision du Président de la Transition est celle d’un Mali inclusif, où chaque citoyen, quelle que soit sa condition, peut contribuer à l’édification du pays », a-t-il déclaré.

AES : Deux émissaires burkinabè reçus au Palais de Koulouba

Le Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’Etat, a reçu le jeudi 4 décembre 2025 le Président de la Commission nationale de l’Alliance des États du Sahel du Burkina Faso, M. Bazié BASSOLMA, ainsi que son Vice-Président, le Colonel-major Yelemou ERNEST. Ils étaient porteurs d’un message du Président de la République du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, à son homologue du Mali, Le Général d’armée Assimi GOÏTA, Président de la Confédération des États du Sahel. Bazié BASSOLMA a indiqué que le message transmis est un message de fraternité, de solidarité et d’engagement pour le rayonnement de l’Alliance des États du Sahel.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES  DU MERCREDI 3 DECEMBRE 2025  CM N°2025-50/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 3 décembre 2025, dans sa salle  de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA,  Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à une nomination. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES – Directeur général des Douanes : Monsieur Cheickna Amala DIALLO, Inspecteur des Douanes. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS Sur le rapport du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à la Stratégie nationale de Cybersécurité du Mali et son Plan d’actions 2026-2030. La cybersécurité désigne l’ensemble des moyens humains et financiers mis en œuvre pour garantir  un accès sécurisé ainsi qu’une utilisation fiable et de confiance des infrastructures et contenus  numériques pour les utilisateurs de systèmes d’information. Elle constitue aujourd’hui une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, en raison de la  sophistication croissante des cyberattaques et de l’ampleur des dommages financiers qu’elle  occasionne aux Etats et aux entreprises. Malgré l’existence de plusieurs textes législatif et réglementaire, l’absence de stratégie  coordonnée à l’échelle nationale amène chaque acteur à initier des actions isolées pour tenter de  répondre à ses préoccupations propres. La présente stratégie, qui a pour objectif de combler cette lacune, est articulée autour de trois axes  stratégiques : – amélioration de la gouvernance de la cybersécurité ; – renforcement de la culture de la cybersécurité ; – protection contre les risques liés à la sécurité. La Stratégie nationale de Cybersécurité est conforme aux priorités du Gouvernement, dont la  digitalisation de l’Administration et s’inscrit en droite ligne de « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063  ma » et de la Stratégie nationale pour l’Emergence et le Développement durable 2024-2033. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres : de la célébration de la Journée internationale de Lutte contre la Corruption, Edition 2025. A l’instar des autres pays de la Communauté internationale, notre pays célèbre le 9 décembre 2025,  la Journée internationale de Lutte contre la Corruption sous le thème : « S’unir avec la jeunesse contre  la corruption : former l’intégrité de demain ». Dans le cadre de cette célébration, il sera organisé une série d’activités en vue d’informer et de  sensibiliser l’opinion publique sur les actions de lutte contre la corruption et la délinquance  économique et financière. de l’organisation de la 2ème Edition de la Semaine nationale pourl’Harmonisation et l’Utilisation des Symboles de l’Etat, du 8 au 12 décembre 2025. Cette 2ème Edition, placée sous le signe de « 2025, Année de la Culture », a pour objectifs entre autres : – de sauvegarder l’image, le crédit et l’autorité de l’Etat à travers sa marque dans les actes ; – d’illustrer et de promouvoir auprès des citoyens le sens de la République, la norme des actes  administratifs et la perception conforme de la civilité institutionnelle ; – de former et de sensibiliser les usagers pour prévenir les préjudices et les risques de la  profanation des symboles de l’Etat ; – de communiquer sur l’importance et le rôle des acteurs culturels dans l’appropriation des  symboles de l’Etat comme moyen de cultiver l’esprit patriotique et d’exalter le sentiment  national chez toute la population, y compris la Diaspora. Les cibles privilégiées des activités de cette édition sont les opérateurs nationaux de la Culture. Le ministre de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres du lancement du Projet national du Programme africain de mini-réseaux, le 27 novembre 2025. L’objectif de ce projet est de soutenir l’accès à l’énergie propre en développant un écosystème  favorable pour les marchés de mini-réseaux, y compris des modèles de fourniture, des mécanismes  de financement innovant, de renforcer la résilience climatique dans les zones d’intervention et de  soutenir l’initiative de la Grande Muraille Verte. A terme, ce projet permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire  photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries, de 1 752  nouveaux raccordements aux mini-réseaux, avec 8 665 bénéficiaires directs et la réduction des  émissions de gaz à effet de serre. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 60ème Session ordinaire du Conseil des Ministres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, tenue le 25 novembre 2025, à N’Djamena au Tchad. Les travaux en plénière de cette 60ème Session ont été marqués par la présentation du rapport du  Secrétaire exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, pour la période  d’octobre 2024 à octobre 2025 et du rapport de la 32ème Réunion du Comité régional de  Programmation et de Suivi, tenue du 11 au 13 novembre 2025, à Ouagadougou au Burkina Faso. Cette 32ème Réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi a fait des recommandations à  l’endroit du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel et des Comités nationaux  et proposé 13 projets de résolutions au Conseil des Ministres pour adoption. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres du lancement de la rentrée solennelle de la Formation professionnelle 2025-2026 et du démarrage des travaux de réhabilitation du Centre  professionnel d’Apprentissage des Métiers de Dioïla, le 13 novembre 2025. Ce lancement visait à mobiliser les acteurs et à promouvoir la formation professionnelle pour l’emploi  au Mali en vue d’améliorer le taux d’accès aux centres de formation professionnelle. Le démarrage des travaux de réhabilitation du Centre professionnel d’Apprentissage des Métiers de  Dioïla s’inscrit dans le cadre du projet national de réhabilitation et de construction de centres de  formation professionnelle. Ces travaux sont financés par le budget national à

