COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 3 OCTOBRE 2025 CM N°2025-41/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 3 octobre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à des nominations ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de l’Ordonnance n°2014-018 du 3 octobre 2014 portant création de la Direction générale du Contentieux de l’Etat. La Direction générale du Contentieux de l’Etat a été créée par l’Ordonnance n°2014-018 du 3 octobre 2014, avec pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale en matière de prévention et de gestion des affaires contentieuses intéressant l’Etat et les organismes publics et d’en assurer la mise en œuvre. Après plus d’une décennie, l’application de ce texte a révélé des insuffisances liées au recrutement des collaborateurs extérieurs, notamment dans le cadre de la gestion des procédures d’urgence. Le projet d’ordonnance, adopté, permettra de tenir compte des spécificités desdites procédures dans le recrutement des collaborateurs extérieurs de la Direction générale du Contentieux de l’Etat. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant les taux en matière d’Impôt spécial sur certains produits. Les taux en matière d’Impôt spécial sur certains produits sont fixés par le Décret n°2022-0555/PT-RM du 20 septembre 2022. L’extension du champ d’application de l’Impôt spécial sur certains produits, à travers l’adoption de l’Ordonnance n°2025-015/PT-RM du 17 mars 2025 portant modification du Code général des Impôts ainsi que l’évolution des produits utilisés dans certains secteurs d’activité ont rendu nécessaire la relecture du Décret du 20 septembre 2022. Le projet de décret, adopté, apporte des innovations concernant les bouillons alimentaires, les produits miniers, les produits du tabac et harmonise la fiscalité minière avec les objectifs de mobilisation de recettes et de promotion d’un environnement économique attractif. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION – Conseillers techniques : Monsieur Mamadou HAIDARA, Administrateur civil ; Monsieur Djadjé Amadou KEITA, Enseignant-chercheur. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au Segment de haut niveau de la 80ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, tenue du 22 au 29 septembre 2025, à New York aux Etats-unis d’Amérique. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, à la tête d’une forte délégation comprenant, notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et le ministre de la Santé et du Développement social, a représenté le Président de la Transition, Chef de l’Etat, au Segment de haut niveau de la 80ème Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. La participation de la délégation malienne à cette session a été marquée par le discours du Premier ministre, Chef du Gouvernement, au nom de la Confédération des Etats du Sahel, le 26 septembre 2025. Durant son séjour, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a rencontré la Vice-Secrétaire générale des Nations unies, la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les Migrations et le ministre de la Défense du Nigéria. Il a également représenté le Chef de l’Etat à l’évènement de haut niveau organisé par le Président de la République du Sénégal sur la mémoire africaine, la justice et les réparations. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a participé à plusieurs réunions ministérielles, notamment du Fonds de Consolidation de la Paix des Nations unies, des Pays les moins avancés, des Pays en développement sans Littoral, du Groupe des G77´et la Chine, de l’Organisation de la Coopération islamique, du Groupe des Amis pour la Défense de la Charte des Nations unies et du Fonds mondial pour l’Engagement de la Communauté et la Résilience. Par ailleurs, les ministres chargés des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel ont eu des rencontres bilatérales avec leur homologue russe et avec le Président de la Commission de l’Union africaine, suivies d’une séance de travail avec le ministre chargé des Affaires étrangères du Maroc sur l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique. Le ministre de la Santé et du Développement social a pris part à l’Evènement spécial du Secrétaire général des Nations unies sur le climat et à la Réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles. Il a également eu des entretiens avec le Vice-ministre russe chargé de la Santé, le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires et le Directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé. Avant de quitter New York, les Premiers ministres de la Confédération AES ont eu des échanges avec la diaspora établie aux Etats-unis d’Amérique. 2. Le ministre de l’Education nationale a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au 2ème Sommet mondial de la Coalition pour l’Alimentation scolaire, tenu du 18 au 19 septembre 2025, à Fortaleza au Brésil. Ce 2ème Sommet, qui a enregistré la participation de plus de 80 délégations, a été l’occasion de faire le point des engagements pris par les pays membres de la Coalition et de dégager des perspectives. A cette occasion, la délégation malienne a présenté les efforts déployés par le Gouvernement en matière d’Alimentation scolaire qui ont porté, entres autres, sur : – le renforcement du cadre juridique de l’Alimentation scolaire ; – le transfert de ressources aux Collectivités territoriales pour l’approvisionnement des 1855 cantines scolaires à travers le territoire national ; – la promotion des cantines scolaires endogènes ; – l’élaboration du manuel de procédures de gestion des cantines scolaires ; – les missions de supervision des activités