Fin de mission pour la commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières du Mali

La commission de négociation et de renégociation avec les sociétés minières a présenté, ce lundi 1er décembre 2025, au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, son rapport de fin des travaux. Étaient présents à la cérémonie de présentation plusieurs membres du Gouvernement, dont celui en charge des Mines et son collègue de l’Economie et des Finances. Mamou TOURE, expert et membre de la commission de négociation et de renégociation, a eu l’insigne honneur de présenter les résultats des travaux devant le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Il a cité le recouvrement de 761 milliards FCFA sur un objectif de 400 milliards FCFA, et l’assujettissement de toutes les sociétés minières au Code minier de 2023, augmentant ainsi les recettes publiques de 585,7 milliards FCFA par an pour les sociétés auditées. Dans son intervention, M. TOUREa aussi rappelé que le montant total des frais engagés pour la mission pendant ces trois ans s’élève à deux milliards huit cent soixante-dix millions FCFA. Pour rappel, l’audit des mines d’or en exploitation est une recommandation forte des Assises nationales de la refondation. Après avoir reçu le rapport, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a exprimé sa profonde gratitude aux membres de la commission de négociation et de renégociation pour la qualité du travail accompli.

Le Président GOÏTA offre un bus à l’EMIA de Koulikoro

En marge de la cérémonie de baptême de la 47ᵉ promotion de l’EMIA, le Président de la Transition, Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a remis ce vendredi 28 novembre 2025 un bus à la direction de l’école militaire interarmes de Koulikoro. Cette dotation vise à renforcer la mobilité et les capacités logistiques de l’EMIA, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de formation des futurs cadres des Forces Armées et de Sécurité.

FAMa : La 47e promotion de l’EMIA prête à servir la Nation

Le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé ce vendredi 28 novembre 2025, la cérémonie de baptême de la 47e promotion de l’École Militaire Interarmes de Koulikoro (EMIA).  Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, du Président du Conseil National de Transition, du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du Gouverneur de la région de Koulikoro, du Maire, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement. La cérémonie a également enregistré la participation des Chefs d’État-Majors, des Directeurs des services des Armées, des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, ainsi que des partenaires et amis du pays, venus saluer cet engagement renouvelé en faveur de la montée en puissance des Forces Armées et de Sécurité. La 47e promotion de l’EMIA se compose de 343 jeunes officiers provenant du cycle normal et du cycle spécial. Ils ont prêté serment devant le drapeau national, symbole de souveraineté, et devant le Chef Suprême des Armées, s’engageant à servir la patrie avec loyauté, discipline et dévouement, dans le strict respect des valeurs républicaines. Le cycle normal, constitué de 325 officiers dont 34 femmes, regroupe des ressortissants de neuf pays frères. Cela témoigne de la vocation régionale et africaine de l’institution. À cet égard, le Mali compte 311 officiers dont 32 personnels féminins, issus du concours direct, de la voie professionnelle, d’un concours spécifique au profit des Forces spéciales et d’un nouveau dispositif de recrutement de spécialistes. Ce dernier constitue une innovation majeure visant à doter les différentes directions des Armées d’experts dans des domaines spécifiques, en particulier dans le génie militaire, les transmissions et télécommunications, la santé militaire, le matériel et les hydrocarbures, ainsi que la communication institutionnelle. Le major de cette promotion pour le cycle normal est le Sous-lieutenant Idrissa TIAMA, de nationalité malienne, avec la remarquable moyenne de 16,600 sur 20. Cela témoigne de l’excellence du niveau acquis. Quant au cycle spécial, il regroupe 18 officiers, tous nationaux, dont 3 médecins généralistes et 15 médecins spécialistes. Le major du cycle spécial est le Lieutenant Fousseyni TRAORÉ, médecin généraliste, avec une moyenne de 15,19 sur 20. La cérémonie a également été l’occasion de saluer la coopération Sud-Sud, notamment avec l’Ouganda. En effet, 19 officiers de cette promotion ont validé un module de formation en Ouganda, à l’instar de 18 de leurs aînés de la promotion précédente. Au cours de leur formation, les jeunes officiers ont bénéficié d’un enseignement complet et rigoureux, combinant instruction tactique, entraînement physique et formation militaire générale. Ils ont également suivi des modules spécialisés, notamment l’aguerrissement commando, destiné à développer la résistance physique et mentale ainsi qu’à renforcer la maîtrise du combat en milieu désertique, urbain ou forestier. Le tir de combat, centré sur la précision et la réactivité opérationnelle, ainsi que les opérations de maintien de la paix, ont également constitué des volets majeurs de leur formation, afin de leur permettre d’évoluer aussi bien dans des contextes nationaux qu’internationaux. Dans son intervention devant la presse, le Chef Suprême des Armées a rappelé que le choix du parrain de la promotion constitue « un acte de reconnaissance et de mérite ». En attribuant à la 47e promotion le nom du Feu Général de Brigade Pangassy SANGARÉ, les autorités rendent hommage à un serviteur émérite de l’État, dont le parcours exemplaire demeure une source d’inspiration pour les Forces Armées maliennes. Le Président de la Transition a invité les nouveaux officiers à incarner les valeurs portées par cet illustre militaire, notamment la loyauté, le dévouement et la capacité au sacrifice suprême pour la défense de la nation. Le Chef de l’État a, par ailleurs, salué la mémoire des soldats et civils tombés sur le champ de l’honneur et a félicité les nouveaux officiers pour avoir achevé leur formation initiale, essentielle à l’exercice du commandement dans un contexte sécuritaire exigeant. Il a rappelé que, dans les opérations en cours, dominées par des actions offensives aériennes et terrestres contre les groupes armés terroristes, le leadership, la discipline, la compétence et la cohésion demeurent les clés de la victoire. Aux jeunes officiers, il a prodigué des conseils visant à guider leur parcours professionnel et à renforcer leur sens du devoir, les invitant à se montrer dignes des responsabilités qu’ils s’apprêtent à assumer sur le terrain. Le Chef d’État-major Général des Armées, le Général de Division Oumar DIARRA, a également adressé un message fort aux nouveaux promus. Il a exprimé ses félicitations et rappelé que le port de l’uniforme engage l’officier à défendre les valeurs fondamentales de la République. Il a insisté sur la rigueur, la droiture, le sens du devoir, mais aussi sur le rôle central du leadership dans la conduite des hommes. Il a rappelé aux jeunes officiers l’importance du respect du droit international humanitaire, du discernement opérationnel et de la responsabilité morale du chef de section, premier garant de la cohésion et de l’efficacité de ses troupes. Le Général DIARRA a exhorté les cadets à se préparer à rejoindre les Groupements Tactiques Interarmes et les Bataillons d’Intervention Rapide, où ils seront au contact direct des réalités opérationnelles et des populations. Il leur a demandé de devenir des leaders de terrain, capables d’assurer la fluidité des ordres, de maintenir la cohésion des unités et de susciter l’adhésion de leurs subordonnés. Il a insisté sur la nécessité de comprendre, d’assumer et de transmettre la mission, tout en œuvrant chaque jour à laisser un héritage positif dès leur prise de commandement. S’adressant particulièrement aux officiers issus des pays partenaires, le CEMGA les a invités à représenter dignement l’EMIA de Koulikoro et à porter haut les valeurs partagées par les nations africaines engagées sur la voie d’une coopération militaire renforcée. Il convient de souligner que cette 47e promotion est la dernière à bénéficier du cycle de deux années de formation. La 48e promotion, déjà engagée dans son parcours, inaugure le retour au cursus de trois ans, conformément à la volonté des autorités de renforcer la qualité et la profondeur de la formation des futurs cadres des Forces Armées maliennes.