Visite d’amitié et de travail du Président TIANI au Mali

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a accueilli ce mardi 30 septembre 2025, à l’aéroport international Modibo KEÏTA de Bamako, son homologue nigérien, le Général Abdourahamane TIANI. Le Président de la République du Niger est en visite d’amitié et de travail de 24 heures au Mali. À cette occasion, les deux Chefs d’État auront un programme chargé, comprenant notamment un entretien en tête-à-tête, qui sera ensuite élargi aux membres de leurs délégations respectives. À l’issue de son séjour, le Président TIANI devrait s’adresser à la presse. Il convient de noter que la cérémonie d’accueil a enregistré la présence de la communauté nigérienne au Mali, de diplomates accrédités auprès de la République du Mali, de membres du Gouvernement ainsi que du Conseil national de Transition (CNT). Le Gouverneur du District de Bamako était également présent. Après le cérémonial d’accueil – marqué par l’exécution des hymnes nationaux des deux pays ainsi que celui de l’AES, et la revue des troupes – les deux Chefs d’État se sont retirés dans la loge du pavillon présidentiel pour un premier échange, avant de prendre la direction du Palais de Koulouba.
La Confédération des États du Sahel au centre des échanges entre le Président du Mali et son homologue du Niger

Le Président de la République du Niger, Son Excellence le Général Abdourahamane TIANI, a effectué ce mardi 30 septembre 2025 une visite d’amitié et de travail en République du Mali. À son arrivée à l’Aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou, il a été accueilli par le Président de la Transition, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA. La rencontre a été marquée par un entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’État au Palais de Koulouba, suivi d’une réunion élargie aux délégations respectives. Cette visite illustre une nouvelle fois la vitalité de la coopération et la profondeur des relations fraternelles qui unissent le Mali et le Niger, deux pays membres fondateurs de l’Alliance puis de la Confédération des États du Sahel. Le Président nigérien était accompagné du Général d’Armée Salifou MODY, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, ainsi que de M. Salim Mahamadou GADO, Directeur de Cabinet du Chef de l’État. Du côté malien, prenaient part aux échanges le Général de Corps d’Armée Sadio CAMARA, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, M. Alousséni SANOU, Ministre de l’Économie et des Finances, M. Mossa AG Attaher, Ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, ainsi que plusieurs proches collaborateurs du Président de la Transition. Dans son allocution, le Président Abdourahamane TIANI a rappelé le contexte qui a renforcé l’unité entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment lors de la tentative d’isolement du Niger en 2023, à laquelle les pays frères ont opposé une solidarité sans faille. Il a exprimé sa gratitude au peuple malien, au peuple burkinabè et à l’ensemble des citoyens du Sahel pour leur résilience et leur engagement en faveur de la souveraineté et de la dignité de la région. Évoquant l’évolution institutionnelle de l’AES, il a souligné les avancées enregistrées depuis la création de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023, puis de la Confédération des États du Sahel en 2024 à Niamey. Trois piliers structurent cette Confédération : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Sur le plan sécuritaire, il a annoncé que la force conjointe est déjà opérationnelle, avec un état-major basé à Niamey et des bataillons actifs dans des opérations bilatérales et multilatérales. Sur le plan diplomatique, les pays membres défendent désormais une position commune dans les grandes instances internationales, tandis que sur le plan du développement, les préparatifs liés à la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement sont déjà achevés et sa mise en fonction sera prochainement officialisée à Bamako. Le Président TIANI a enfin insisté sur l’importance de la convergence des peuples du Sahel autour d’un projet de souveraineté et de prospérité partagée, qu’il a qualifié de « révolution conduite par les peuples eux-mêmes ». Selon lui, cette dynamique historique est la promesse d’un avenir de stabilité et de succès pour l’ensemble de la région. Par cette visite d’amitié et de travail, le Mali et le Niger ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leurs liens stratégiques et de consolider les acquis de la Confédération des États du Sahel, au service de la paix, de la sécurité et du développement des peuples sahéliens. Après cette interview accordée à la presse, le Président de la République du Niger a été raccompagné à l’aéroport par son homologue malien, Son Excellence le Président de la Transition, Le général d’Armée Assimi GOÏTA, marquant ainsi la fin d’une journée de visite d’amitié et de travail sur le sol malien de l’AES.