DIPLOMATIE : Entrée en fonction du nouvel Ambassadeur du Mali au Caire

Le Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé, ce vendredi 21 novembre 2025, une audience à Son Excellence Samba Alhamdou BABY, récemment nommé Ambassadeur du Mali auprès de la République Arabe d’Égypte. Cette rencontre a constitué l’occasion pour le diplomate de recevoir les orientations du Chef de l’État et de solliciter ses conseils éclairés en vue de l’accomplissement de sa mission. À sa sortie d’audience, Son Excellence Samba Alhamdou BABY a déclaré : « J’ai eu l’honneur d’être reçu par le Chef de l’État à un moment déterminant, alors que je m’apprête à exercer mes fonctions auprès de la République Arabe d’Égypte, un pays frère et ami, avec lequel le Mali entretient des liens historiques et économiques solides ». Au cours de cette audience, le nouvel Ambassadeur a reçu « les plus hautes instructions » relatives à sa feuille de route. Les échanges ont également porté sur le renforcement de la coopération bilatérale entre le Mali, l’Égypte et les autres pays relevant de sa juridiction diplomatique. Son Excellence Samba Alhamdou BABY a réaffirmé son engagement à défendre et à promouvoir les intérêts du Mali et de son peuple. Ancien Vérificateur Général du Mali, Son Excellence Samba Alhamdou BABY est désormais Ambassadeur plénipotentiaire du Mali auprès de la République Arabe d’Égypte, avec résidence au Caire. Sa compétence diplomatique s’étend également à plusieurs autres pays de la région, notamment le Liban, l’Irak, la Syrie, le Soudan et la Jordanie.