Départ du Président de la République du Niger
Après un séjour de quelques heures au Mali, marqué par un tête-à-tête suivi d’une séance élargie aux membres des délégations respectives, ainsi que par une interview accordée à la presse, le Président de la République du Niger, le Général Abdourahamane Tiani, a quitté Bamako cet après-midi. Il a été raccompagné à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako-Sénou, d’où il a pris son vol retour à destination de Niamey.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2025 CM N°2025-40/SGG.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 26 septembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – procédé à une nomination ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 portant Statut des fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée. L’adoption de la Loi n°2019-024 du 05 juillet 2019 et de l’Ordonnance n°2021-015/PT-RM du 31 décembre 2021 portant modification du Statut général des fonctionnaires a consacré la prorogation, de 3 ans, des limites d’âges pour les fonctionnaires à faire valoir leur droit à la retraite et de recrutement dans les différents corps de la Fonction publique. En vue de l’harmonisation des conditions d’accès aux différents corps et des âges limites de départ à la retraite, il est apparu nécessaire de modifier la Loi n°2016-031 du 7 juillet 2016 portant Statut des fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée. Le projet d’ordonnance, adopté, relève de 3 ans les limites d’âges de départ à la retraite et de recrutement des fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée et prend en compte la Licence parmi les diplômes requis pour le recrutement. 2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice 2026. Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2026 est préparé en application de la Loi n°2025-038 du 15 août 2025 portant loi organique relative aux lois de Finances. Les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2026 s’élèvent à 3 057,792 milliards de francs CFA contre 2 739,697 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectifiée 2025, soit une augmentation de 318,095 milliards de francs CFA correspondant à une hausse de 11,61%. Les prévisions des dépenses budgétaires pour l’exercice 2026 s’élèvent à 3 578,217 milliards de francs CFA contre 3 279,886 milliards de francs CFA dans la loi de Finances rectifiée 2025, soit une hausse de 298,331 milliards de francs CFA et un taux de 9,10%. Le Budget de l’Etat 2026 présente un déficit global de 520,425 milliards de francs CFA, soit une baisse de 3,66% par rapport à celui de la loi de Finances rectifiée 2025, estimé à 540,189 milliards de francs CFA. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination suivante : AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME – Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée : Monsieur Sou DAO, Inspecteur Divisionnaire-major des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au rapport national à mi-parcours de mise en œuvre des recommandations acceptées par le Mali lors du 4ème cycle de son Examen Périodique Universel, tenu le 2 mai 2023 à Genève, en Suisse. Le 4ème cycle de l’Examen Périodique Universel a été l’occasion pour le Groupe de travail de procéder à l’examen de la situation des Droits de l’Homme dans 14 pays dont le Mali. Le rapport national présenté, à cette occasion, a été examiné par le Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel du Mali, le 2 mai 2023 en présence de la délégation malienne conduite par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. A l’issue de cet examen, notre pays a reçu 275 recommandations sur lesquelles 219 ont été acceptées, 53 notées et 3 acceptées et notées à la fois. Ainsi, les recommandations acceptées ont été soumises, dans le cadre d’un rapport national additif, au Groupe de travail du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies de l’Examen Périodique Universel qui les a adoptées lors de sa 54ème Session ordinaire. Le présent rapport à mi-parcours fait ressortir le taux de mise en œuvre des recommandations acceptées. 2. Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 3ème Session de « Tounkan Blon », le 20 septembre 2025. Cette 3ème Session, consacrée aux Maliens établis en Amériques et au Moyen-Orient, a enregistré la participation du Cabinet du ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, de responsables des services centraux, de représentants du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de représentants des organisations des Maliens de l’Extérieur, de Missions diplomatiques et Postes consulaires du Mali ainsi que de représentants de la diaspora installée aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, à Cuba, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Qatar et au Koweït. Elle a été l’occasion de recenser les préoccupations exprimées en vue de leur prise en charge à travers, entre autres, l’activation du cadre de concertation Gouvernement-Diaspora, le déploiement de missions de l’Institut national de Prévoyance sociale dans les juridictions à forte demande et la mise en place d’un Guichet unique API-Diaspora. 3. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres des principales conclusions de la 1ère Edition du Forum sur le Développement de l’Agriculture dans l’espace de la Confédération des Etats du Sahel, tenue du 18 au 20 septembre 2025, à Bamako. Cette 1ère Edition avait pour objectif d’identifier les actions de synergie à développer afin de parvenir à une vision partagée favorable à la transformation durable des systèmes Agricoles au sein
Audience entre le Président Assimi GOÏTA et la Ministre nigérienne de l’Énergie

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu en audience ce vendredi 8 août 2025 Mme le Ministre de l’Énergie de la République du Niger, Pr Amadou HAOUA. Elle était porteuse d’un message de Son Excellence le Général d’Armée Abdrahamane TIANI, Président de la République du Niger, à son homologue malien. Mme le Ministre était accompagnée de son homologue malien de l’Énergie et de l’Eau, M. Boubacar DIANÉ. À l’issue de l’audience, Mme le Ministre a remercié le Président de la Transition pour l’accueil réservé et son écoute attentive. Elle a transmis les salutations et remerciements de Son Excellence le Général Abdrahamane TIANI pour l’engagement constant du Mali en faveur de l’intégration régionale. Pays riche en ressources énergétiques, le Niger « a fait le choix stratégique de valoriser ses ressources minières, en particulier le charbon, afin de répondre à la situation énergétique qui prévaut dans notre pays, mais aussi dans toute la région », a expliqué Mme le Ministre de l’Énergie. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet structurant du complexe charbonnier de Salkadamna. « C’est un projet ambitieux et intégrateur, d’une capacité de production électrique modulaire de 5 200 MW », précise Mme Amadou HAOUA, pour qui ce projet a été conçu dans « le but de répondre aux besoins croissants en électricité de notre région ». Mme le Ministre de l’Énergie souligne que l’objectif de cette audience était d’inviter la République sœur du Mali à « se joindre à cette initiative de dynamisme collectif », qui dépasse le seul cadre énergétique pour devenir un engagement en faveur de la souveraineté, du développement et de la solidarité africaine. Son Excellence le Général Assimi GOÏTA « nous a assurés de son engagement ferme à s’associer à cette dynamique, à cette initiative, pour relever le défi, à l’instar du Burkina Faso qui est déjà mobilisé pour y faire face », s’est-elle réjouie. Mme le Ministre a enfin salué l’engagement des trois chefs d’État, dont le leadership et la vision commune ouvrent la voie à un avenir énergétique souverain pour la région.