1er Salon international de l’entrepreneuriat à Bamako : le Général Assimi GOÏTA reçoit une délégation ministérielle de l’AES 

Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accordé, ce jeudi 20 novembre 2025, une audience à une délégation ministérielle de la Confédération. C’était en marge du premier Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES qui se tient à Bamako du 18 au 21 novembre. La délégation, conduite par Mme Oumou Sall SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, comprenait des responsables venus du Burkina Faso, du Niger et du Ghana, dont surtout le Ministre burkinabè de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, Dr Aboubakar SAVADOGO; le Ministre nigérien de l’Industrie et du Commerce, M. Abdoulaye SEYDOU; ainsi que Sa Majesté Royale Drolor Bosso ADAMTEY I, membre du Conseil d’État du Ghana. À leur sortie d’audience, Mme Oumou Sall SECK a expliqué que la rencontre avait pour objectif de faire le point sur les activités du 1er Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, organisé à Bamako dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération. « Cette audience nous a permis de présenter au Président de la Transition les avancées du Salon, mais aussi de partager avec lui la dynamique commune que nous menons dans le cadre de notre Confédération », a-t-elle déclaré. Selon ses précisions, le Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES est une plateforme d’échanges et de coopération économique entre les trois pays membres (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), avec l’appui du Ghana. Mme Oumou Sall SECK est également revenu sur le rôle de l’entrepreneuriat dans le développement de la région. « L’entrepreneuriat reste aujourd’hui une opportunité immense pour booster nos économies, créer un écosystème commun, valoriser nos ressources et offrir un avenir meilleur à nos jeunes ». Elle a aussi salué le leadership et la vision des trois Chefs d’État de l’AES, dont la volonté politique, selon elle, « trace une voie claire vers une intégration économique et sociale durable ». Le Salon, qui réunit des entrepreneurs, experts et acteurs économiques venus de l’ensemble du Sahel et des régions du Mali, jette les bases d’un marché commun sahélien, fondé sur la valorisation des ressources locales et la mutualisation des compétences. « Nous comptons sur nos propres intelligences, nos compétences et nos ressources pour changer les choses dans notre espace confédéral », a affirmé Mme Oumou Sall SECK. La délégation a transmis les salutations des présidents du Burkina Faso, du Niger et du Ghana au Président de la Transition, Son Excellence Le Général d’Armée Assimi GOÏTA. A son tour, le Président de la Transition leur a transmis ses salutations fraternelles et cordiales pour ses homologues du Burkina Faso, du Niger et du Ghana. Il a aussi salué les différentes délégations présentes ainsi que l’initiative du Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES. Il a souligné que cette rencontre constituait une occasion privilégiée pour dresser un véritable diagnostic de la situation de l’entrepreneuriat dans l’espace de la Confédération et d’identifier les leviers de transformation. Le Chef de l’État a également mis l’accent sur la nécessité d’une décolonisation des esprits.  S’adressant particulièrement à la jeunesse, le Président Assimi GOÏTA a rappelé que l’entrepreneuriat exige de la patience, de la persévérance et de la créativité, car il repose sur la transformation d’une idée en un projet concret. Il a encouragé les jeunes à miser d’abord sur leurs propres potentiels avant de compter sur l’appui de l’État. Le Président de la Confédération des Etats du Sahel a aussi souligné que l’autonomie et l’initiative personnelle sont au cœur de la réussite économique. Enfin, le Chef de l’État a invité les participants à accorder une attention particulière aux enjeux géopolitiques qui traversent la région et a indiqué que la création de la banque d’investissement confédérale, sera une bouffée d’oxygène pour le développement de l’entrepreneuriat dans l’espace AES.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 NOVEMBRE 2025 CM N°2025-48/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 19 novembre 2025, dans sa  salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi  GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté un projet de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le  Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la Loi n°96-032 du 12 juin  1996 portant Statut général des Etablissements publics à caractère professionnel. L’Etablissement public à caractère professionnel est un organisme personnalisé chargé de  l’organisation et de la représentation d’une profession ou d’un groupe de professions. La Loi n°96-032 du 12 juin 1996 portant Statut général des Etablissements publics à caractère  professionnel détermine les modalités de leur création, de leur organisation et fixe leur régime  patrimonial et financier. L’application de cette loi a révélé des insuffisances, notamment la non-conformité de ses dispositions  relatives à l’approbation du budget de l’Etablissement public à caractère professionnel à celles prescrites par la Directive n°07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009. Le projet de loi, adopté, corrige ces insuffisances et harmonise la législation nationale qui régit les Etablissements publics à caractère professionnel avec les dispositions communautaires. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres a pris acte  d’une communication écrite relative au rapport d’évaluation du Plan d’Action du  Gouvernement 2025-2026, au titre du 1er  semestre. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, lors du Conseil des Ministres du 27 novembre 2024, a adressé au Premier ministre, Chef du Gouvernement, une lettre de cadrage comprenant 8 axes  prioritaires devant servir de fondement à l’élaboration du Plan d’Action du Gouvernement pour la  période 2025-2026. Ces priorités, qui s’inspirent des préoccupations légitimes du Peuple malien, sont en phase avec les conclusions du Dialogue inter-Maliens, « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma » et la Stratégie  nationale pour l’Emergence et le Développement durable 2024-2033. Le Plan d’Action du Gouvernement, objet de la présente évaluation, a été présenté le 16 mai 2025 par  le Premier ministre, Chef du Gouvernement, au Conseil national de Transition et adopté le 19 mai  2025. Pour assurer un meilleur suivi des activités, un dispositif informatisé de suivi et d’évaluation,  dénommé Système Intégré de Suivi-Evaluation du PAG 2025-2026 a été mis en place. Il ressort de l’analyse des résultats de l’évaluation du 1 er semestre que 132 activités ont été  programmées sur lesquelles : – 57 réalisées, soit 43,18% ; – 57 en cours de réalisation, soit 43,18% ; – 18 non réalisées, soit 13,64%. Pour améliorer la performance globale, les efforts porteront sur : – la consolidation du maillage sécuritaire du territoire ; – la mobilisation et la mise à disposition des ressources financières adéquates ; – le renforcement du dialogue et de la coordination entre les départements ministériels. 2. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des  Ministres de la participation du Mali à la 15ème Edition du Forum national de la Recherche  scientifique et des Innovations technologiques du Burkina Faso, tenue du 21 au 26 octobre  2025, à Ouagadougou. Cette 15ème Edition, placée sous le thème : « Quelles contributions des technologies, inventions et  innovations, dans un contexte de relance d’industrialisation au Burkina Faso ? », a enregistré la  participation du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, accompagné  d’acteurs de la Recherche scientifique et technologique. Dans son intervention, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rappelé la nécessité de la mutualisation des efforts des pays de la Confédération AES pour booster le savoir-faire et le génie créateur des scientifiques de ladite Confédération. Le forum a été marqué par plusieurs activités dont un panel sur le thème central de l’édition, animé par les ministres chargés de l’Enseignement supérieur du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo. 3. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction  citoyenne a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali au Forum international « Russie : Puissance sportive », du 5  au 7 novembre 2025, à Samara en Fédération de Russie. La participation du Mali avait pour objectifs, notamment le renforcement de la coopération entre le  Mali et la Russie, l’analyse des modèles russes d’encadrement et de formation, l’identification de nouvelles opportunités en matière d’infrastructures, de programmes conjoints et de volontariat. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction  citoyenne a eu des rencontres avec le Gouverneur de Samara et plusieurs ministres des Sports, au  cours desquelles ils ont échangé sur la formation des jeunes athlètes, la promotion du sport inclusif  et l’approfondissement des relations bilatérales. A travers cette participation, le Mali a réaffirmé son engagement pour une coopération internationale  dynamique au service de ses priorités nationales. b. de la tenue d’un Téléthon national baptisé « Envol des Aigles », prévu le 22 novembre  2025. Pour une meilleure participation des Aigles du Mali à la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025,  le Ministère en charge des Sports envisage d’organiser un téléthon national dénommé « Envol des Aigles ». Ce Téléthon, en plus de lever des fonds, se veut un véritable moment de communion nationale, destiné à mobiliser tout le Mali derrière l’Equipe nationale de football et à contribuer à la réussite de sa  participation à la CAN 2025. 4. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des  Ministres de la célébration de la 36ème Edition de la Journée mondiale des Droits de l’Enfant,  le 20 novembre 2025. Cette 36ème Edition est placée sous le thème international : « Ma journée, mes droits ». 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JUSTICE : Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA préside la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux sous le signe de la gouvernance vertueuse