PAIX ET RÉCONCILIATION : le Mali se dote d’une Charte nationale pour consolider l’unité et la cohésion

Le mardi 22 juillet 2025, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a officiellement reçu la Charte nationale pour la paix et la réconciliation, lors d’une cérémonie solennelle tenue au Centre international de Conférence de Bamako (CICB). L’événement, de haute portée symbolique et institutionnelle, a réuni un parterre de personnalités, parmi lesquelles des présidents d’institutions de la République, des membres du Gouvernement, des gouverneurs de région, des représentants de la diaspora malienne, ainsi que des diplomates accrédités au Mali. C’est des mains de M. Ousmane Issoufi MAÏGA, Président de la Commission de rédaction, que le Chef de l’État a reçu le document de référence. Élaborée dans un esprit de concertation et d’inclusivité, la Charte nationale pour la paix et la réconciliation comporte 16 titres et 106 articles, couvrant les dimensions essentielles du développement économique, social, culturel et institutionnel du pays. Son élaboration résulte d’une initiative du Président de la Transition, annoncée dans son adresse à la Nation en décembre 2023. À l’issue d’une présentation détaillée du contenu du document, le Président GOÏTA a prononcé une allocution dans laquelle il a salué le caractère participatif du processus ayant abouti à la rédaction de cette Charte. Dans son intervention, le Chef de l’État a souligné que ladite Charte est le fruit d’un dialogue national inclusif, souverain et exempt de toute ingérence extérieure. Elle vise à panser les blessures profondes laissées par des années de crises multiformes et à jeter les bases d’un Mali apaisé, uni et tourné vers l’avenir. Le Président de la Transition a également mis en lumière les défis géopolitiques auxquels le Mali a été confronté, déplorant certaines ingérences extérieures ayant fragilisé l’État et exacerbé les tensions sociales. Il a, en revanche, rendu hommage à la résilience du peuple malien, à l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’à la sagesse collective qui ont permis d’amorcer un retour progressif à la paix. Fruit des réflexions d’une commission composée de personnalités issues de l’ensemble des composantes sociopolitiques de la Nation, la Charte aborde des thématiques majeures telles que la gouvernance, la justice, la jeunesse, la lutte contre la corruption, ainsi que la cohésion sociale. Selon le Président GOÏTA, il ne s’agit pas simplement d’un texte symbolique, mais d’une véritable feuille de route pour la refondation d’un Mali fort, uni et stable. Avant de clore ses propos, le Chef de l’État a exprimé sa reconnaissance aux membres de la Commission, et a lancé un appel solennel à tous les citoyens pour s’approprier cette Charte, la mettre en œuvre et en faire un pilier durable de la paix. Il convient de noter qu’à l’issue de cette cérémonie, le document sera soumis à l’examen et à l’adoption du Conseil National de Transition (CNT), avant sa promulgation officielle par le Président de la Transition.
Exécution officielle de La Confédérale, hymne de l’AES

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé, ce lundi 9 juin 2025, la cérémonie officielle d’exécution de La Confédérale, l’hymne de l’AES, au palais de Koulouba. Cette cérémonie de haute portée symbolique a enregistré la présence des Conseillers spéciaux, des Chefs de Service et de Cellule, des Conseillers techniques et des Chargés de mission de la Présidence de la République. Il faut aussi noter la présence de l’ensemble des membres du Gouvernement, des Chefs de service rattachés à la Présidence, du Président du Conseil national de Transition, ainsi que des diplomates accrédités auprès de la République du Mali, voire des Forces armées et de sécurité. Cette cérémonie d’exécution de La Confédérale était conduite par le Colonel Alhousseyni BAH, Commandant du Groupement de sécurité présidentielle. L’hymne a été exécuté par la fanfare. À l’issue de la cérémonie, le Premier ministre, le Général Abdoulaye MAÏGA, a accordé une interview à la presse dans laquelle il précise la portée symbolique de cette montée des couleurs avec l’exécution de l’hymne de l’AES. « Il est tout d’abord important de rappeler que la Confédération des États du Sahel est une entité juridique de nature étatique », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’AES dispose, en plus de l’hymne, d’une devise (Un Espace — Un Peuple — Un Destin) ainsi que d’un drapeau. « Je pense que ces trois paramètres extrêmement importants permettent d’asseoir pour très longtemps l’AES en tant qu’entité juridique. L’AES, en tant qu’organisation étatique, confédération, a besoin d’être reconnue. Ce n’est pas une reconnaissance juridique, mais une reconnaissance qui repose sur des symboles », a souligné le Chef du Gouvernement, tout en indiquant que l’hymne n’est pas qu’une simple composition de mélodies. Cet hymne sahélien « comporte des messages et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES ». À travers cet hymne, l’objectif recherché par les pères fondateurs de l’AES est de galvaniser de manière permanente les troupes. Grâce à cet hymne, explique le Général Abdoulaye MAÏGA, « nous avons compris que, suivant la vision des Chefs d’État, nous sommes tous des soldats, c’est-à-dire aussi bien les forces de défense et de sécurité que les populations et tous les civils de la Confédération AES ». Le Premier ministre a aussi saisi l’occasion pour expliquer les messages essentiels que véhicule La Confédérale. Ce qui voudrait dire que cet hymne sera intégré prochainement dans le programme éducatif. « Je pense qu’il y a tout un programme, suivant les directives des Chefs d’État, de vulgariser à la fois cet hymne, dans les établissements scolaires, dans les milieux académiques, en tout cas partout où l’hymne devrait être vulgarisé. Mais au-delà de la vulgarisation, comme je l’ai dit, nous avons l’obligation de nous l’approprier ». Il faut noter que cette exécution de l’hymne de l’AES s’est faite de façon simultanée dans les trois pays de la Confédération des États du Sahel, ce lundi 9 juin 2025, tout comme ce fut le cas pour la montée du drapeau de l’AES le 3 mars 2025.
Remise officielle du rapport des États Généraux de la Santé au Président de la Transition

Le mardi 29 avril 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu des mains du Ministre de la Santé et du Développement Social, le médecin Colonel Assa Badiallo TOURÉ, le rapport final des États Généraux de la Santé. La Ministre était à la tête d’une importante délégation composée des membres de la Commission d’organisation de ces assises nationales. Ces États Généraux de la Santé, tenus du 4 au 19 décembre 2024 à travers tout le territoire national, ont été l’occasion d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de la santé et du développement social. Ils ont permis de dresser un état des lieux exhaustif du système sanitaire de notre pays et de formuler des recommandations fortes pour sa refondation. « Nous venons de remettre officiellement le rapport des États Généraux de la Santé au Président de la Transition. Les recommandations issues de ces assises visent à pallier les insuffisances de notre système de santé. Elles préconisent une augmentation significative du nombre de professionnels de santé, une amélioration de leur formation ainsi qu’une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire national », a déclaré la Ministre de la Santé et du Développement Social. Elle a également souligné la nécessité de renforcer le financement du secteur de la santé, en particulier par des investissements accrus de l’État et des partenariats public-privé. D’autres priorités incluent la modernisation des infrastructures sanitaires, la mise à niveau des équipements médicaux et l’intégration des technologies numériques pour améliorer l’accès et la qualité des soins. Le rapport remis au Président contient 973 recommandations, articulées autour de 68 axes stratégiques prioritaires et 286 activités. Elles ont été classées à court, moyen et long terme sur la période 2025-2034. Parmi les recommandations prioritaires, il y a entre autres, l’intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé, la promotion du secteur privé de la santé , ainsi que le développement d’approches multisectorielles pour mieux prendre en charge la santé des jeunes, notamment en milieu scolaire et carcéral. « La réussite de ces réformes repose sur l’engagement de tous les acteurs : médecins, prestataires de soins, administrateurs, logisticiens et opérateurs techniques. Le Président de la Transition nous a rassurés de son soutien à l’exécution de ce plan ambitieux. Nous devons aller vers l’essentiel, malgré la rareté des ressources, afin de garantir un meilleur accès aux soins pour toutes les couches de la population », a précisé le médecin Colonel Assa Badiallo TOURÉ. Ce rapport servira de socle pour des actions concrètes et durables au bénéfice de l’ensemble de la population.
Visite d’amitié et de travail : Le Président de la Transition a reçu ce matin son homologue soudanais

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu ce samedi 11 janvier 2025 son homologue soudanais, Son Excellence le Général Abdel Fattah AL-BURHAN, Président du Conseil Souverain de Transition du Soudan. Ce dernier effectue une visite d’amitié et de travail de 48 heures dans notre pays. Aux environs de 10 h 40, à sa descente d’avion à l’aéroport international Président Modibo KEÏTA de Bamako-Senou, le Président AL-BURHAN a été accueilli, avec tous les honneurs dûs à son rang, par son homologue malien. Après un premier entretien en tête-à-tête, les deux Chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour une journée marquée par de nombreuses activités.