Le jeudi 13 novembre 2025, la Cour Suprême du Mali a abrité la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux 2025-2026, placée sous la présidence de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature. L’événement s’est tenu autour du thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques, facteur de bonne gouvernance ». Cette audience solennelle, marquée par la présence du Premier ministre, le Président du Conseil national de Transition et d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, ainsi que de nombreuses autres personnalités, a constitué un moment fort de réflexion sur la transparence, la probité et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Après l’exécution de l’hymne national, le Président de la Transition a officiellement ouvert la séance, invitant le Président de la Cour Suprême, Dr Fatoma THÉRA, à prononcer son allocution. Dans son discours, le Président de la Cour Suprême a salué la présence du Chef de l’État et souligné l’importance du thème de cette rentrée, qui met en lumière le rôle central de la Cour des Comptes dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a rappelé que le contrôle juridictionnel des finances publiques trouve son fondement dans la Constitution du 22 juillet 2023, laquelle consacre la Cour des Comptes comme juridiction supérieure et institution de contrôle des finances publiques. Ce mécanisme, selon lui, constitue un pilier essentiel de la transparence, de la redevabilité et de la performance de l’action publique. Le Président de la Cour Suprême a également présenté un bilan chiffré des activités de l’année écoulée. En 2025, les sections judiciaire, administrative et des comptes ont enregistré des résultats probants. Il y a eu plus de mille arrêts rendus, près de mille dossiers traités par le parquet général et plusieurs missions de vérification et de contrôle menées à bien. Ces performances témoignent du dynamisme et du professionnalisme des magistrats maliens. Dans son discours, Dr THÉRA a insisté sur les défis à venir, notamment la mise en œuvre des réformes issues de la nouvelle Constitution, la montée en puissance de la future Cour des Comptes et le renforcement des capacités humaines et techniques. Il a salué l’accompagnement constant du Président de la Transition et son leadership dans la refondation du système judiciaire et la lutte contre la délinquance financière. Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a souligné que le thème de cette rentrée illustre parfaitement la volonté du Mali Kura qui est de bâtir un État intègre, responsable et transparent. « Le contrôle juridictionnel constitue le rempart le plus sûr contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise gestion », a-t-il affirmé, rappelant que la bonne gouvernance repose sur la transparence, la responsabilité et la sanction. Le Chef de l’État a mis en exergue les efforts du Gouvernement de la Transition pour doter la Cour des Comptes et les structures de contrôle des moyens nécessaires à leur mission. La construction du futur siège moderne de la Cour des Comptes, entamée en décembre 2024, symbolise cette volonté d’ancrer la justice financière au cœur du dispositif institutionnel malien. Soulignant la nécessité de rendre la justice financière plus accessible et plus lisible, le Président GOÏTA a encouragé la publication régulière des rapports et décisions, afin de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Il a enfin réitéré sa reconnaissance envers les magistrats, greffiers et auxiliaires de justice, dont le dévouement contribue quotidiennement à l’édification d’un État de droit solide. À l’issue de la cérémonie, le Chef de l’État a tenu à aller à la rencontre de la population. Dans un bain de foule empreint d’émotion et de ferveur patriotique, il a salué la résilience et le courage du peuple malien face aux épreuves imposées par un terrorisme à l’agonie. Ce geste symbolique traduit une fois de plus la proximité du Chef de l’État avec son peuple et son engagement constant en faveur de l’unité nationale, de la paix et de la souveraineté du Mali.